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Dissertation Alcools, Apollinaire

Étude de cas : Dissertation Alcools, Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2021  •  Étude de cas  •  1 496 Mots (6 Pages)  •  2 038 Vues

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Alcools est un recueil de Guillaume Apollinaire du début du XXème siècle. Publié en 1913, ce recueil est un hymne à la modernité, c’est un recueil parfaitement intégré à l’avant-garde littéraire et artistique. Il contient près de quinze années d’écriture et de vie : ce sont des poèmes de toutes formes et de sujet divers.                                                                                                                             Comment le recueil d’Apollinaire Alcools témoigne-t-il d’un art de la surprise ? Nous verrons que ce recueil est surprenant par son titre et sa forme, ses sujets d’écriture et enfin par ses jeux d’écriture.

Alcools apparaît directement comme surprenant de par son titre et sa forme.                                     Tout d’abord le recueil est surprenant par son titre, lorsqu’on lit le titre Alcools, on ne sait pas à quoi s’attendre, c’est un sujet rarement vu en poésie. On s’imagine que le recueil sera porté par l’alcool mais au fil du recueil on se rends vite compte que le terme alcools au pluriel représente les différentes formes d’ivresses comme l’ivresse réelle dans « Marizibill » : « Puis buvait lasse des trottoirs ». L’ivresse de vie dans « Zone » : « Ta vie que tu bois comme une eau de vie ». Et l’ivresse de la connaissance dans « Vendémiaire » : « Je suis ivre d’avoir bu tout l’univers ».                              De plus, le recueil est surprenant par sa forme, il n’a pas de construction repérable, les poèmes ne sont pas classés chronologiquement, « Zone » est placé en premier mais est l’un des derniers à avoir été écrit. Il n’a pas non plus un ordre thématique malgré le fait d’avoir des thèmes assez récurrents comme la mélancolie de l’automne ou de l’amour avec « Automne malade » ou « Le Pont Mirabeau » et des images d’errances avec « La Tzigane » ou encore « Le Voyageur ».                                                  Le recueil manifeste donc son art de la surprise par sa forme.

Le recueil est également surprenant par ses sujets d’écritures.                                                     En effet, dans ce recueil on peut découvrir des réécritures de certaines légendes bibliques ou arthuriennes connues comme le mythe de « Salomé » ou encore « Merlin et la vieille femme ». Ce qui est surprenant dans les réécritures de ces légendes est l’histoire conservée mais très modifié comme dans « Salomé » où Apollinaire modifie le personnage de Salomé au point que cette dernière est désormais triste de la mort de Saint Jean-Baptiste et regrette sa mort.                                              Par ailleurs, l’entrée en poésie de nouveaux sujets et d’objets banals crée l’art de la surprise. Comme dans « Zone » où le poète fait référence à des progrès techniques avec la « Tour Eiffel », « les « automobiles » et « les hangars de Port-Aviation ». Apollinaire dans ce recueil se veut moderne et introduit donc les objets de notre quotidien dans ces poèmes comme des fenêtres, des prospectus et des catalogues dans « Zone ». On remarque aussi l’arrivée de nouveaux sujets comme dans le poème « Marizibill » où Apollinaire traite le sujet d’une prostituée qu’il a rencontré ce qui est plutôt surprenant en poésie car c’est un thème jamais utilisé par les poètes classiques.                                    Le recueil est donc surprenant par sa modernité omniprésente.      

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