Corpus sur Paris

        Paris, capitale de la France, est une grande ville européenne et un centre mondial de l’art, de la mode, de la gastronomie et de la culture. Outre les monuments comme la tour Eiffel et la cathédrale gothique Notre-Dame, la ville est réputée pour ses cafés et ses boutiques de luxe bordant la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Le corpus est composé de trois documents. Le premier document est une chanson nommée « La Parisienne » de 1976 écrite par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris. Le deuxième document, « Une aventure parisienne » est une nouvelle de Guy de Maupassant de 1881. Et pour finir, le troisième document est un texte intitulé « Vivre à Paris ? Non, merci ! », de source inconnue. Paris fait-elle toujours rêver les Français ?

        À l’aide de ce corpus, nous verrons dans un premier temps en quoi la ville de Paris reflète différents clichés. Puis, pour finir, nous étudierons en quoi Paris est la ville de l’illusion.

        Dans la ville de Paris, on y retrouve différents clichés exprimant le mode de vie parisien, mode de vie à adapter. Dans le document 1, la chanson exprime l’idée que pour vivre comme un Parisien, il faut en avoir la mentalité, ce qui peut être très difficile quand notre berceau n’a pas été la capitale. « J’aurais voulu devenir une femme fatale » (l.2) montre l’échec de cette femme pour devenir ce qu’elle aurait voulu être, car celle-ci ne s’identifiait pas au modèle que renvoie Paris, ville festive où drogue et alcool s’allient dans l’excès. Même point de vue pour le deuxième document, où Guy de Maupassant exprime la marginalité Parisienne, en mettant en avant la difficulté d’intégration à ce train de vie, lui laissant simplement le droit dit songer. Concernant le troisième document, on retrouve une antiphrase assez pertinente concernant le point de vue de l’auteur qui dit « Les musées, les expos, les terrasses de café au soleil, les berges de la Seine au printemps, d’accord. Le stress des bouchons, les grèves de métro, les pots d’échappement... » (l.3-4). On peut donc conclure que celui-ci connaît le quotidien néfaste du parisien malgré les clichés que la ville renvoie.

        Paris regorge de clichés perceptibles par grand nombre de personnes mais qui s’avèrent bien loin de la réalité.

        En effet, tous ces clichés accentuent l’illusion que renvoie la capitale. Celle-ci se laisse envier par tant de rêveurs. Dans le document 1, la chanson laisse sous-entendre que seul les personnes « beaucoup trop normales » (l.5) fantasment sur Paris. Dans la nouvelle de Guy de Maupassant, la narratrice « songeait à ces hommes connus dont les noms apparaissent à la première page des journaux comme de grandes étoiles dans un ciel sombre » (l.8-9), ce qui laisse comprendre qu’elle rêverait de briller elle aussi au sein de la société, elle qui vit une vie de banalité de son point de vue. Ces deux idées reflètent la superficialité des Parisiens, il faut être vu, être extravagant, être Paris où la vie nocturne est tentatrice, pour pouvoir exister comme le prétend ces documents.

        Pour conclure, les différents clichés que renvoient Paris ne sont qu’une facette de son vrai visage. C’est un train de vie décalé de la réalité, réalité qui est remplacée par un mode de vie luxueux, festif et superficiel que vie le vrai Parisien. Malheureusement, sa culture artistique et cinématographique s’écroule sous l’environnement nuisible du quotidien. Ce masque que porte Paris nous laisse malgré tout rêver quant à la richesse de la ville.

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