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Travail bio montmorency

Étude de cas : Travail bio montmorency. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2023  •  Étude de cas  •  1 947 Mots (8 Pages)  •  297 Vues

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Rachel Tahir

Barème succession végétale

Présenté à Madame Ariane Lavoie

Évolution du vivant

Groupe 610

Collège Montmorency

Pour le 27 octobre 2022

Problèmes et hypothèses

  1. Après l’abandon d’un champ cultivé, diverses plantes s’établissent. Est-ce que l’établissement et le développement des espèces arborescentes sur un tel site de la région de Montréal (Boisé Papineau à Laval) se fait au hasard ou observe-t-on une certaine séquence, et si oui laquelle?

Lors de l’abandon d’un champ cultivé, l’établissement ainsi que le développement des espèces arborescentes sur un tel site de la région de Montréal (Boisé Papineau à Laval) se fait selon une certaine séquence (succession écologique). Les espèces arborescentes vont se développer et se succéder selon leurs préférences écologiques. L’établissement et le développement des arbres se font en fonction de différents facteurs. Dans ce cas-ci, c’est l’ombre. Le développement se fera selon cet ordre : les intolérants domineront la forêt étant donné leur croissance plus rapide. Par la suite, c’est au tour des intermédiaires puisqu’ils sont en plein milieu (une croissance moyenne pour une tolérance moyenne). Dernièrement, ce sont les tolérants qui domineront la forêt étant donné leurs besoins en lumière plus faible. Ils seront les derniers à dominer sur la succession végétale puisqu’ils ont une croissance lente, mais une fois établies, ils resteront dominants jusqu’à la prochaine perturbation.

  1. Dans quel site (Stade I, II ou III) retrouvera-t-on la plus grande diversité spécifique (c’est-à-dire le plus grand nombre d’espèces différentes d’arbres)? Justifiez votre hypothèse.

La plus grande diversité spécifique se retrouvera au stade 2, car c’est à ce moment précis qu’il y a le plus d’espèces vivantes. C’est le moment où il y aura le plus de changement, parce qu’auparavant, c’étaient les êtres intolérants qui dominaient sur le terrain se sont fait écrasés par les intermédiaires et les tolérants. Tel que mentionné, c’est à ce moment-là que tous les êtres seront présents et auront suffisamment grandi, soit du plus tolérant au moins tolérant. Ce choix semble le plus logique, car au stade 1, on ne retrouve pas encore d’espèce tolérante étant assez dominante, et au stade 3, on ne retrouve plus les intolérants qui se sont fait anéantir.

  1. Quel site devrait se rapprocher le plus du climax? Justifiez votre hypothèse en expliquant la notion de climax en écologie forestière.

Le site qui se rapproche le plus du climax est celui du stade 3, car il est doté d’une forêt mature où les arbres sont plus âgés (soit de 150 à 200 ans). Les autres sites pourraient également être des forêts climaciques, mais le plus propice, est celui du stade 3. Le climax se définit par le fait de la repousse arborescente qui se fait dans les mêmes espèces que l’espèce arborescente dominante. Il faut donc que la forêt soit stable, et il faut des centaines d’année pour qu’elle le soit. Donc, le fait que la forêt soit âgée de 150 à 200 ans, montre que c’est le choix le plus évident

Tableau 1 : Diversité des stades survenant à trois différents stades de la forêt pendant la succession végétale en fonction de la pertinence et de l'identification de la communauté végétale.

Variable

Stade I

Stade II

Stade III

Nombre d'espèces DHP > 2 cm

 

 

 

Intolérantes à l'ombre

4

4

0

Intermédiaires à l'ombre

1

5

2

Tolérantes à l'ombre

0

4

2

Total

5

13

4

Indice de diversité de Shannon

1,33

1,35

1,11

Association végétale

Peupleraie à frêne rouge de Pennsylvanie

Érablière à hêtre à grande feuille

Hêtre à grande feuille

[pic 1]

FIGURE 1 – Densité (nombre d’individus/hectare) d’arbres matures, de gaulis ainsi que de semis, classée par classe DHP (diamètre à hauteur de poitrine en cm) de trois espèces ou feuillus évaluer dans trois sites de forêts différentes et d'âges différents à Bois Papineau, Laval (Québec) à l'automne 2019. Semis : hauteur < 30 ; Gaulis : hauteur > 30 cm et DHP < 2 cm.

DESCRIPTION DES RÉSULATS

STADE I

Les résultats montrent que dans cette forêt de 43 ans, seuls les peupliers (Populus tremuloides et Populus grandidenta) et les érables (Acer saccharinum et Acer rubrum) ont un DHP supérieur à 2 cm, c’est-à-dire que les Hêtres (Fagus grandifolia) sont exclus du groupe. Ainsi, les résultats observés indiquent que la densité de peupliers domine la forêt de 70 % avec une population de 800 arbres comparativement à une population de 333 individus pour ce qui en est des Érables. (Figure 1).

Chez les Érables, seuls 333 arbres avec un DHP supérieur à 2 cm et inférieur à 10 cm sont présents (que de petits érables sur ce site). Pour ce qui en est des Peupliers, représentent des individus à plusieurs intervalles de DHP. La plupart des peupliers varient de 2 à 10 cm avec 533 arbres, suivis d’un DHP entre 30 à

40 cm avec 200 arbres et enfin, la densité la plus faible, 67, avec un DHP de 20 et 30 cm. Il y a un arbre à livres. (Figure 1). En gros, les petits arbres (2-20 cm DHP) se composent d’un tiers d’Érables et les deux autres tiers contiennent des Peupliers. Aussi, les seuls grands arbres (DHP > 30 cm) au stade 1 ne sont que des peupliers.

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