Theophile Gauthier

Antoine Hoff 1iere5

 France, à la fin du 19 -ème siècle s’oppose deux mouvements littéraires : le classisme et le romantisme tout deux bien différents de par leurs principes et leurs chefs de files. En effet, comme le montre Théophile Gauthier dans son article : « » Théophile Gauthier par lui-même » publié dans l’Illustration en mars 1867, les deux camps s’affrontaient et se méprisait dans une guerre de principes et de génération. Les romantiques menés par leur chef de file Victor Hugo mis en avant en héros de guerre dans l’article répétaient le drame Hernani de Hugo à la Comédie Française quand tout à coup la scène plutôt banale vira à l’affrontement. On aperçoit clairement ici, la définition même d’un mouvement littéraire maquillée au travers de cette histoire. En outre, on nous présente ici Victor Hugo chef de file des romantiques, le sentiment d’unité et de groupe d’un mouvement littéraire : « nous écrivions sur les murailles », « nous étions étonnés », les valeurs de ce groupe qui semblent les réunir : le mépris pour les philistins : « ennuyer les philistins ». On parle aussi de l’admiration et du respect pour le meneur qu’est le chef de file : « jamais Dieu ne fut adore avec plus de ferveur qu’Hugo » ou « l’admiration ». Comme il est aussi dit dans le paratexte, les mouvements littéraires sont une génération et dure une cinquantaine d’années dans l’histoire : « école classique » et « jeune-France ». Au travers du récit on perçoit aussi certains principes du romantisme comme le désir de fuite ( scène d’écriture sur la muraille) , d’engagement politique. Comme disait Victor Hugo : « le théâtre est un point d’optique » ; on assimile bien ce point de vue désigné par l’écrivain au travers du texte. En conclusion, le texte de Théophile Gauthier définit implicitement la notion de mouvement littéraire, plusieurs analyses et réflexions sont nécessaires pour en comprendre toutes les subtilités.

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