Faut-il rêver pour être heureux ?

« Faut-il rêver pour être heureux ? »

Rêveurs anonymes, rêveurs célèbres, tout le monde rêve. Le rêve peut être défini selon différents axes. Le premier aspect du rêve c’est ce qui de passe quand on dort, une manifestation psychique pendant les phases de sommeil l’inconscient domine, c’est là que se situe toutes nos pulsion et nos fantasmes. Le deuxième aspect du rêve, c’est la « rêverie » ou « le rêve éveillé ». Lorsqu’on laisse l’imaginaire prendre le dessus. C’est également là que ce créer les créations artistique. Enfin, la dernière définition que l’on peut attribuer au rêve, c’est le rêve dans le sens d’idéal. Mais cette part d’idéologie est souvent opposer à la réalité. Le fait « d’être heureux » passe par la notion de « bonheur ». C’est-à-dire être dans un état de complète satisfaction. On peut se demander si c’est deux notions sont liées, si il faut rêver pour être heureux. Pour y répondre nous verrons dans un premier temps le rêve est dans une certaine mesure nécessaire et qu’il permet d’être heureux, puis, nous nuancerons ce propos en démontrant que le rêve peut s’opposer à la réalité et être décevant.

Le rêve est d’une certaine façon « nécessaire » et permet d’être heureux.

Rêver peut être perçu comme une nécessité. En effet, rêver c’est se libérer d’une certaine façon. En effet, puisque l’on ne contrôle pas ses rêves, c’est l’inconscient qui s’exprime. De plus, comme Sigmund FREUD l’expose, le rêve est une illusion et la réalité une vérité. Toutefois, la réalité est trompeuse et la seule vérité c’est nous même, c’est ce qui se traduit de notre imaginaire. Le psychanalyste pense que pour comprendre la nature humaine, il faut comprendre les rêves, et que toutes lectures de fiction, tel que les contes, tend à développer l’imaginaire et les rêves et ce puisque le texte n’impose aucune limite. Les contes de fées par exemple sont la première approche avec le monde de l’imaginaire. En effet, puisque l’inconscient est un déterminant puissant du comportement, le rêve est donc nécessaire. De plus, comme le tableau de PICASSO « Le rêve » met en avant, le fait de rêver est un relâchement du corps mais aussi de l’esprit. On est alors dans un sentiment de bonheur tant sur le plan physique que sur le plan mental puisque dans le rêverie on laisse son esprit aller, sans aucune contrainte.

Rêver est également une forme d’évasion, où l’on peut montrer qui l’ont est. C’est le cas en particulier pour les artistes. Ici, il y a un réel besoin d’extériorisé ce que nous sommes en nous même, et l’art, sous n’importe laquelle de ses formes (peinture, sculpture, mais aussi littérature et cinéma) est le meilleur outil pour parvenir à cela. Les tableaux « Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une grenade, une seconde avant l’éveil » de DALI et « Le rêve » de ROUSSEAU sont des peintures qui incarnent les rêves. Ils mettent en scène une certaine forme de liberté, délivré de toutes contraintes de la réalité qui permettent aux peintres de se défaire de leurs pulsions et ce sans aucunes arrières pensées et retenue. On y retrouve une idée de plénitude, d’abandon. L’art est alors vu comme un bon moyen de faire parler son inconscient, et d’ainsi pouvoir être pleinement heureux.

Enfin, rêver peut être vu comme l’idée d’avoir un rêve, un objectif à atteindre. En effet, dans un sens rêver permet de nous fixer des objectifs, des buts à atteindre. On peut même penser que sans rêves, nous ne réussirions sans doute pas grand-chose. Cela nous permet de nous donner de la volonté. Avoir des objectifs et avancer dans leur direction permet aux personnes de se sentir évoluer, d’avoir un sens à leur vie. Et lorsqu’elles fonctionnent comme ça, elles sont plus heureuses. Ainsi, avoir des objectifs permet de donner du sens à la vie et le sens est très important dans la notion de bonheur. C’est pourquoi avoir des objectifs permet d’être plus heureux. A travers les rêves, on cherche du changement. L’exemple le plus parlant est celui de « l’American Dream » (le rêve américain). Dans le Déclaration d’Independence de l’Amérique de 1776, il est dit « […] ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ». Ainsi, le rêve américain à attirer beaucoup d’étranger

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