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Marcel Mauss, essai sur le don

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Par   •  26 Octobre 2017  •  Dissertation  •  811 Mots (4 Pages)  •  2 927 Vues

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Texte3 : Essai sur le don

Conclusion

Mauss Marcel, 1924, Conclusion (chap 4), Essai sur le don, France, PUF, p.213 à 241 .

        

        La nature de ce texte est le dernier chapitre issu d'un ouvrage qui se nomme Essai sur le don. Marcel Mauss est un ethnologue et sociologue du début du Xxème siècle. Il est considéré comme le père de l'ethnologie Française. Le quatrième chapitre se compose de trois conclusions concernant les observations rapportées et leur analyse par Mauss : des conclusions de morale, puis de sociologie économique et d’économie politique et, enfin, des conclusions de sociologie générale et de morale.

        Nous allons nous demander comment Mauss explique ces observations? Comment il les analyse?

        Dans un premier temps, nous verrons les conclusions de morales en citant quelques exemples. En second lieu, nous allons analyser les conclusions de sociologie économique en mentionnant le texte. Enfin, nous aborderons la dernière conclusion de la sociologie générale et de morale.

        D’abord, Mauss indique que nous pouvons observer dans nos propres sociétés que des choses ont encore une valeur sentimentale ou morale. Il ajoute que dans nos sociétés, également, le don non rendu rend inférieur. Il critique ainsi l’aliénation implicite à la production marchande, où la chose ne garde rien de son producteur, et où ce dernier reçoit un salaire inférieur à la valeur qu’il produit initialement. De plus, sa théorie sur le don permet de montrer en quoi il est normal de continuer à faire vivre un travailleur même lorsqu’il ne travaille plus. C’est- à-dire que le travail de celui-ci est initialement fourni en échange d’un gage (le salaire) derrière l’acte de fabrication ; le travailleur engage ainsi sa force de travail et produit une valeur permettant le profit de l’employeur, qui doit ensuite lui en rendre une partie. Le travail ne serait donc pas une simple marchandise que l’on échange ponctuellement, mais une part de soi que l’on investit dans une relation de don entre groupes, ici entre les classes sociales. Pour Mauss, il faut réintégrer une dose d’archaïsme dans nos sociétés modernes :

«Le système que nous proposons d’appeler le système des prestations totales, de clan à clan, celui dans lequel individus et groupes échangent tout entre eux constitue [...] nos sociétés se diriger»(Mauss,p. 220).

        Dans la section où il s’attarde aux conclusions de sociologie économique et d’économie politique, Mauss poursuit sa réflexion en remettant en question le cadre de l’économie utilitariste. Il montre que les échanges servent à établir des hiérarchies autant qu’à satisfaire à des besoins, en plus d’être un élément dominante : la richesse circulante donne une chance, un « mana » dépassant celui des autres. C’est-à-dire que plus il y a d’échanges transitant par notre personne ou notre clan, plus notre prestige social est grand. Mauss interprète ainsi le rationalisme et le mercantilisme comme ayant consacré les idées d’individu et de profit, et accuse ces courants de pensée d’avoir ainsi indiqué la voie à la créature théorique dont la rationalité n’est pas représentative du caractère irrationnel de la dépense chez les humains. L'auteur se prononce contre ce rationalisme irréaliste et cette apologie des intérêts individuels.

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