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Gustave Eiffel

Synthèse : Gustave Eiffel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2023  •  Synthèse  •  2 035 Mots (9 Pages)  •  117 Vues

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Gustave Eiffel

Alexandre Gustave Eiffel est né le 15 décembre 1832 à Dijon, il est mort le 27 décembre 1923 à Paris. C’est un grand représentant du XIXème siècle ayant une grande confiance dans le progrès scientifique et la technologie.

Il a été également un industriel français et un franc maçon.

Son père est un ancien hussard des armées napoléoniennes, François Alexandre Boenickhausen, dit « Eiffel ». Mais la figure centrale de la famille est sa mère, Catherine Mélanie Moneuse, fille d’un commerçant en bois, elle a l’idée de se lancer très tôt dans le commerce de houille et sa petite affaire connait un succès rapide avec le décollage industriel de l’époque. Son mari quitte alors ses activités pour la seconder.

Comme ses parents travaillent énormément, le jeune Gustave passe sa prime enfance auprès de sa grand-mère maternelle à Dijon, où il intègrera le lycée.

En 1850, à sa sortie, diplômé du baccalauréat, il quitte Dijon pour entrer au Collège Ste Barbe, dans le but de la préparation du concours d’entrée de l’école Polytechnique. Il réalise dans cet établissement ses classes préparatoires.

 Il échoue et choisit d’entrer à l’École Centrale des arts et manufactures de Paris, où il est admis en 1852. Il en sortira diplômé en 1855.

Sa spécialité est la Chimie. En effet, il avait l’idée de reprendre la direction de l’usine de son oncle, Jean-Baptiste Mollerat, chimiste et entrepreneur, une figure importante de son enfance. Une dispute entre le père de Gustave, un bonapartiste convaincu, et le vieil homme, ardent républicain, met brutalement fin à ce projet. Il se rabat alors sur la métallurgie, domaine que sa mère connaît et dans lequel elle a des relations.

  1. Débuts

  Après avoir fait partie pendant quelques mois de la poudrerie de Châtillon sur Seine puis de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest. Il rencontre et commence à travailler en 1856 pour Charles Nepveu, ingénieur constructeur de matériel de chemin de fer.

Ce dernier connaît des difficultés financières mais Gustave Eiffel choisit de rester à ses côtés, même sans percevoir de salaire.

Plusieurs projets du jeune ingénieur Eiffel sont retenus dans des appels d’offre de la construction de ponts.

Charles Nepveu met en avant Gustave Eiffel, lorsque la Compagnie Générale des Chemins de Fer absorbe sa société, il sait sa rigueur et son sens du défi. Âgé alors de 25 ans, Gustave Eiffel se retrouve en charge d’un projet de grande ampleur : la construction de la passerelle à Bordeaux.

Cette construction de plus de 500 mètres de long au-dessus de la Garonne est particulièrement délicate, il utilise certaines des techniques qui feront plus tard son succès, comme la construction des fondations des piles du pont à l’air comprimé.

  Gustave Eiffel est désormais ingénieur en chef de la société et se retrouve en charge de la construction des autres ponts de la région, comme la passerelle St Paul et l’Observatoire Ste Cécile à Arcachon.

Il s’installe à Bordeaux et fonde une famille.

En 1866, il fonde sa propre entreprise, Eiffel et Cie, en faisant l’acquisition des ateliers Michwell de constructions métalliques à Champigny le Sec, près de Paris. Il remporte très vite une série d’importantes commandes qui vont consolider sa réputation en France mais aussi à l’international : le viaduc de Rouzat, le pont de Frynaudour à Quemper Guénezennec, le Pont Métallique de Gérone (Italie), le Pont Eiffel à Viana do Castelo (Portugla), deux ponts au Viêt Nam, le Pont permettant l’accès au Rocher de la Vierge à Biarritz ou encore la passerelle de Salemleck en Égypte.

Il surpasse ses concurrents par la rigueur de ses projets, conçus tous pièce par pièce dans ses ateliers, pour être ensuite assemblés sur les chantiers et par des innovations techniques qu’il développe et perfectionne, comme le montage en porte à faux et le « lançage » de la travée centrale entre deux piles de pont.

Ses ouvrages sont plus rapides à construire et plus économiques.

  1. La Gloire de Gustave Eiffel

  Les décennies 1870 et 1880 sont celles d’une notoriété et d’une reconnaissance importantes de Gustave Eiffel. Désormais, on fait appel à la Société Eiffel et Cie partout dans le monde, pour les ouvrages les plus importants et les plus complexes :

  • La Gare de Pest en Hongrie, 145 mètres de long et 25 mètres de haut, c’est la première Gare à avoir une façade métallique apparente, et une des nombreuses constructions Eiffel en Europe de l’Est
  • Le monumental Pont Maria Pia sur le Douro au Portugal, 353 mètres de long, la portée de l’arc est de 160 mètres, une hauteur de 61 mètres, sa forme est d’une pureté rare, aussi technique qu’esthétique
  • Le Viaduc de Gabarit au-dessus de la Truyère, avec 565 mètres de long, la corde de l’arc mesure 165 mètres et la hauteur est de 122 mètres. Sur cet ouvrage Gustave Eiffel utilise le nouveau système de piles sans entretoisements, qu’il brevète, il servira également pour la Tour Eiffel.
  • Le pont routier de Cubzac, surplombant la Dordogne. Il mesure 1045 mètres de long, sa charpente pèse 3284 tonnes. Cette audacieuse construction, mêle les techniques de porte à faux et de lançage.
  • L’ossature de la Statue de la Liberté, à New York. Elle est l’œuvre du sculpteur Bartholdi, pour célébrer le centenaire de l’indépendance des États Unis. Sa charpente pèse 120 tonnes et soutient une enveloppe de cuivre de 80 tonnes. L’intervention de Gustave Eiffel est stratégique pour rendre le projet technique viable
  • Les charpentes métalliques du magasin Bon Marché et de grand hall du Crédit Lyonnais à Paris, ou encore la coupole de l’observatoire de Nice. Ce dernier ouvrage de 22 mètres de large est en suspension sur un bain d’eau permettant sa rotation à la main.

Des constructions plus modestes mais très lucratives car prêtes à être assemblées « avec moins de 12 hommes » sont présentes partout dans le monde : au Vietnam, en Bolivie, en Algérie, à Java …

En 1877, il perd son épouse prématurément, c’est terriblement difficile pour lui. Sa fille aînée Claire, l’accompagnera alors et le secondera dans son travail, elle restera toujours à ses côtés, même après son mariage avec Adolphe Salles.

  1. La Tour Eiffel.

  Le monument le plus associé à la mémoire de Gustave Eiffel est sans aucun doute, la célèbre tour Eiffel. Elle fut conçue avec l’aide de deux de ses principaux collaborateurs Maurice Koechlin et Émile Nouguier, ainsi que celle de l’architecte Stephen Sauvestre.

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