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APP stage pédiatrie

Cours : APP stage pédiatrie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2024  •  Cours  •  1 363 Mots (6 Pages)  •  43 Vues

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Le service ou j’ai effectué mon stage est le service de pédiatrie : médecine générale. Il peut

accueillir 36 enfants de la naissance à l'âge de 15 ans et 3 mois relevant de la pédiatrie

générale et de l’urgence pédiatrique. Ce service a pour but d’accompagner les enfants dans

leur maladie et de les soigner. Les pathologies les plus fréquentes rencontrées dans ce service

sont diverses comme la bronchiolite, la drépanocytose, l'épilepsie, le diabète, des troubles de

comportements alimentaires ainsi que des idées suicidaires.

Parmi le personnel présent dans l’établissement, on y retrouve : des pédiatres, des internes

(étudiants en médecine), un psychologue, une cadre de santé, quatre auxiliaires de

puéricultures et infirmiers le matin et l’après-midi, et trois binômes la nuit, deux agents de

service hospitalier matin et soir. L’équipe médicale peut être amenée à collaborer avec

d’autres professionnels de santé extérieurs comme avec des kinésithérapeutes, diététicienne,

des éducatrices et des infirmières ETP Diabète.

Dans cette analyse, je me centrerais particulièrement sur le soin d’un bébé de 6 semaines.

C’est une petite fille, N qui a été hospitalisée le 6 octobre en fin de matinée pour une

bronchiolite. Aux urgences pédiatriques, elle présentait des signes de gravité importants tels

qu’une difficulté à respirer, une désaturation en oxygène, de la fièvre, mais aussi présentait

des signes de lutte (Silverman à 3) avec une toux importante et persistante. Une sonde naso

gastrique lui a été mise afin qu’elle s’alimente suffisamment.

Lors de ma 3ème semaine de stage, vendredi 6 octobre, je prends le service à 20 h 45, après

avoir regardé les transmissions écrites de l’équipe de jour, nous commençons notre tour de

service. Nous avons vu N qui avait un Silverman à 2 et n’avait pas de majoration de signes de

lutte. À deux heures du matin, je vois que la chambre 320 côté porte sonne. Je me précipite

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dans la chambre pour voir la demande de sa maman. Je vois N dans les bras de sa maman qui

pleure, je m’interroge sur ce qu’il se passe et la maman me répond que N a enlevé sa sonde. Je

sors de la chambre pour avertir l’infirmière. L’infirmière m’écoute et me demande si je suis

d’accord pour lui poser la sonde. Contente, qu’elle me propose si je veux réaliser ce soin

technique, je réponds oui sans hésiter. Je commence à prendre le matériel que j’ai besoin pour

le soin : pansement hydrocolloïde pour protéger la peau au niveau de la fixation de la sonde,

stéthoscope, une sonde en polyuréthane, une seringue et une solution sucrée. Après avoir

préparé le matériel, nous sommes allées dans la chambre. La maman ne voulait pas voir le

soin, alors elle décide de rester à l’extérieur. J’étais très stressée à l’idée de poser la sonde, car

je n’en avais jamais posé surtout qu’elle pleurait et était très énervée.

L’infirmière voyait bien que j’étais stressée et m’a énormément rassurée, m’a donnée de très

bons conseils tout en m’expliquant en même temps ce qu’il fallait que je fasse. L’infirmière

tenait la tête de N pendant que j’introduisais la sonde dans sa narine. J’y suis allée sans me

poser de questions. N devenait de plus en plus rouge, hurlait et commençait à bouger dans

tous les sens. Nous avons donné au fur et à mesure une solution sucrée afin qu’elle s’apaise.

Je réussis le soin de manière efficace. J’effectue les gestes de prévention après avoir introduit

la sonde en vérifiant qu’elle est correctement posée. L’infirmière me félicite, contente de moi,

je prends le matériel usagé et repars.

Grâce à ce soin, je me suis posée énormément de question. Tout d’abord, je trouve que l’acte

de la sonde est un soin très invasif qui demande de l’attention particulière sur le geste

technique, je craignais que cela soit douloureux pour elle. A-t-elle eu mal ? Fallait-il que

j’effectue mon soin de manière plus délicat ? Pouvais-je utiliser un moyen pour diminuer sa

douleur ? La douleur, n’est-elle pas propre à chacun ? En quoi les émotions ressenties par

l’enfant au cours d’un soin invasif peuvent impactées son déroulement ? Quelles sont les

représentations d’un enfant face à un soin invasif ? En quoi la présence des parents peut-elle

être bénéfique dans la prise en charge d’un enfant lors d’un soin invasif ?

Selon l’IASP1, la douleur est définie comme « une expérience sensorielle et émotionnelle

désagréable, associée à un dommage tissulaire réel ou virtuel, décrire en termes d’un tel

dommage

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