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Marivaux

Analyse sectorielle : Marivaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  388 Mots (2 Pages)  •  919 Vues

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Écrivain d’occasion puis écrivain professionnel, Marivaux laisse une quarantaine de pièces de théâtre et plusieurs romans. L’auteur, qui passe de l’étude des mœurs à l’analyse des sentiments, est un témoin essentiel de la société française de la première moitié du xviiie siècle. Le langage qu’il invente, à la fois libre et sophistiqué, est à l’image de sa conception des relations amoureuses, où les masques se jouent de la sincérité, et où la sincérité découvre les masques. Parfois jugé frivole ou superficiel – on parle de « marivaudage » pour dénoncer les excès de sa finesse –, Marivaux renouvelle l’approche de la psychologie humaine.

Naissance

Le 4 février 1688 à Paris.

Famille

Père fonctionnaire, d’abord dans l’administration de la Marine puis directeur de l’hôtel des Monnaies à Riom.

Formation

Études au collège des Oratoriens de Riom puis à la faculté de droit, à Paris.

Début de sa carrière :

les Effets surprenants de la sympathie (1713), roman. Au théâtre : l’Amour et la Vérité (1720), comédie.

Premiers succès :

la Surprise de l’amour (1722) ; la Double Inconstance (1723) ; le Jeu de l’amour et du hasard (1730).

Évolution de sa carrière littéraire

Une triple carrière, parfois menée de front.

– Une carrière de journaliste : le Spectateur français (1721) ; l’Indigent philosophe (1727) ; le Cabinet du philosophe (1734).

– Une carrière de romancier : Pharsamon (publié en 1737) ; la Vie de Marianne (1731-1742, roman inachevé) ; le Paysan parvenu (1734, roman inachevé).

– Une carrière de dramaturge avec des « comédies de sentiment » : la Seconde Surprise de l’amour (1727), les Serments indiscrets (1732) ; des comédies d’intrigue : l’Heureux Stratagème (1733), la Méprise (1734) ; des comédies de mœurs : l’Ecole des mères (1732), le Petit-Maître corrigé (1734) ; des comédies sociales et utopiques : l'Île des esclaves (1725), l’Île de la Raison (1727) et des comédies relevant de plusieurs genres : la Mère confidente (1735), les Fausses Confidences (1737).

Mort

Le 12 février 1763 à Paris.

Citations

« Un mari porte un masque avec le monde et une grimace avec sa femme » (le Jeu de l'amour et du hasard).

« En général, il faut se redresser pour être grand : il n'y a qu'à rester comme on est pour être petit » (la Vie de Marianne).

« Il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire, et on doit lui pardonner lorsqu'il a réussi » (les Fausses Confidences).

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