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Lecture analytique-Article philosophique de Dumarsais

Commentaire de texte : Lecture analytique-Article philosophique de Dumarsais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  718 Mots (3 Pages)  •  2 623 Vues

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Dumarsais est un philosophe grammairien de la fin du 17ème siècle jusqu'au milieu du 18ème siècle. Il faisait partie du mouvement du siècle des Lumières. Lors du siècle des Lumières, les philosophes avaient pour but de mettre en avant les savoir et les consciences des Grands de ce monde. Comme auteurs contemporains, nous pouvons évoquer Beaumarchais avec Mémoire de l'Académie des Sciences et Marivaux avec Les fausses confidences. Nous allons étudier un extrait d'Article philosophique de Dumarsais. Ce texte est un registre épidictique traitant le philosophe du 18ème siècle. Nous allons répondre à la problématique "Comment Dumarsais fait-il le portrait du philosophe du siècle des Lumières ?". Nous définirons la thèse de l'auteur et analyserons les arguments de l'auteur pour défendre sa thèse.

Dans ce texte, Dumarsais fait l'éloge du bon philosophe, du vrai, de manière explicite comme le démontrent les lignes 52-53 "Le vrai philosophe [...] qualités sociales.". Dans cette phrase, il fait un récapitulatif du bon philosophe après avoir exposé ses arguments. Il utilise la conjonction de coordination "donc" pour souligner sa thèse du bon philosophe. L'auteur se lance dans une argumentation pour soutenir sa thèse et commence dès la ligne 6 en opposant le philosophe chrétien comme le prouve "La raison est à l'égard du philosophe ce que la grâce est à l'égard du chrétien;" (l.6-7). Dans cette phrase, Dumarsais accumule deux procédés avec l'utilisation du parallélisme de construction et un raisonnement par analogie. Ces procédés accentuent le fait que le philosophe ne pense pas comme un chrétien; c'est-à-dire que la raison pour le philosophe équivaut à la grâce pour le chrétien. L'auteur affirme que les hommes ne réfléchissent pas tandis que les philosophes n'agissent qu'après réflexion. Cette indication est présente aux lignes 9 à 12 "Les autres hommes [...] précédé d'un flambeau.". La métaphore filée entre "les ténèbres", "passion" et "la nuit" augmente le fait que le philosophe doit apporter la lumière. La présence de l'antithèse entre "marchent dans les ténèbres" (l.10) et "marchent la nuit" (l.11) et le passage de la 3ème personne du pluriel "des hommes" (l.10) à la 3ème personne du singulier "il" (l.11) souligne le fait que le philosophe est un homme à part, qu'il n'y en a qu'un et qu'il n'est pas semblable aux autres hommes. Dumarsais insiste sur le fait que le philosophe ne croit qu'aux choses concrètes sans se laisser aller dans les préjugés. Dans la phrase "Il ne la [...] vraisemblance" (l.14 à 16), l'emploi du parallélisme de construction et de la négation restrictive "n' [...] que" (l.16) a un rôle amplificateur pour montrer à quel point les philosophe est lucide et exerce son raisonnement sans se laisser aller dans les préjugés. Il souligne de nouveau que le philosophe du 18ème siècle est un être d'exception comme le démontre "L'esprit philosophique [...] et ses soins" (l.19-21). Il fait une opposition entre le bien et le mauvais philosophe grâce à la conjonction de coordination "mais" pour accentuer l'exception du bon philosophe de ce

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