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Travail créatif d'histoire au lycée

Fiche de lecture : Travail créatif d'histoire au lycée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2021  •  Fiche de lecture  •  2 147 Mots (9 Pages)  •  296 Vues

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Lucas darona 2nde8

Michel-Ange,

rival de Léonard De Vinci

 et créateur du plafond de la chapelle Sixtine.

        Je me prénomme Michel-Ange, de mon vrai nom Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni. Né le 6 mars 1475 à Caprese, en République de Florence. Je fus une grande personne de mon temps, j’étais principalement connu pour mes sculptures et mes peintures mais j’étais aussi un poète, un architecte et un urbaniste de talent.

Pour la plupart des gens ma vie se résume à mes œuvres tels que « La Pietà », la « Création d’Adam » ou encore « David », ma sculpture la plus célèbre. Mais pour moi les points les plus importants et intéressants de ma vie sont ma grande œuvre et fierté, le plafond de la chapelle point, est ma légendaire rivalité avec Léonard De Vinci qui cette fois-ci, m’anima durant presque toute ma vie.

Je vais vous compter ces deux histoires en commençant par notre première rencontre et la suite e y mêlant cette œuvre-d’art qu’est la décoration qui orne le haut de la plus belle chapelle du monde.  

C’était à Florence au tout début du XVIème siècle, en 1504, nous y avions été appelé pour représenter deux fresques au cœur du Palazzo Vecchio, l’hôtel de la ville. Elles devaient représenter deux des grandes batailles qui ont fait sa puissance. Lorsque je vis De Vinci, il me paraissait agréable et, un génie tout comme on me l’avais décrit. Lorsque nous entamâmes notre première discussion nous remarquâmes que nous avions beaucoup de points communs. Lorsque nous passâmes a l’élaboration des fresques, nous découvrîmes que malgré nos ressemblances, notre manière de travailler était très différente, nous étions alors en désaccord mais nous arrivâmes à nous entendre. Il se mit à me parler de sa façon d’envisageait le lien social et la création et l’art. C’est à partir de ce moment que notre rivalité pris forme, lui qui assujettissait l’art à la science et moi qui privilégiais l’esthétique et les volumes, notre désaccord et notre envie de prouver à l’autre qui avait raison nous avait empêché de travailler correctement.

En réfléchissant, je me dis finalement que nous aurions pu et du nous épauler au lieu de nous affronter. En outre  l’Humanisme en perdit beaucoup. Nous continuâmes la préparation de ces fresques, jusqu’en 1506, en février exactement, où nos différences prîtes le dessus. eux qui nous mena à l’abandon de ce projet à cause de notre égoïsme commun. Tous les deux agacés, nous devînmes les rivaux légendaires que décrit l’histoire. Plusieurs questions me vinrent alors à l’esprit ; « Que pensait-il de moi ? », « Me détestait-il ? », car moi oui, « Comment était-il arriver à penser cela de l’art ? ». Lui qui était un savant courtisé des rois, et moi un titan plébiscité par les papes, nous étions destinés à nous revoir maintes fois et à évoluer par notre rivalité et nos talents.

Deux ans après cet évènement, en 1508, j’avais entamé une œuvre extrêmement importante, et qui allait me demander quatre années de ma vie ; le plafond de la chapelle Sixtine. J’avais été appelé par le pape Jules II, au début de son pontificat. Cette fresque allait remédier aux dégâts engendrés par la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia. Ces travaux voisins avaient menacé l’équilibre de la chapelle en 1504, une longue fissure avait causé des dégâts tellement importants que le pape m’avait chargé de refaire la décoration. La chapelle Sixtine mesure 40,5 mètres de long sur 14 mètres de large, la voûte, qui s’élève à 20 mètres de long, déploie une surface de 1000 mètres, les travaux allaient s’annoncer long.

 Maestro dell’Annunciazione Gardner avait orné la voûte d’un ciel bleu constellé de petites boules de cire dorées qui, collées sur la peinture, représentaient les  étoiles, ce type de décors, étant assez simple à réaliser, ils étaient fréquemment utilisé dans les chapelles contemporaines. Le nouveau programme du pape en 1506, fut retardé pour plusieurs raisons, et l’une d’elles était que je me prétendais sculpteur et non peintre, ce qui était vrai pendant un temps. Voulant représenter une image religieuse, et notamment les douze apôtres, je fis intervenir mon ami florentin Giuliano da Sangallo, un architecte très doué qui réussit à me faire signer le contrat pour leur représentation.

Pourtant après avoir commencer, je jugea ce sujet trop pauvre.

Je passa plusieurs jours à réfléchir au côté des théologiens de la cour papale. C’est alors qu’une idée me traversa l’esprit ; la conception de neuf scènes centrales inspirées du néoplatonisme, elles allaient représenter les épisodes de la Genèse. Elles commençaient donc par la « Séparation de la lumière d'avec les ténèbres », se poursuivent par la célèbre « Création d’Adam » et est suivies de la « Tentation » et d’autres épisodes.

Enthousiaste, je commença la réalisation de cette œuvre d’art avec six aides,  mais après une semaine, je fus déçu par leurs essais imparfait. Étant perfectionniste et irascible, je m’en sépara et ne garda qu’un seul apprenti qui confectionnait mes couleurs. J’avais aussi un maçon qui était chargé de préparer des enduits de fresques sur lesquels j’allais appliquer des tonalités acides comme le jaune citron ou le vert menthe.

Le 23 août 1510 la première moitié de la voûte était achevé, je décida de redoubler d’effort pour finalement terminer les travaux le 29 octobre 1512.

Finalement, elle reçu un jeu complexe de voussures qui était au finale plus élaborée que ce que j’avais prévu. La voûte fut structurée en six demi-lunes verticales, situées au dessus des fenêtres latérales. On y trouve des pendentifs qui séparent et définissent des intrados triangulaires et concaves au-dessus des lunettes. Au-dessus d’eux, la voûte se faisant presque plate, j’y conçus une architecture trompe-l’œil. D’autres procédés bien compliqués comme l’utilisation de thème iconographique, l’accentuation de la division de l’espace influé par Melozzo da Forli ou encore de nombreuses allusions à Dieu et à la religion mais ceux-ci sont trop longs à raconter et parfois inintéressants pour une personne qui n’est pas passionné d’art. Elle fut donc inaugurée le 31 octobre 1512. Malgré mon génie et mon travail incroyable le pape et l’Église avait des soupçons sur mon  orientation sexuelle. Étant homosexuelle je devais le cacher car pour la religion ce n’est pas naturel et donc un pêché grave. Malgré nos fréquentes disputes, le pape était un bon ami et j’éprouvais un profond respect envers lui.

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