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Marguerite Duras – Interview 1968

Compte rendu : Marguerite Duras – Interview 1968. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2021  •  Compte rendu  •  679 Mots (3 Pages)  •  427 Vues

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Duras – Interview 1968

ne considère pas le fémnisme comme une notion importante

''les femmes pour leur émancipation s'alignent sur les hommes, je trouve ça fort regrettable''

''les femmes sont encore à la proto histoire de la femme, elles ont tout à faire''

s'aligner sur l'homme pour faire reconnaître ses droits= stupide, comme si l'homme était le critère

femme doit être aliéné

femme doit récupérer son naturel , perdu à cause de l'homme

''qu'est ce que la littérature ?''

personne ne sait ce que c'est la littérature, on ne peut vivre en littérateur , cela ne veut rien dire

on est toujours un écrivain même dans le sommeil, on n'est pas écrivain à table avec un stylo on l'est tout le temps

tous les métiers créatifs conditionnent l'existence,

c'est un très grand prvilège, écrire

l'écriture vient avec l'experience, c

il n' y a pas de ''petites gens'', Duras entend ne pas comprendre l'étiquette, il n'y a que des gens

ce qui est intéressant ce sont les propositions que l'on fait, les propositions de lecture

''il y a des personnes, sans aucune considération de classe''

vision politique / morale du monde ?

Non, je suis communiste

pas de littérature engagée, la littérature doit se passer de politique

révolutionnaire en littérature :

  • la recherche, rupture avec les codes admis, ''chercher à sortir de l'impasse balzacienne''
  • k

ce qui m'intéresse , se sont les personnes elles-mêmes

''ils sont exemplaires, mais qui n'est pas exemplaire dans un roman ?''

une mendiante marche depuis dix ans et arrive à Calcuta aux Indes

cette personne a perdu la tête, elle se propose à la littérature , se peut couler dans cette femme n'importe quoi, sorte d'apersonnage, elle n'a d'existence que celle qu'on lui prête, elle n'existe que du dehors, parce qui la regarde, c'est la littérature qui lui prête attention, car qui s'intéresserait à elle sinon la littérature ?

Je ne veux pas que ce soit ma thèse sur la mendiante, je veux que ce une thèse ( donc parmi d'autre)

mise en abime (le personnage d'un romancier raconte son histoire) = permet au lecteur de ne pas croire ce qu'on dit d'elle

les philosophies humaines provoquent des évènements, l'histoire n'est pas théologique

la littérature moderne ne peut elle pas se diriger vers une application des nombreux procédés hérités, comme tous à la fois ?

C'est possible, mais pas au littérateur de le dire, l'aspiration est aux antipodes de toute aspiration, on ne sait pas où on va, la littérature = seule chose non communautaire qui soit, relation d'exploration , on va toujours vers des régions inconnus de nous,

Ronsard = avait vision différente du monde par sa culture et son époque

écrivain sont porteurs de visions qu'ils essaient de communiquer,

on a pas d'interpretations mais des visions, on voit des choses deja existantes et c'est en ce sens que l'on n'interprete pas, car interpreter supposerait ajouter quelque chose au monde qui ne lui appartient pas, voir c'est porter un regard sur qc

littérature se situe dans un certain sens de l'histoire (stade subjectif récéption et création et stade objectif du résultat final), l'intéret de la littérature  , quand on fait la littérature on n'en est pas conscient du tout, cf Aragon

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