Dissertation Alcool

Dissertation Français

        Apollinaire est très souvent représenté comme un poète moderne se défaisant avec les différentes traditions des siècles passés et introduisant la vie moderne dans ses poèmes, il cite, « Hommes de l’avenir souvenez-vous de moi », il souhaite ici mettre en avant sa modernité poétique original et intemporel.

Apollinaire considéré comme l’un des plus grand poète français du XXe siècle,, en 1913 paru « Alcools », il regroupe ainsi tout les poème qu’il écrit entre 1898 et 1913, il présente Alcools comme une synthèse poétique. Apollinaire choisit de ne pas les ranger par ordre chronologique. Alcools regroupe beaucoup de poème sur la vie d’Apollinaire, on peut en apprendre plus sur sa vie amoureuse, ses regrets du passé, mais aussi une période sombre ou le poète était tenté par la mort, chaque poème ravive de douloureux souvenirs amoureux et il finissent tous par une image de la mort ou du suicide. Mais ce n’est pas vraiment ce qui fait d’Apollinaire l’un des plus grand poète français du XXe siècle, nous nous demandons donc ce qui le rends aussi bien intemporel, et en quoi Apollinaire représente t-il toujours l’image du poète moderne de notre époque ? Nous verrons tout d’abord quelle sont les différence entre modernité et tradition, puis nous chercherons à savoir comment cette alliance entre deux extrêmes peut fonder un genre nouveau.

        Premièrement, la modernité, qui est en faite la rupture d’une tradition peut se manifester sous deux formes distincte. La première étant les thèmes, ils sont inspirés de la réalité du monde moderne à la fin du XIXe du début du XXe siècle, les poètes écrivent sur le monde industriel, leur vie quotidienne et tout cela conduit à des sujets dignes d'émerveillement. Apollinaire fait une éloge dans Alcools, de la « rue industrielle » avec le premier poème se nommant « Zone » , il évoque la Tour Eiffel. Alcools à une architecture cubiste, ce recueil n’est pas linéaire et joue sur un éclatement des périodes, des expériences et des points de vue. Il mêle aussi des poèmes écrits à des nombreuses époques très différentes. Il s'ouvre sur « Zone» (p.23) écrit juste avant la publication du recueil, pour enchaîner peu après sur «La Chanson du Mal-Aimé » (p. 37), composé après la rupture d'Apollinaire avec Annie Playden. Les poèmes d'inspiration symboliste comme « Merlin et la vieille femme» (p. 97), côtoient ceux qui annoncent le surréalisme tel que « La tzigane» (p. 114).Apollinaire travail énormément sur le vers et les déstabilisent en supprimant la ponctuation. Il utilise le vers libre en l’allongeant de temps en temps jusqu’a ce qu’il se confonde presque à la prose.

        Mais au-delà des indices d’une modernité proclamée, on retrouve des marques toujours présente de la poésie beaucoup traditionnelle. En effet, on peut l’observer par l’usage de strophes régulières et de l’utilisation d’alexandrins, d’octosyllabes, décasyllabes et heptasyllabes très fréquente  Apollinaire compose son recueil selon structure circulaire, celle ci consiste à lié le premier poème au dernier, ici « Zone » répond à «Vendémiaire» vaguant entre l’Antiquité et la modernité caractérisées par l'usage du vers libre et l'irrégularité des strophes. Le poète fait usage à ses connaissance des temps anciens quel que soit la période, on y retrouve de la mythologie(« Brasier »), Biblique (« Salomé »), du cercle Arthurien (« Merlin et la vieille femme ») ou tous mélanger comme dans (« La chanson du mal aimé ») ou se rassemble des références à la Bible, la mythologie Hindoue ainsi que Ulysse.   Paradoxalement, le recueil s'ouvre sur le thème de la fin. Dans le poème « Zone » on peut lire «A la fin tu es las de ce monde ancien» ( V. 1, p. 23), mais aussi sur le clôt sur la renaissance ainsi que le renouveau dans « Vendémaire » , on lit «Les étoiles mouraient le jour naissait à peine » (v. 174, p. 186). Souhaitant une fois de plus, la modernité en premier.

        La modernité ne signifie pas la rupture des poésies anciennes, au contraire il s’agit plutôt d’un mariage ingénieux entre le passé et le présent. Par ce fait, Apollinaire écrit une lettre en destinataire, sa marraine, les mots suivant « Pour ce qui est de la poésie libre dans Alcools, il ne peut y avoir aujourd’hui de lyrisme authentique sans la liberté complète au poète et même s’il écrit en vers réguliers, c’est la liberté qui le convie à ce sujet. Sans liberté il ne saurait y avoir de poésie. »

        Cette liberté est probable d’être utilisée dans une utilisation plus irrégulière du vers normalement régulier. On remarque dans « Loreley », un poème composé d’alexandrins en deux groupe de vers, un vers de 14 syllabes oy un autre de 17 syllabes. Et au contraire, un Alexandrin peut très bien se retrouver dans une strophe en vers libre.

        Le pastiche, pratiqué par Apollinaire appuis bien ce mélange entre tradition et modernité : le pastiche (qui imite un ancien) tourne toujours autours de l’éloge ou la moquerie. Si les variations entre tradition et modernité est un indice d’une possible modernité poétique, il ne suffit malheureusement pas à identifié cette modernité poétique du début du xxe siècle. Nous devons alors renouveler la poésie moderne.

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