Entre souvenirs et rêves

Entre souvenirs et rêves

[pic 1]

Chapitre 1 : Une enfance marquée

Quand j’étais petite, à mes 2 ans, nous étions réunis pour fêter les 8 ans de mon grand-frère. J’étais assise sur les jambes de ma grand-mère quand, d’un coup, le pied de la chaise a cassé. Ma grand-mère a perdu l’équilibre et nous sommes tombées toutes les 2 par terre. Mais malheureusement, dans la chute, ma grand-mère m’a écrasé la jambe et j’ai ressenti une douleur violente que je ne comprenais pas. Je me souviens de la tendresse de ma mère qui essayait de me consoler et me réconforter mais rien n’y faisait.

Alors que mon oncle médecin affirmait que ce n’était rien, ma mère décidait de m’amener à l’hôpital car elle sentait que quelque chose n’allait pas car je refusais que l’on me touche la jambe. En effet, à l’examen de la radio, il apparaît une fracture nette du tibia. Depuis ce jour-là, je n’arrête pas de me blesser et j’ai la peur de revivre un jour une douleur aussi forte.

Cette expérience m’a marquée et m’a donné une force de caractère pour faire face et combattre les difficultés, mais au fond de moi je garde aussi cette peur de revivre cette souffrance.

[pic 2]

Chapitre 2 : Me voici

[pic 3]

C’est une photographie que j’ai prise de moi dans la pièce préférée de la maison avec le tableau fait par ma grand-mère en arrière-plan.

Elle me représente en toute simplicité, naturel, pensive.

Elle marque le souvenir que je veux conserver de ma grand-mère et que je veux lui faire partager tout en lui montrant que j’aime ses tableaux.

Chapitre 3 : Une odeur si douce, si réconfortante

Un jour, en rentrant dans un magasin, tout semblait normal comme à son habitude, j’étais partie pour 2h de course ennuyante. Puis d’un coup, en traversant un rayon de savons, je sentis cette odeur douce qui m’interpella. Je me demandais d’où elle venait, je continuais d’avancer tout doucement dans le rayon, l’odeur devint de plus en plus présente.

Et puis je me souvins et revins dans le passé un court instant. Je me revis avec mes camarades à l’école maternelle et me souvins des siestes où d’ailleurs les privilégiés sortaient plus tôt pour aller jouer avec les professeurs alors que les autres continuaient à dormir, je me souvins ensuite que quand il y avait des anniversaires on faisait des crêpes tous ensemble, on explosait de joie, les moments de partage et de complicité simples, sereins, l’innocence de cet âge me rendit nostalgique.  Puis tout à coup l’odeur disparu, les souvenirs s’estompaient et s’éloignaient peu à peu, le sentiment de plénitude et de joie s’estompa avec l’odeur.

Chapitre 4 : Moments complices

[pic 4]

Sur cette photo, je suis avec mon grand-frère Loïc sur un rocher, à la montagne. Nous profitons de cet instant en cette belle journée d’automne.

Nous sommes en Octobre 2012, à Cauterets, nous venons de terminer notre randonnée et sommes ravis d’être arrivés au lac de Gaube précisément. Je suis heureuse dans les bras de mon frère, un beau moment de joie, de complicité et de tendresse.

Je suis nostalgique de ce moment.

Chapitre 5 : Traits de caractère

[pic 5]

Ces objets qui me caractérisent :

-l’appareil photo : dès que j’en ai la possibilité, que le moment se présente, je prends des photos de paysage (coucher de soleil par exemple) ou de choses que je trouve belles ;

-les chaussons de danse : la danse a toujours été une passion – la danse me permet de m’exprimer et d’extérioriser mes émotions ;

-la palette de maquillage : comme beaucoup de fille de mon âge et plus, j’aime me maquiller, mais jamais trop, pour garder mon naturel. Juste pour apporter une touche de couleur ;

-la moto : mon moyen d’être autonome, de pouvoir sortir voir mes amies, mais également j’apprécie la sensation de vitesse, de contrôler ma liberté ;

- la planche de surf : j’aime la glisse que procure la planche de surf, on se sent libre en glissant sur les vagues.

Chapitre 6 : Un roman envoûtant

[pic 6]

La photographie me représente dans le salon en train de lire l’autobiographie de Grand Corps Malade, pour mon devoir de Français.

Ce livre m’a marqué car tout au long de son autobiographie, Grand Corps Malade parle de choses tristes simplement. Il arrive à nous faire sourire de souvenirs à la base triste. C’est une histoire pleine de courage et une leçon de vie.

...