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Charles Baudelaire

Commentaire d'oeuvre : Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 996 Mots (8 Pages)  •  771 Vues

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Charles Baudelaire

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Charles Baudelaire

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Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862.

Données clés Nom de naissance Charles-Pierre Baudelaire

Activités Poète, critique d'art, essayiste, traducteur

Naissance 9 avril 1821

Paris, Drapeau du Royaume de France Royaume de France

Décès 31 août 1867 (à 46 ans)

Paris, Flag of France.svg Empire français

Langue d'écriture français, latin

Mouvement Inclassable :

Modernité poétique

Parnasse

Symbolisme

Romantisme

Genres Poésie

poème en prose

essai

critique d'art

Adjectifs dérivés Baudelairien, baudelairienne1

Œuvres principales

Les Fleurs du mal (1857)

Les Paradis artificiels (1860)

Le Spleen de Paris (posthume 1846-1859)

Signature

Signature de Charles Baudelaire

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Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »2 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.

Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité3. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares4). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme.

Sommaire

1 Éléments biographiques

1.1 Révision de la condamnation de 1857

1.2 Domiciles du poète

2 Regards sur l'œuvre

2.1 Horreur et extase

2.2 Art poétique

2.3 Jeanne Duval

2.3.1 Poèmes rendant hommage à Jeanne Duval

3 Principaux ouvrages

4 Éditions de référence

5 Idées politiques

6 Bibliographie

6.1 Ouvrages consacrés à Charles Baudelaire

6.2 Charles Baudelaire dans la fiction

6.3 Articles consacrés à Charles Baudelaire

7 Notes et références

8 Annexes

8.1 Articles connexes

8.2 Liens externes

Éléments biographiques

Charles Baudelaire, autoportrait, 1860.

Le général Aupick (1789-1857), beau-père de Charles Baudelaire.

Charles Baudelaire naît le 9 avril 1821 au 13 rue Hautefeuille5 à Paris. Sa mère, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont6, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt en 1827, Charles n'a que six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières et amateur de peinture, peintre lui-même, laisse à Charles un héritage dont il n'aura jamais le total usufruit. Il avait épousé en premières noces, le 7 mai 1797, Jeanne Justine Rosalie Janin, avec laquelle il avait eu un fils, Claude Alphonse Baudelaire7, demi-frère de Charles.

Un an plus tard, sa mère se remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick. Le futur poète ne sera plus jamais en contact avec sa mère. Peu fait pour comprendre la vive sensibilité de l'enfant, l'officier Aupick - devenu plus tard ambassadeur - incarne à ses yeux les entraves à tout ce qu'il aime : sa mère, la poésie, le rêve et, plus généralement, la vie sans contingences. « S'il va haïr le général Aupick, c'est sans doute que celui-ci s'opposera à sa vocation. C'est surtout parce que son beau-père lui prenait une partie de l'affection de sa mère. [...] Une seule personne a réellement compté dans la vie de Charles Baudelaire : sa mère8 ».

En 1831, le lieutenant-colonel Aupick ayant reçu une affectation à Lyon, le jeune Baudelaire est inscrit à la pension Delorme et suit les cours de sixième au Collège royal de Lyon. En cinquième, il devient interne. En janvier 1836, la famille revient à Paris, où Aupick sera promu colonel

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