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Le survenant

Dissertation : Le survenant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Août 2022  •  Dissertation  •  997 Mots (4 Pages)  •  497 Vues

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Sujet de dissertation critique

Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Pour plusieurs personnages dans le roman Le Survenant, le nomadisme se présente comme une source de bonheur tandis que le sédentarisme entraine de la tristesse.  Premièrement, éviter une vie routinière et être ouvert d’esprit envers les inconnus sont des caractéristiques du nomadisme qui rendent Didace heureux. Au cours de l’histoire, Didace exprime de la joie quand il décide de se remarier avec l’Acayenne et lorsqu’il considère le Survenant comme son fils. Ces deux personnages sont des inconnus aux yeux des habitant du Chenal du Moine. Pendant la bataille avec Odilon, « [u]ne grosse joie bouillonnait en lui (Didace) avec son sang redevenu riche et ardent. […] Il retrouvait sa jeune force intacte : Didace, fils de Didace, vient de prendre possession de la terre. Il a trente ans. Un premier fils lui est né. » (p.113) En apprenant que le Survenant s’est battu avec le fils de Pierre-Côme, Didace retrouve la force de sa jeunesse. Le verbe « bouillonnait » souligne la joie du père quand il considère Venant comme son fils. Deuxièmement, rester au Chenal sans le Survenant cause grande peine pour Angélina. Elle dit d’ailleurs qu’« [elle] l’aurai[t] suivi pas à pas, comme son ombrage… comme Z’Yeux-ronds… » (p.201) Aussi, le narrateur externe nous donne un aperçu sur les sentiments de chagrin d’Angélina lorsqu’elle n’a pas pu accompagner le survenant sur sa route. « En proie à une insondable détresse, […] Elle pleurait avec tant de cœur que les yeux lui en brûlaient autant que si elle eût dormi dans l’ortie. » (p.198) L’angoisse que ressent la pauvre femme est décrite comme « insondable ». Cela met en évidence sa peine. De plus, la comparaison entre les brûlures des larmes et de l’effet d’une plante très irritante prouve qu’Angélina n’est pas satisfaite avec une vie sédentaire au Chenal du Moine. La seule chose qui pourrait la rendre joyeuse serait de partir avec le Survenant. Troisièmement, le survenant exprime de la joie à chaque fois qu’il parle de la route. Le narrateur externe, une fois de plus, nous révèle les sentiments de ce personnage. « Les mots titubaient sur les lèvres. Il était ivre, ivre de distance, ivre de départ. Une fois de plus, l’inlassable pèlerin voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route, des grands espaces, des horizons des lointains inconnus. » (p.187) La métaphore entre la « route », les « grands espaces » et le « vin » met en relief la joie du Survenant lorsqu’il part sur la route. Durant l’histoire, nous apprenons que boire est une des passions du Survenant, certains pourraient même croire qu’il a une addiction, ce qui amplifie l’effet de cette métaphore entre l’alcool et la route. (447 mots)

En conclusion, les lecteurs du roman Le Survenant pourraient assumer que le bonheur se trouve dans le nomadisme. En effet, plusieurs personnages sont heureux en menant une vie caractérisée par le nomadisme et les lieux dans l’histoire qui représentent le voyage et la mobilité sont décrite de manière positive. Le Survenant est le dernier roman du terroir, un courant littéraire créer durant une période où les Canadiens français ont craint la disparition de leur nation et de leur culture. Il serait intéressant d’analyser comment les autres œuvres interprètent le thème du nomadisme durant une période littéraire qui valorise beaucoup la famille, la vie rurale et la langue française. (108 mots)

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