Synthèse méthodologie

Méthodologie synthèse (2)[pic 1]

Le plan[pic 2]

Il faut rédiger la synthèse de façon à traiter des documents dans chaque partie. Il ne faut pas consacrer une partie à un seul et même document. On peut choisir un plan quand on a lu tous les documents et que l’on a rempli le tableau de confrontation. Un plan est composé de deux ou trois parties qui comportent deux ou trois paragraphes.

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1. Le plan analytique[pic 3]

C’est un plan qui analyse un phénomène et qui en distingue les constats (une définition, les éléments constitutifs), les causes (d’où vient ce phénomène ?) et les conséquences (ce que génère ce phénomène, les solutions qu’on peut y apporter).

Ce plan permet de rendre compte d’un phénomène complexe dans son ensemble. Ex : le chômage, le tourisme, la pollution…

Exemple d’annonce de plan : « En premier lieu, on fera une série de constats autour du chômage, ensuite, nous nous intéresserons à ses origines ; puis, nous en étudierons les effets ».

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1. Le plan thématique

C’est un plan qui regroupe les idées en fonction de domaines distincts, selon un classement spécifique.

Ce plan permet de traiter les dimensions différentes d’un même phénomène. Les parties sont mises

sur le même plan, elles ne sont pas basées sur un rapport logique comme dans le plan analytique. Ce plan comporte deux ou trois parties.

Ex de catégories que l’on peut trouver :

• Individuel/collectif
• Social/économique/psychologique
• Intérieur /extérieur
• Rural/urbain
• Occidental/oriental

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1. Le plan dialectique

Ce plan commence par présenter une thèse (la défense d’un point de vue, d’une idée), puis il présente l’antithèse (la défense du point de vue adverse) ; la troisième partie regroupe les idées qui dépassent l’opposition des deux parties, la synthèse.

Ce plan est particulièrement adapté aux corpus qui présentent des prises de position marquées autour

d’un même sujet.

Ce plan comporte obligatoirement trois parties.[pic 4]

Exemple d’annonce de plan : « Dans un premier temps, on abordera les arguments en faveur de la politesse ; ensuite, nous examinerons les raisons pour lesquelles tout le monde n’adhère pas à cette attitude et, enfin, on se demandera si ʺun bon usageʺ de la politesse pourrait être envisageable. »

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1. Le plan alternatif

C’est un plan binaire qui présente tout d’abord des arguments qui vont dans un même sens et, dans une seconde partie, les arguments contraires. Quand un corpus soulève une question avec prise de position, ce type de plan convient.

Ce plan ne comporte que deux parties.

Il faut éviter d’annoncer qu’on va développer une chose et son contraire (les plans « oui/non »). Exemple d’annonce de plan à ne pas faire : « Nous verrons d’abord pourquoi il faut se réjouir que la peine de mort soit abolie, puis nous verrons qu’il faut la rétablir ».

Préférez : « Nous étudierons d’abord les arguments des abolitionnistes puis ceux des partisans de la

peine de mort ».

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Le développement

• Le plan doit être facilement repérable. Il est composé de 2 ou 3 parties, composées elles- mêmes de sous-parties. On saute des lignes entre les parties. On va à la ligne entre les sous- parties.
• Chaque partie débute par une courte phrase d’introduction et se termine par une courte phrase de conclusion.
• Une transition est réalisée entre les parties. Il vaut mieux éviter les transitions style présentation (maintenant que nous avons vu cela, nous allons voir cela), il faut rester dans le sujet.
• Les idées des documents sont reformulées et synthétisées en début de sous-partie. On

déroule ensuite un fil qui reprend l’argument du point de vue des documents.

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