Biographie de Alphonse de Lamartine

Beatriz Álvarez Palanca

Alfons de LAMARTINE

L’AUTOMNE

INTRODUCTION

Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, romancier, dramaturge et politique français. Il est une de plus grandes figures du romantisme en France. Lamartine voyagera à l’Italie. Ce voyage évoqué plus tard dans le roman Graziella. En octobre 1816, il rencontre Julie Charles et vit avec elle un amour tragique puisque Julie meurt en décembre 1817. Il écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un grand succès. Il publie d'autres poèmes comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829.

Les méditations poétiques est un recueil poétique qui regroupe 24 poèmes. La publication de ce recueil, qui développe des thématiques de la solitude et de la mélancolie, fut un événement poétique : il est le premier manifeste du romantisme français. Dans les poèmes de Lamartine des sujets sont l’amour, le nature ou la mort comme, par exemple, « Le Lac », « L’isolement » et « L’automne ».

Cet extrait parle de la nature, ce thème toujours présent dans ses poèmes. De plus, il nous transmet également ses sentiments douloureux causés par l’approche inévitable de la mort.

STRUCTURE ET VERSIFICATION

Ce poème est en vers, constitué de 8 quatrains. Les vers sont des alexandrins et les rimes sont toutes croisées. On remarque une omniprésence de la mélancolie tout au long du poème notamment aux vers 3, 12,14, 16, 18,31-32. Ce sentiment est dû à l'absence de la femme aimée par le poète, elle est d'ailleurs présente dans le poème car le poète fait plusieurs fois références à sa disparition.

EXPRESION DU SENTIMENTS

Lamartine exprime ces sentiments tout le long du poème à travers le champ lexical du désir : au vers 3 « beaux jours » exprime les jours d’été, et vers 4 « plaît à mes regards ». Le désire est également exprimé dans le deuxième quatrain, vers 6 « J’aime à revoir encor » il explique les choses qui lui font du bien parmi toutes les choses qui le fond souffrir, ensuite au vers 11 « je trouve plus d’attraits » Lamartine trouve des points positifs à cette automne.

Le champ lexical de la nature est présent dans ce poème. Au primer vers « bois, reste, verdure… ».

On peut voir que le champ lexical de la souffrance est présent dans tout le poème, dans la première strophe, vers 5 « convient à la douleur et plaît à mes regards » il parle de la nature, qui lui plaît mais pas suffisamment pour combler ses douleurs, et une antithèse entre « douleurs » et « plaît ». Plusieurs mot représente la souffrance du poète.

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