A la forêt de Gastine Pierre de Ronsard, L’automne de Alphonse de Lamartine et La sorgue de René Char

Ce corpus est constitué de trois poèmes : A la forêt de Gastine Pierre de Ronsard, L’automne de Alphonse de Lamartine et La sorgue de René Char. Ces trois poèmes sont en liens avec la représentation de la nature. Nous allons comparer la forme et la structure de ces trois poèmes et ainsi montré l'évolution formelle qui apparait.

Tout d'abord, dans les poèmes de Ronsard et Lamartine, les poètes respectent les règles de versification. Dans son poème, Ronsard nous présente six quatrains avec une alternance d'octosyllabes et d'hexasyllabes. Le poète utilise des rimes croisées et respecte l'alternance de rimes masculines et féminines, on peut remarquer qu'à chaque octosyllabe il y a des rimes masculines et à chaque hexasyllabe, des rimes féminines. Ronsard insiste pour montrer la beauté de cette foret. Dans son poème, Lamartine nous présente huit quatrains écrit en alexandrins. On peut remarquer l'utilisation des rimes croisées avec une alternance de rimes masculines et féminines. Dans son poème, Lamartine insiste sur la fin de l'automne.

Cependant, René Char, ne respecte aucune règle de versification dans son poème. Il a utilisé un poème à vers libres. Dans ce poème, on peut remarquer qu'il y a aucune disposition ou alternance de rimes féminines et masculines. Ce poème n'a pas de forme fixe.

Dans ces trois poèmes, nous avons vu que deux poètes respectent les règles de versification, Ronsard poète du 16eme siècle et Lamartine poète du 19eme siècle. Mais René Char poète du 20eme siècle, n’a respecté aucune règle. Nous pouvons en déduire qu'au fil du temps, les poètes respectaient les règles de la poésie classique puis ensuite certains poètes écrivaient selon leurs envies et leurs libertés.

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