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Faut-il voyager pour être heureux?

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Par   •  18 Mars 2023  •  Dissertation  •  908 Mots (4 Pages)  •  1 619 Vues

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DEVOIR 4 : CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

Voyager, le temps d’un week-end ou lors de vacances, découvrir d’autres paysages, d’autres cultures, un rêve pour certains, une réalité pour d’autres, mais aussi une épreuve compliquée lorsque nous n’apprécions pas le changement. En effet le voyage peut être extraordinaire pour les férus d’aventures et de nouveautés, cependant il peut être mal vécu pour des personnes casanières qui ne supportent pas d’être loin de chez eux.

Alors, faut-il voyager pour être heureux ?

Dans un premier temps, nous verrons que le voyage peut rendre heureux lorsque nous apprécions la nouveauté et la découverte de nouveaux horizons. Dans un second temps, nous expliquerons que le voyage n’est pas une source de bonheur pour tout le monde.

 

Les voyages, font rêver bon nombre de personnes, que ce soit pour un week-end en bord de mer ou encore des vacances à la montagne. Certains ont même besoin de quitter leur pays pour se sentir vivre.  La soif de découverte et de nouveauté racontée par Stendhal dans son roman intitulé « Rome, Naples et Florence » écrit en 1826 nous laisse imaginer qu’il faut voyager pour être heureux. Il utilise le terme « extase » pour illustrer son état de bonheur lors de son voyage. En 1913 Blaise Cendrars confie dans « La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » ne pas en avoir assez lors de son périple à Moscou. En effet, il dit « J’étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours », la répétition de ce qu’il découvre intensifie l’impression de ravissement devant tant de nouveautés. Nous nous rendons compte à quel point il est satisfait de voyager et nous imaginons sans mal que pour lui rien ne vaut le voyage pour être heureux. De nos jours, cette envie de découvrir le monde et ses richesses est amplifiée par le phénomène des réseaux sociaux, notamment Instagram. Ce réseau permet de poster des photos et des vidéos, et de nombreux voyageurs partagent leurs voyages au travers de cela. Les agences de voyage utilisent d’ailleurs de plus en plus les réseaux pour faire leur publicité, et les compagnies ferroviaires et aériennes en font autant. Le trajet en lui-même nous offre parfois la possibilité de découvrir des paysages encore inconnus pour nous. Lorsque celui-ci se fait en avion nous découvrons les paysages vus du ciel, nous avons la sensation d’être au-dessus de tout, cela peut même suffire à rendre les gens heureux. Les voyages en train nous permettent également de voir de nouveaux paysages lors d’un premier voyage, Edward Hopper l’illustrait parfaitement dans son huile sur toile « Compartment C, car 293 » peinte en 1938. Nous remarquons par la fenêtre un coucher de soleil au-dessus d’un pont. Aujourd’hui c’est en regardant le compte Instagram de la SNCF ou en suivant les comptes de voyageurs réguliers que nous pouvons admirer les paysages. Cependant, les voyages ne font pas rêver tout le monde.

 

Changer ses habitudes, se retrouver dans un lieu inconnu, cela peut angoisser certaines personnes ou tout simplement ne pas les intéresser. Les voyages ne sont pas vécus de la même façon pour tout le monde et ne rendent donc pas forcément les gens heureux. Un voyage peut être imposé, les obsèques d’un proche qui ont lieu loin de notre domicile par exemple. Nous pouvons imaginer que c’est la raison pour laquelle la femme du tableau de Edward Hopper voyage puisqu’elle est entièrement vêtue de noir. Nous pouvons aussi imaginer que des personnes atteintes de peurs telles que la claustrophobie ou encore l’agoraphobie ne trouvent pas leur bonheur dans le voyage. Nous pouvons également nous sentir mieux chez nous pour des raisons plus personnelles et ne pas avoir l’envie de voyager. Guy de Maupassant narre cet état d’esprit dans « Les sœurs Rondoli », en 1884. Comme il l’explique nous pouvons trouver un certain inconfort lors des voyages, il dit même que « Les nuits en chemin de fer (…) sont à mon avis de détestables commencements pour une partie de plaisir ». Le fait de se retrouver dans un lieu inconnu ainsi que la solitude dont il parle également peuvent nous empêcher de trouver de la joie en voyageant. En effet, nous aimons plutôt voyager entre amis, en couple ou en famille, même si certains apprécient cette solitude. La peur de l’inconnu lorsque nous sommes seuls est d’autant plus grande, toutes nos habitudes sont modifiées et cela peut créer une certaine angoisse. De nos jours, le confort fait partie de notre quotidien, notre maison, quand nous le pouvons, est équipée de tout ce qui nous apporte du bonheur. Que ce soit une bibliothèque bien garnie, un écran plat dernière génération ou encore un lit d’un confort incomparable. Et parfois notre foyer nous apporte tout ce qu’il nous faut pour être heureux, nous n’avons donc aucunement le besoin ni l’envie de voyager pour l’être.

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