LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Je vis, je meurs Louise Labé

Commentaire de texte : Je vis, je meurs Louise Labé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  596 Mots (3 Pages)  •  2 980 Vues

Page 1 sur 3

>> Je vis, je meurs... , Louise Labé <<

-Louise Labé (1524-1566) est une poétesse française ; elle est issu d'un milieu bourgeois Lyonnais.

-Au XVI siècle, l'amour devient un thème prédominant dans la poésie.

-Femme d’exception dans la mesure où les auteurs de sexe féminin sont encore rares à cette époque. 

-En 1955, elle publie ses recueils Débat de folie et d'amour et Élégies et sonnets dont est tiré le sonnet Je vis, je meurs.

- Problématique : En quoi peut-on dire que Louise Labé rend compte de la puissance de l'amour ?

I. UN SONNET LYRIQUE

a) Omniprésence de la première personne du singulier

  • pronoms personnel sujet : anaphore, "je" x13 → réaffirme à chaque vers l'identité du narrateur.
  • Pronoms personnel objet : "me"(v.1,11,14)
  • pronoms possessifs : "mon"(v.13,14), "ma"(v.12) → poème centré sur l'indidivdu.

b) L'exaltation des sentiments

  • sensations physiques provoquées par l'amour:

- la chaleur : "me brûle"(v.1) "chaud extrème"(v.2).        -le sec : "je sèche"(v.8).

- le froid : "froidure"(v.2).                                -le mou : "trop molle"(v.3).

- -le mouillé : "me noie"(v.1), "larmoie"(v.5).

- le dur : "trop dure"(v.3).

  • Sensations négatives : "me brûle et me noie"(v.1), "douleur"(v.10), "malheur"(v.14) → illustre une souffrance.
  • Jeu lexical : "dure"(v.3) soit le présent du verbe "durer", soit l’adjectif qualificatif "vie […] dure" qui associe ainsi le temps et la souffrance.
  • Registre élégiaque : "j'ai grands ennuis entremêlés de joie"(v.4).

c) Un thème phare, l'amour

  • structure en énigme : on s’interroge sur la nature du mal → réponse vers 9 c'est l'amour.
  • Le terme ici apparaît sous la forme d’une allégorie → un topos, un lieu commun.
  • personnification : "Amour"(v.9) → écrit avec une majuscule.
  • Amour source des émotions : "me mène"(v.9).
  • Verbes mortifères : "je meurs" associé à "brûle" et "noie" → évocation de son côté funeste + dimension dangereuse et fatale.
  • verbes et adjectifs de modalisation : "penser"(v.11), "crois"(v.12), "certaine"(v.12), "désiré"(v.13) → expriment l’illusion causée par l'amour.

II. LA PUISSANCE DE L'AMOUR

a) La dualité de la passion amoureuse

  • amour extrême symbolisé par les contradictions que l'on retrouve tout au long du poème.
  • Séries d'antithèses : "vis/meurs"(v.1), "brûle/noie"(v.1), "chaud/froidure"(v.2), "ennuis/joie"(v.4) → témoignent de la souffrance et de l'imprévisibilité des tourments du narrateur.
  • Hyperboles : "extrêmes"(v.2), "à jamais"(v.7), "trop/trop"(v.3).
  • Parallélismes de construction :  "tout en un coup "(v.5-8) → incohérence de l'amour.
  • Parataxe : enchaînement d'idées sans liens logiques → incohérence de l'amour.

b) La confusion de la poétesse

  • les sujets se confondent : la vie se mêlent à la mort "je vis, je meurs"(v.1).
  • Les sujets se mêlent : l’instantanéité et l'éternité "tout à coup/à jamais"(v.7-8) → le narrateur se perd dans sa passion.
  • Inversion des sujets : au début le narrateur est sujet "je vis..."(v.1) puis l'amour prend le dessus "me remet"(v.14)→ elle devient sujet et ne se maîtrise plus.
  • Absence de conjonction de coordination "je vis, je meurs"(v.1) → frustration de la poétesse.
  • "me mène"(v.9) → elle ne suit plus de chemin et est plongée dans une grande confusion.

c) La portée universelle du poème

...

Télécharger au format  txt (3.8 Kb)   pdf (148.9 Kb)   docx (570.9 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com