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Le travail d'Emil Nelligan

Commentaire de texte : Le travail d'Emil Nelligan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2013  •  Commentaire de texte  •  471 Mots (2 Pages)  •  888 Vues

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Émile Nelligan, écrivain remarquable du tournant du siècle, est le poète le plus aimé et le plus admiré du Canada français. Figure romantique à la carrière littéraire tragiquement écourtée, c'est lui qui a fait passer la poésie canadienne-française dans l'ère moderne. Né d'un père Irlandais et d'une mère québécoise le 24 décembre 1879; il plonge vite dans la mélancolie; publiant quelques petits poèmes dans des journaux, inspirés des auteurs romantiques et symbolistes de son époque, et publiant un recueil pus tard, alors même qu'il était interné dans un asile, et ce pour le restant de ses jours, jusqu'en Novembre 1941. Ces poèmes tournent autour de la folie, de la musique, de l'amour et de la mort, comme on le voit dans ''Soir d'Hiver'' un de ses célèbres poèmes. Quelles sont les lignes directrices de ce poème symboliques d'Emile Nelligan ?

Nous parlerons d'abord de la force de ses sentiments, et des nuances dans lesquelles il joue; puis des moyens mis en œuvre pour les montrer, notamment par le cadre de la nature.

A travers ''Soir d'Hiver'' Emile Nelligan nous fait passer, ressentir nombre d'émotions, plus forte les une que les autres, elles miroitent toutes ensemble, et prennent la forme qu'il veut bien leur donner. En effet, c'est une terrible impression de glace qui nous gèle sur place dans le poème. C'est un effet que veux nous donner le poète pour faire ressortir toute la souffrance qui l'habite, la douleur qui semble le ronger. la terreur qui le hante. Nelligan, grand dépressif utilise la poésie pour s'échapper de ses douloureux sentiments, qui prennent le lecteur presque aux tripes par leurs forces tel que '' O ! la douleur que j'ai, que j'ai !'' où il insiste . On note l'absence, un sentiment qu’éprouve le poète, comme si lui même était absent de son propre corps, avec ''Je suis la nouvelle Norvège - D'où les blonds ciels s'en sont allés;'' comme si lui était parti, c'est aussi un sentiment d'impuissance, comme si c'était involontaire de sa part. Il y a tout de même un aspect chantant qui vient adoucir la force des émotions. Bien que la répétition des point d'exclamation sonne comme un marteau qu'on abat en fin de phrase. On ressent sa tristesse et sa détresse avec ''Pleurez mes pleurs'' ou le son [p] répété nous donne une douce impression, bien que l’effet soit plutôt mélancolique. On note aussi qu'au début du texte, lorsque nous avions la douleur, celle si ce transforme en ennuie, au dernier vers '' Ah ! tout l'ennuie que j'ai, que j'ai !'', après avoir répété le premier paragraphe, pour appuyer en répétition, et donner un air de chanson au poème, on observe une dernière progression, où le mal habitant l'auteur c'est transformé en ennuie, peut être plus terrible encore, qui clôture le tout, le condamne, sans échappatoire.

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