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Analyse du livre Despotisme démocratique de Tocqueville

Commentaire de texte : Analyse du livre Despotisme démocratique de Tocqueville. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  4 693 Mots (19 Pages)  •  798 Vues

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Vouteau Priscille                                                                                          

Andréa Mourot

C3

Le Despotisme Démocratique d'Alexis Tocqueville

Critique du Livre

Ce livre fût écrit par Alexis de Tocqueville, une jeune magistrat qui est chargé d'une enquête sur le système pénitentiaire américain dont il écrira avec la participation de Gustave de Beaumont livre Système Pénitentiaire aux États-Unis et de son application en France en 1833.  Il devient avocat à la Cour Royale de Paris, il fait paraître en deux volumes (1835 et 1840) son livre capital De la Démocratie en Amérique dont nous allons étudier la quatrième et dernière partie de son œuvre qui porte le nom Le Despotisme Démocratique. A travers cet ouvrage, Tocqueville va observer et analyser la société américaine et son système politique.

Tout d'abord, Le despotisme démocratique fût écrit au 19e siècle. Durant cette période, on distingue une date importante dans l'histoire de 1789, date à laquelle les États-Unis connaît sa première élection présidentielle, il va y avoir deux partis politiques soit les Fédéralistes qui désire un exécutif fort c'est-à-dire un rôle important du Président de la République au sein de la politique, ce partis politiques est composés d'aristocrates qui se méfient du peuple. Ils vont plutôt encourager le Royaume-Unis. Le deuxième partie politique correspond au Républicains qui est composés des petits propriétaires libres et égaux, ils désirent une forte liberté individuelle soit le droit à chacun d'agir librement sans encourir des mesures arbitraires ; ils se méfient du pouvoir central c'est-à-dire l’État. Durant la Révolution Française, ils vont soutenir les Français.

On constate que le livre à été écrit durant la présidence d'Andrew Jackson ( 1829 – 1837) soit le septième président que les américains aient connu. Andrew Jackson était un républicain désirant une liberté de condition soit la liberté d'un peuple qui se gouverne en pleine souveraineté, il rejoint donc l'idée du peuple, il est critiqué par Tocqueville qui le perçoit comme un « Esclave de la majorité », selon Tocqueville Andrew Jackson flatte les idées majoritaires de son époque, notamment la défiance vis-à-vis du pouvoir central et pour les mettre en œuvre parfois avec violence et au mépris des institutions ou du droit. Durant sa présidence, il y aura  des actes de violences provoqués par le chômage, l'animosité entre les protestants vis à vis des catholiques, de la place des Irlandais dans la société américaine, sur la question de l'esclavage et de la pauvreté. Il y aura 37 émeutes en 1837.  Jackson est aussi un président qui se laisse corrompre afin de permettre son influence politique , par exemple, pour détenir le contrôle de New York , il autorise S. Swartwat à détourner 125 000 dollars qu'il emportera dans sa fuite vers l'Europe ; mais aussi les États-Unis sont confrontés à la rivalité entre la France et le Royaume-Unis, c'est aussi une période où la démocratie naît et il va y avoir un questionnement sur la protection des individus de l'état démocratique. Durant cette même période où le livre à été écrit, l'Europe est dans une vague post-révolution Française ,en France c'est l'instauration de la Monarchie de Juillet au pouvoir soit une monarchie constitutionnelle avec pour roi Louis-Philippe Ier. Le régime politique repose sur le suffrage censitaire qui donne le pouvoir à la petite partie la plus riche de la bourgeoisie.  

Ainsi nous allons étudiés la conception de Tocqueville dans son écrit.

Dans un premier temps, au sein du chapitre premier, Tocqueville explique la démarche qu'il compte établir dans son livre. L'objet de ce livre est de comprendre cet engouement pour la liberté de condition du peuple.

Tocqueville explique que c'est l'égalité qui rend les hommes indépendants, ils agissent selon leur volonté . Cette indépendance dont ils bénéficient dans leur quotidien les pousse à voir de manière négative toutes les formes d'autorité, ce qui leur suggère donc d'aimer la liberté politique, on constate que le temps évolue et la société se tourne vers des institutions libre. Tocqueville utilise l'expression de «  pente naturelle » afin de dire que les hommes se dirigent vers des instituions libres, le fait d'utiliser le mot « pente » cela peut vouloir dire aussi que l'Homme emprunte un chemin risquée et difficile en se dirigeant vers des institutions libres. Lorsque Tocqueville utilise l'expression « instinct primitive » c'est ainsi pour dire qu'en premier lieu, l'Homme sera attiré par celui dont il a élu Chef et dont il pourra contrôler les actes et les décisions. L' Homme serait donc attiré par l'égalité des conditions mais cela peut effrayer d'autres, soit les grands Hommes de l'époque tel que les politiciens, on peut constater qu'à l'époque ces même grands Hommes ne seraient pas intéressés par l'égalité de condition qui pourrait se montrer comme un frein à leurs carrière, car dans une société où il n'y aurait pas d'égalité de condition, il y aura tout un processus de dominant/dominés dont les dominants seraient toujours valoriser, auront le monopole de la société tandis que les dominés serait condamner à subir le monopole de l'élite. L'égalité des conditions serait donc une bon moyen de permettre à chacun d'exprimer son opinion politique mais aussi d'avoir les mêmes chance que n'importe qui de connaître une ascension sociale. Mais dans son ouvrage, Tocqueville est dû côté des grands Hommes de l'époque, il considère que l'égalité des conditions est une forme d'anarchie car elle peut être plus dangereuse dans les pays démocratique que les autres. On peut constater ce fait dans nos sociétés actuelles, de nos jours il y a des sociétés qui ont connu un désir de démocratie, d'égalité de condition mais cela à aboutit à une anarchie et à la montée de partis extrême au sein du pouvoir. Par exemple, dans le cas des révolutions du Printemps Arabe dans les sociétés du Moyen-Orient, on constate ce que ce sont des sociétés qui étaient sous des régimes dictatoriales, le peuple désiraient un régime démocratique, il y a eu des manifestations, ce qui a provoqué des guerres civiles, mais à la suite de ces manifestations, il y a eu une montée des partis extrémistes religieux au pouvoir, ce qui a aggravé la situation politique du pays car on constate que ces pays sont loin de l'idée d'une démocratie.

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