Corpus de textes sur la vision de Paris.

                                                           Français

 (p301 du livre,Thérèse Raquin)

Textes corpus p 313

La vision de Paris

TEXTE N°1 Balzac,le père Goriot

Vision de Paris en point de vue interne à travers le regard de Rastignac. Il est au cimetière et regarde au loin la ville avec admiration et envie . « presque avidement »il souhaite faire partie de ce monde parisien caractérisé par la richesse.plus ville perçue comme très peuplée(métaphore de « la ruche »)

TEXTE N°2  incipit de Thérèse Raquin;vision très négative du passage du pont -neuf dans l'incipit du roman.Aspect très sombre de cette rue,tout est caractérisé par la vieillesse et l'aspect insalubre des boutiques et de la rue.Point de vue omniscient avec une vision du passage à deux moments différents:l'été et l'hiver.

TEXTE N°3(page 303)  l'Education sentimentale.

Point de vue interne,Paris est perçu à travers le regard de Frédéric Moreau du haut de son balcon.Son attention est attiré par des détails qui ne mettent pas en valeur la ville(les égouts,les quais grisâtres).

Dans le dernier paragraphe,les rues de Paris dans lesquelles passe le personnage.Aspect très calme et presque désert qui esr mis en avant.

REPONSE REDIGEE :

Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits romanesque du 19ème siècle qui présentent chacun une vision de la ville de Paris.

Nous analyserons tout d'abord les points communs concernant l'image de la ville et puis nous montrerons quelles sont les différences

Dans l'extrait du Père Goriot de Balzac(texte 1) et dans celui de l'Education Sentimentale de Flaubert,(texte 3),Paris est vu a travers le regard d'un personnage en point de vue interne,respectivement Rastignac et Frédéric Moreau.

Dans le texte extrait de Thérèse Raquin (texte 2) et dans celui de Flaubert,l'image donnée de Paris n'est pas positive.En effet,le passage du pont-Neuf est décrit comme un lieu particulièrement sombre et insalubre,et cela aussi bien en été qu'en hiver.Frédéric Moreau regarde particulièrement de son balcon « les quais grisâtres,noircis par la bavure des égouts. »

La richesse de la capitale est par ailleurs soulignée par le regard de Frédéric Moreau et de Rastignac. Frédéric regarde en effet « la colonne de juillet qui resplendissait a l'Orient comme une large étoile d'or » et Rastignac est fasciné par les beaux quartier de Paris et il souhaite intégrer cette société.

Concernant les différences que l'on peut noter entre les textes,on peut voir que Paris apparaît comme une ville pleine de vie a travers la métaphore de la ruche dans le texte de Balzac alors que dans celui de Flaubert,Frédéric déambule dans des rues qui sont désertes en cette saison.Il se dégage de ce texte un sentiment d'ennui lié au fait que les parisiens sont absents.

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