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Analyse de la pratique professionnelle S5

Étude de cas : Analyse de la pratique professionnelle S5. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  1 136 Mots (5 Pages)  •  935 Vues

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ANALYSE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE - STAGE S4

Lieu de stage

Le Centre Hospitalier Le V propose un dispositif de soin et d’accompagnement. Il couvre une population de 700000 personnes, Il compte 689 lits d’hospitalisation à temps complet, 22 lits de médecine et 24 lit de SSR ?333 Places d’hôpital de jour, 417 places de CATTP et CMP. Cette offre s’organise en 9 pôles, dont 4 pôles psychiatriques polyvalents (le pôle centre en fait partie) et 5 pôles de psychiatrie transversaux.

L’accès aux soins en psychiatrie s’organise à partir des CMP du secteur de rattachement (commune ou arrondissement de domiciliation) sur prescription médicale.

Le patient

MR f est né en 199..., il est l’ainé d’une fratrie de 5 enfants dont un qui vit en famille d’accueil, parents divorcés depuis11 ans père alcoolique et violent.

Mr F est connu des services de psychiatrie carcérale depuis 2010. Il a été hospitalisé la première fois en SPDRE en février 2013

dans un contexte de première décompensation psychotique persécutoire et mystique sur un fond de personnalité psychopathique. Auparavant, des courriers

Monsieur F souffre de schizophrénie paranoïde (selon le dernier diagnostic) et son délire porte actuellement sur un projet de sortie rapide de l’hôpital, il envisage de vivre en foyer . Isolé socialement Il rejette la proposition de mise en place d’une mesure de protection type curatelle, pour l’aider à gérer ses revenus à sa sortie disant qu’il n’avait aucun problème à ce niveau.

Il ne perçoit pas encore l’AAH mais le dossier est en cours. IL a connu plusieurs périodes de détention pour des actes qui à chaque fois semblent liés à des contextes d’idées persécutoires intenses, délirantes et une grande intolérance à la frustration. Il est dans le déni de ses troubles massifs et est dans l’opposition active concernant toutes propositions de psychoéducation ou d’accompagnement social. Cependant il est possible d’établir une relation avec lui. Il maintient un discours magique sur sa sortie et parle de l’amour que lui porte sa petite amie avec qui il compterait se remettre.

Son cadre : surveillance du comportement, des angoisses, de l’alimentation, de l’hydratation et du sommeil. Pas de téléphone, pas de contact avec sa mère ni sa grand-mère, 1 heure de sortie matin et après midi et peut demander aux soignants d’appeler une fois par jour. Pas de visite, les vêtements sont autorisés.

Son traitement actuel est le suivant :

Risperdal 6 mg le soir / Parkinane / 5mg 1 cp par jour Valium 10 mg midi et soir si besoin

Il refuse tout autre traitement, il semble que la prise de ses médicaments soit effective et régulière.

La situation

Lors d’un entretien médico-infirmier auquel j’ai assisté en compagnie d’une infirmière, le psychiatre lui a proposé des séances de remise en forme physique. Il a rejeté la proposition disant qu’il ne veut pas faire de sport.

Les jours suivants j’ai essayé de revenir sur la proposition lors d’entretien informel qu’il me demande souvent, sans plus de résultats qu’auparavant.

La semaine suivante, à ma grande surprise Mr F m’interpelle dans le couloir et me montre qu’il a envie de bouger.

Fort de ce premier signe positif, je demande à l’équipe si je pouvais le stimuler en lui proposant de faire de la marche autour de l’unité. En discutant avec le psychiatre, celle-ci tempère mon enthousiasme en m’expliquant

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