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Biographie de Marie de Hennezel

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Par   •  24 Janvier 2013  •  1 968 Mots (8 Pages)  •  3 206 Vues

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Introduction 

Pendant deux ans, Marie de Hennezel a enquêté auprès des malades, des familles et des soignants, qui se heurtent à une souffrance commune : le manque d'humanité et d'attention.

Le souci de l'autre aborde la déshumanisation dans les milieux hospitaliers, autant avec le statut soignant que soigné, Suite aux enquêtes de l'auteur et au témoignages recueillis , cet ouvrage nous montre la vulnérabilité des patients, des familles et des soignant mais aussi des personnes au bord de la maltraitance.

Références de l'ouvrage

Le souci de l'autre est l'un des célèbre livre de 192 pages rédigé par l’écrivain français Marie de Hennezel, des éditions Robert Laffont chez Pocket, paru en mars 2005.

Présentation de l'auteur

Marie de Hennezel est née le 5 août 1946 dans la ville de Lyon.

Elle à fait des études de langue et enseigné l'anglais aux élèves du secondaires.

Elle devient ensuite psychologue clinicienne et psychothérapeute titulaire d'un DESS ( diplôme d'études supérieures spécialisé) et d'un DEA (diplôme d'études approfondies)

En 1975, la loi Veil sur les IVG (interruption volontaires de grossesse) vient d'être votée, c'est alors que la carrière de psychologue de Marie de Hennezel va commencer en assurant des vacations dans les bureaux d'aide social qui ont été crées pour celle-ci. Ce premier poste consistera à écouté des femme en détresse, qu'elle fera pendant 7 ans lors de consultations de planning familiale. Puis elle travaillera auprès de grands psychotiques à l’hôpital psychiatrique de Villejuif pendant 3 ans. En 1986, lors d'une discussion animée par François Mitterrand (président de la république de cette époque) pendant un déjeuné amical avec Marie de Hennezel, sur les travaux d'une commission ministériel et sur l’accompagnement et d'un projet de création d'une unité de soins palliatifs que l'auteur vas intégrée la première équipe de soins palliatifs, Elle exercera dans ce domaine pendant dix ans. Elle passera deux ans (1990/1992) dans une unité de soins SIDA En 1992, elle fonde en collaboration avec Jean-Louis Terrangle, l'association Bernard Dutant – SIDA et ressourcement dans l'objectif d'essayer de redonner du sens dans la vie des gens condamnés par la médecine. Suite à l'évolution des thérapie, le Sida devient une maladie chronique et l’association propose de nouvelle activité « prendre soin de soi » Marie de Hennezel continue à écrire pour faire partagé son expérience, elle participe à des congrès internationaux, des séminaires, de formation et donne des conférences. En 1999, Marie de Hennezel a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur, sur proposition du premier ministre Lionel Jospin; ils lui ont été remis par Sœur Emmanuelle. En mars 2003, Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées, lui remet les insignes d'Officier de l'Ordre National du Mérite. Elle est membre du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement (CNSSA).

Au niveau de ses œuvres classé par ordre chronologique

Son première ouvrage en 1995 « La Mort intime », préfacé par François Mitterrand

« L’art de mourir », 1997, en collaboration avec Jean-Yves Leloup

« La Quête du sens » en l'an 2000

« Le Grand Livre de la tendresse », 2002

« Le Souci de l'autre », 2004

« Mourir les yeux ouverts » en 2005

« Nous ne nous sommes pas dit au revoir, » 2006

« La Chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller », 2008

« La Sagesse d’une Psychologue », 2009

« Une vie pour se mettre au monde », en collaboration avec Bertrand Vergely

Thème général du livre

« Le souci de l'autre » démontre les répercussions que subissent les personnes suite aux progrès et aux nouvelles technologies du monde médical du siècle.

L’hôpital se technicise de plus en plus, qu'elle place à l'humain dans le soin ?

Les contraintes et les gestions d'économie prenne une place plus importante que le coté humain des soignants. Le manque de reconnaissance des soignants à un impact sur ces personnes et leur travaille. « voudraient ils une races de soignants robots ? »(P.145)

La problématique de cet ouvrage est : comment retrouver foi en l'humanité ?

Présentation du contenu

L’auteur débute directement par nous définir « responsable d’autrui » via une anecdote.

Marie de Hennezel nous parle de témoignages recueillis auprès d’une cadre infirmière et d’un chef de service de médecine. Tout deux se retrouve dans la position de patient, ce qui leur à permis une meilleure compréhension de la personne soignée. Leurs dires étaient que le soignant et le soigné ne faisaient que se croiser et ne se rencontraient pas. A ce jour, ils prennent le temps d’écouter.

Par la suite, elle dénonce une déshumanisation liée à un mauvais rapport entre soignant et soigné, le malade n’est pas pris en charge dans sa globalité. « Profiter de la vulnérabilité d’un autre pour exercer son pouvoir » ces paroles nous montre les différents dysfonctionnements  « les malades se plaignent d’être humiliés, chosifiés ». « L’attitude fuyante ou indifférente des autres, le silence, le manque d’information, d’écoute et de dialogue » prendre le temps d’écouter, de discuter avec le patient de s’asseoir à côté de lui, même quelques minutes pour lui montrer qu’il n’est pas qu’un numéro, laisser plus de place aux familles et surtout que la prise en charge globale du patient soit prise en compte permet d’humaniser l’hôpital.

Pourquoi ce mépris de l’humain ? C’est la question que Marie de Hennezel se pose, qui nous fais prendre conscience des raisons pour

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