Biographie de Marie Curie

De l’université de Fribourg. Pierre Curie était le chef des travaux de physiques à l’école municipale de physique et de chimie industrielles. Pierre étudiait également le magnétisme sur lequel j’ai travaillé. Durant les années 1895-1896, je me préparais au concours d’agrégation pour l’enseignement des jeunes filles. Le 12 septembre 1897, nous avons donné naissance à notre première fille, Irène et le 6 décembre 1904 à Ève.

Le 4 novembre 1911, un journal parisien à grand tirage, livra à l'opinion cette nouvelle extravagante : "Marie Curie a un amant." A l'époque, Pierre mon mari, le savant avec lequel j’ai eu mon premier prix Nobel en 1903, était mort depuis cinq ans.

Mais j’ai le tort d'être Femme, d'être célèbre, d'être une "étrangère" (j’étais d'origine polonaise), d'être "juive" à en croire certains de mes détracteurs. Mon amant, c'était Paul Langevin, ami d'Einstein, lui aussi savant d'exception, ami des Curie aux temps héroïques. Mais Paul était marié. Pendant de nombres années, je teins bon face à ces calomnies.

Pendant la première guerre mondiale, j’étais très impliquée pour que la nouvelle technique de la radiographie soit disponible sur le front afin d’aider les chirurgiens à localiser puis extraire les fragments métalliques dans les corps blessés. Ma fille Irène, âgée seulement de 18 ans, m’assistait.

Après la guerre, mon exemple a constitué une aide précieuse dans les différentes luttes pour la cause des femmes, en particulier dans le domaine des sciences. Je devins une figure médiatique aux États-Unis, où j’avais fait une campagne pour récolter des fonds pour la recherche scientifique du radium. Malheureusement, les longues heures d’expositions à des substances radioactives, avant qu’on n’en connaisse vraiment la dangerosité ont conduit à détériorer ma santé. J’ai développé une leucémie.

Je me rendis au sanatorium de Sancellemoz en Haute-Savoie en 1934 où je suis décédée le 4 juillet.

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