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Molière, Dom Juan

Compte rendu : Molière, Dom Juan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2020  •  Compte rendu  •  719 Mots (3 Pages)  •  540 Vues

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À cette époque, l’aspect de la religion était très présent au sein des familles, car cela dictait leurs conduites et leurs valeurs. Dans les pièces de Molière, celui-ci dénonce les vices de son temps, tels que l’hypocrisie et l’infidélité, qui sont deux des pires péchés capitaux et dont Molière fait l’usage dans sa pièce Dom Juan. Publiée en 1665, cette oeuvre relate la relation ambivalente de Sganarelle envers son maître, Dom Juan. À l’aide de l’extrait de « Un grand seigneur méchant homme », afin de démontrer cette relation, la première partie de l’analyse portera sur le fait que Sganarelle éprouve du mépris pour son maître et dans la deuxième partie qu’il éprouve également de l’admiration pour lui.

Pour débuter , Sganarelle éprouve du mépris pour son maître, Dom Juan. Dans cet extrait, Sganarelle tente de peindre un portrait peu flatteur de son maître. Le mépris de la religion pour Dom Juan vient aussi avec la vie de débauche, selon Sganarelle. Puisqu’il compare son maître avec deux caractéristiques sous la forme de la  déchéance : « un pourceau d’Épicure » et « un Sardanapale» (ligne 23). Épicure un philosophe grec prônant la connaissance du monde par les sens et la recherche des plaisirs sensuels qui a pour effet de  procurer le bonheur. De plus, dans ces années-là, les ennemis voyaient ça comme une façon d’initier le monde à la débauche. Pour ce qui est de Sardanapale, roi d’Assyrie il est célèbre pour ses débauches. C’est pourquoi  ces deux comparaisons riches en sens démontrent un maître peu élogieux. Également, la débauche de Dom Juan est aussi marqué par une cruauté sans limite par l’utilisation d’un adjectif et d’un nom : « méchant homme» (ligne 38). En outre, la débauche est aussi soulignée par l’infidèlité de Dom Juan.  En fait, Dom Juan n’arrive pas à rester fidèle avec une seule femme comme le démontre cette énumération :« Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui » ( ligne 29-30). Aussi, le mépris de la religion est bien représenté par l’aspect du dévergondage, car il ridiculise l’aspect du mariage en épousant plusieurs  femmes comme le démontre cet extrait : « Tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse : crois qu’il aurait plus fait pour sa passion et qu’avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat » (ligne 25 à 27). Ainsi, selon  Sganarelle, son maître peut se lier à n’importe qui, ce qui fait le portrait de débauche de Dom Juan.

En second lieu,  Sganarelle ressent de l’admiration envers son maître, Dom Juan. Dans le texte, Sganarelle, malgré son ressentiment à l’égard de son maître, a également de l’admiration pour lui. Effectivement, dans la tirade, Sganarelle ne peut cacher son envie d’être comme son maître. En d’autre mots, il aimerait avoir autant de conquêtes que Dom Juan. Dans sa description de son maître, on peut voir une sorte de jalousie de la part de Sganarelle dans cette hyperbole «et si je te disais le nom de toutes celles qu’il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir » (ligne 30 à 32). De plus, lorsqu’il mets en évidence la méchanceté de Dom Juan, il emploie une antiphrase : « un grand seigneur méchant homme » (ligne 38) qui témoigne que même s’il condamne le comportement de son maître, il cache néanmoins une profonde admiration envers lui. Enfin, la manière arrogante avec laquelle Sganarelle émet ses propos à Gusman démontre qu’il essaie de se mettre à la place de Dom Juan en jouant au maître. Bref, par l’entremise de ses preuves, Sganarelle éprouve une certaine fascination envers son maître, Dom Juan.

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