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Commentaire littéraire Don jan

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Par   •  14 Septembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 239 Mots (5 Pages)  •  400 Vues

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Vaillant marina Seconde G°6      Comment de texte

                                                            Dom Juan 

        

        Dom Juan ou Le Festin de Pierre est une comédie tragique, écrite en 1665 par Molière. Cette œuvre a été inspirée du mythe créé par l’espagnol Tirso de Molina. Cette pièce théâtrale nous conte les aventures d'un grand aristocrate espagnol et de son fidèle serviteur, inspiré de la Comédia Dell Arte, Sganarelle. En pleine époque classique, Molière crée une pièce Baroque sur le sujet du libertinage. Dans notre passage de l’acte 3, Scène 1, Sganarelle et Don Juan viennent d’échapper à des poursuivants en se déguisant. Enivré par ces costumes, un débat sur l’existence divine prend place. Ce dialogue respecte-t-il les croyances de l’époque? Après avoir étudié les arguments d’un débat apologétique, nous analyserons les détaille d’une scène choquante pour les mœurs de l’époque.        

        

        Tout d’abord, nous pouvons constater que Sganarelle utilise des arguments illogiques pour défendre son raisonnement, on peut le voir alors son explication sur le domaine de la médecine « et il n’y a pas moins de trois semaines que j’en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux.» le terme « effet merveilleux» pourrait nous faire penser à une chose miraculeuse produite par la médecine. Mais notre valet se contredit sur les bien faits de la médecine par le vert suivant «non, il mourut» par ces simple mot «il mourut» Sganarelle nous montre un désaccord dans son raisonnement. Ce dernier nous fit remarquer lors de son discours que l’effet miraculeux pour lui était le fait suivant «il y avait six jours entiers qu’il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir d’un coup. Voulez-vous rien de plus efficace ?» par ces parole notre personnage dévoile son raisonnement par une contradiction totale du devoir de la médecine. Sans le savoir Sganarelle nous montre l’incompétence du médical, en voulant expliquer de son point de vue un acte réussît de la médecine mais cela produit l’inverse. Nous pouvons remarquer l’impuissance de la faculté face à la maladie « on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien» ces mots nous démontrent bien l’impéritie des médecins face à «l’agonie» de cet homme. Sganarelle cherche à émettre de la complaisance et prérogative au pouvoir de la science de la médecine mais face à son incompétence à tenir des discours aux arguments construit, structurer et composer le but rechercher produit une antithèse.

        Par conséquent, il n'est évident que notre personnage éponyme Don Juan face à l’incompétence de son valet en joue. Les réponses laconiques et stichomythie de notre personnage montrent une stratégie d’évitement de ce dernier. Don Juan utilise l’antiphrase pour répondre à Sganarelle « l’effet admirable» par ces simple mot, nous pouvons constater que notre personnage éponyme utilise l’ironie pour montrer son indifférence à ces paroles et soutenir ça première pensée sur la médecine au début de l’acte 1 «C’est une des grandes erreurs qui soient parmi les hommes.» Ce dernier tient un raisonnement péjoratif de la médecine, ce qui est tout l’antipode de Sganarelle. De plus, le raisonnement pragmatif de Don Juan est construit grâce à l’absurdité de la construction des arguments de Sganarelle.

         Toutefois, nous pouvons remarquer que Sganarelle pers le fil de son raisonnement face au réponse sèche de notre aristocrate. Mais voyons maintenant avec une lecture plus attentive du texte si la scène répond agilement et adéquatement aux mœurs de l’époque.

        L’intérêt du texte tient avant tout à démontrer les croyances de l’époque par le bien d’un débat de différentes classes sociales. Il apparaît que Sganarelle laisse la médecine pour démontrer l’existence divine « Mais laissons la médecine, où vous ne croyez point»Le débat proposé par Sganarelle, semble prendre suffisance par des réponses courtes et sèche comme «EH!» qui pourrait signifier l’agacement de notre personnage éponyme et «AH! AH! AH» qui renvoie au désintérêt. Ce dialogue est tenu par Sganarelle qui nous montre une insistance à l’énumération des points de croyance religieuse «l’enfer» ; «diable» ; «Ciel» ; «l’autre vie». Cette constance en obstination établit une manière de convaincre son maître de l’existence du démiurge, créateur du monde. On peut revoir cette ténacité à le convertir lors des paroles suivantes « voilà un homme que j’aurai bien de la peine à convertir » ces parole franc montre l’assiduité de son raisonnement. Mais l’émotion dans les répliques du valet «Le ciel» ; «l’enfer»... qui se voit par la tonalité polémique vis-à-vis de Don Juan dévoile une sorte de vision harcèlement auprès de son maître.

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