Le portrait de Dorian Gray- Oscar Wilde

Le portrait de Dorian Gray- Oscar Wilde

« Il n’existe pas de livre moral ou immoral. Les livres sont bien ou mal écrits. Voilà tout. » O.W.

La beauté est-elle éphémère ? Non. La beauté n’existe pas. Ce sont les critères et l’importance que l’on accorde à une personne ou un objet qui l’on définit au fil du temps. Dans ce sens, la beauté se redéfinit constamment selon les mentalités de l’époque. Elle évolue avec le temps en même temps que notre âme. Ce livre m’a appris que l’âme et l’apparence sont indissociable. Il est bien triste de souhaiter ressembler pour l’éternité à un portrait reflétant une beauté momentanée. Je suis d’avis qu’il ne faut pas changer l’ordre naturel des évènements. Si une chose arrive c’est parce qu’il était écrit qu’elle devait arriver. Voilà pourquoi il est inutile de vouloir dévier son destin, même si l’on parvenait à modifier certains évènements la finalité restera toujours la même. Nous n’y pouvons rien.  

Cette théorie, Dorian Gray en a fait les frais. Par le souhait de rester éternellement à l’image de son portrait, au moment où il a été peint, monsieur Gray a scellé son destin. Oscar Wilde nous pointe du doigt le fais que nous récoltons inévitablement ce que nous semons. Dorian Gray était un homme bon, sage, jeune et beau.

 Il rencontra un jour Lord Henry, personnage fictif passionnant tant par son narcissisme et sa vision pessimiste du monde que par sa philosophie dans ses paroles. (Ex : « Les tragédies de la vie réelle se produisent souvent de manière si peu artistique qu’elles nous choquent par leur violence brutale, leur incohérence absolue, leur absurde absence de signification, leur manque total de style. Elles nous touchent au même titre que la vulgarité. Elles nous donnent une impression de pure force brute, ce qui nous révolte. Il arrive parfois, cependant, que nous rencontrions dans la vie une tragédie qui possède les éléments artistiques de la beauté. Si ces éléments sont véritables, le tout parle à notre sensibilité dramatique. Tout à coup, nous découvrons que nous somme plus les acteurs mais les spectateurs du drame. Ou plutôt que nous sommes les deux. Nous nous voyons jouer et sommes uniquement sous le charme du merveilleux du spectacle. »). Lord Henry a mesure qu’il se rapproche de Dorian Gray, exerce sur lui une influence consternante.

Au fil des pages nous découvrons un Dorian très influençable. Depuis la mort soudaine de Sylvie Vane, femme dont il c’était éprit quelque temps plus tôt, monsieur Gray sous les conseils de Lord Henry cacha tous lien entre lui et mademoiselle Vane. C’est à partir de ce moment que nous pouvons observer la « partie sombre » de ce jeune homme prendre le dessus sur son âme. Comme je l’ai dit plus haut, l’âme et le corps sont deux choses indissociables. Dans le cas de Dorian Gray, c’est son portrait qui gardera les marques de ses actes, crimes et souffrances, tandis que son corps restera à l’image initiale du portrait. Il prend la situation en premier lieu comme une bénédiction mais s’aperçoit assez rapidement que cela est une lourde malédiction qui le ronge au fil du temps de tout son être. Il poursuit sa vie entre richesses, soirée mondaine, sortie au « club » lieu très distinguer. Il voit de moins en moins son ami Basil Halward ( le peintre qui a réaliser le portrait).

...