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Politiques Et Marchés Financiers

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Par   •  22 Janvier 2012  •  1 820 Mots (8 Pages)  •  1 862 Vues

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Les politiques peuvent-ils faire abstraction des marchés financiers ?

Introduction :

En 2010, une simple erreur de traduction a précipité l’euro sous la barre de 1.20 dollar pour la première fois depuis 2006. François Fillon, dans une conférence de presse au Canada, indique qu’il ne voit que des bonnes nouvelles dans la parité entre euro et dollar. Les agences de presse anglophones reprennent les déclarations et traduisent dans la précipitation parité, en parity, un faux ami, car parity s’entend dans le sens d’une égalité parfaite entre les devises. En quelques minutes les cambistes vendent de l’euro qui chute à son niveau le plus bas. C’est ici un simple erreur de traduction, mais cela montre l’influence des déclarations et choix politique sur les actions des marchés financiers, car ceux-ci semble réagir et pénaliser une monnaie, un pays, lors d’un mouvement politiques inquiétants. Les politiques peuvent-ils ainsi, dans leur déclaration, dans leur choix, faire abstraction des marchés financiers ? Le document étudié est un extrait de La Stratégie du choc de Klein, et exprime bien le pouvoir qu’ont les marchés financiers sur les politiques, semblant les obliger à mesurer toutes déclarations et choix politiques. Nous verrons tout d’abord, par l’étude de l’exemple de Nelson Mandela, développé dans le document, en quelle mesure le marché financier est un organe capricieux de l’économie, principalement fondé sur la confiance. Nous étudierons ensuite quelles peuvent être les conséquences d’une crise des marchés publiques sur un pays, et donc pour quelle raison les politiques doivent considérer ces marchés dans leurs actes. Enfin nous verrons le rôle complexe des politiques vis-à-vis des marchés financiers, tout d’abord comment ceux-ci agissent pour maintenir la confiance, à partir du document étudié, mais aussi comment réduire le pouvoir et l’influence sur l’économie réelle de ces même marchés.

Les Marché financier, un organe capricieux de l’économie, fondés sur la confiance

Comme l’exprime le document, il semble que le politique dans ses choix, ses déclarations, somme toute dans l’ensemble de ses actes publics, soit contraint de prendre en compte les réactions probables des marchés financiers. En effet, avec la mondialisation, et l’expansion de l’économie de marché, de la finance, les marchés prennent une place de plus en plus importante au sein des décisions des politiques.

Ainsi comme le montre le document, le politique doit contrôler ses annonces, et pas seulement ses décisions appliqué : la moindre annonce peut en effet avoir un effet non négligeable sur les marchés financier. Ainsi une simple déclaration publique, ou semi-publique (c’est le cas de la déclaration de Mandela dans un diner d’affaires), si elle est connue des marchés, peut provoquer de fortes fluctuations des prix lié à ce même pays.

En effet, comme l’illustre le document, les marchés semblent très réactifs au changement, et les prix s’effondre au moindre risque civil ou politique de changement brutal. C’est pour cette raison que la valeur de la monnaie sud-africaine s’est effondrée après la libération de Mandela, à cause d’un risque. Un risque de tension, de changement qui pouvait provoquer une crise civil dans le pays. Or les marchés financiers cherchent une stabilité, la sureté d’un placement économique afin de faire un bénéfice. Ainsi, des lors que la situation du pays présente en risque, une perte de la confiance a lieu, et les agents de marchés revendent les titres qu’il possède et qui sont susceptible de présenter un risque. Car en effet, les marchés ne sont pas déconnectés de la réalité économique, et une crise sociale qui réduirait l’économie d’un pays à néant, provoquant par exemple une fuite de l’investisseur, aurait pour effet la destruction de la valeur des titres possédés sur les entreprises de ce pays. Ainsi le but des agents de marchés sera de vendre au moindre doute de confiance afin d’anticiper l’action des autres agents et vendre au meilleur prix. Il y a donc une chute des prix auto-réalisatrice.

Cependant ce document semble révéler d’autres enjeux, car les tensions qui ont eu lieu entre les décisions du gouvernement de Mandela et les réactions de marchés ne sont pas simplement dues à des risques de crises. En effet, c’est ici aussi un affrontement entre deux modèles de pensée économique qui a influé sur les variations de ce marché. Ainsi les annonces de nationalisation, de dépenses sociales trop fortes, ont provoqué une chute de la valeur monétaire car les marchés financier, d’alignement néolibéral n’adhérais pas à ces décisions économique et semblait en quelque sorte punir ces orientations qu’il jugeait peu rassurante pour l’avenir économique du pays.

Ainsi une fois qu’un pays est très surveillé par les marchés, le moindre mouvement des politiques qui le dirigent peut faire trembler les marchés. Ainsi le document le montre bien : « Pour peu qu’elles fussent teintées d’un radicalisme latent, même les mesures qui n’avait en apparence rien à voir avec le monde financier provoquaient des remous. »

Ce document montre bien que l’enjeu majeur est la confiance, et que la perte de cette confiance peut provoquer un cercle vicieux sur les marchés financiers.

Quels sont les risques d’une crise de confiance des marchés financiers pour le pays concerné, pourquoi les politiques sont-ils affectés par cette confiance ?

Lorsque qu’un pays perd la confiance des marchés financier, et c’est par ailleurs la question actuelles de l’actualité financière, à propos des décisions des agences de notations, les effets ont lieu sur plusieurs plan. Tout d’abord, et c’est

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