RSE Engie
Étude de cas : RSE Engie. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar KimPhuong92 • 26 Avril 2025 • Étude de cas • 2 284 Mots (10 Pages) • 2 Vues
ENGIE a mené une analyse de double matérialité entre septembre 2023 et mai 2024. Cette étude a permis d’identifier les sujets ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) sur lesquels ENGIE a un impact socio-environnemental (positif ou négatif) important et ceux ayant un effet majeur (risques ou opportunités) sur la performance financière du Groupe.
La première étape a consisté à retenir une vingtaine d’enjeux ESG potentiellement matériels issus de la matrice de matérialité précédemment en vigueur du Groupe. Cette liste initiale a été affinée et réduite à 17 enjeux à travers un processus rigoureux d’évaluation et de consultation avec les parties prenantes et en correspondance avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU :
1. Identification des enjeux ESG
2. Identification et notation des Impacts, Risques et Opportunités (IRO)
3. Matérialité des IRO et des enjeux ESG
4. Analyse des attentes des parties prenantes externes
5. Validation par les instances décisionnaires du Groupe
Matrice de matérialité d’Engie de 2020 :
Les 17 enjeux ESG matériels au terme de l’analyse de double matérialité ont été décliné au travers des normes thématiques ESRS (European Sustainability Reporting Standards) de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) :
L’analyse de double matérialité permet donc d’identifier les sujets environnementaux et sociaux prioritaires en fonction de leur impact socio-environnemental et de leur influence sur la performance financière de l’entreprise.
Prenons trois sujets prioritaires pour ENGIE et voyons en quoi ils ont un impact significatif sur la société et influencent la performance financière de l’entreprise :
1. Transition énergétique :
Au travers de l’histoire d’Engie, de sa situation actuelle ainsi que de son secteur d’activité en pleine mutation, Engie a su prendre un tournant décisif dès l’année 2015 en s’imposant comme l’un des leaders mondiaux des énergies renouvelables, en cédant une partie de ses activités polluantes afin de les remplacer par des activités plus respectueuses de l’environnement.
Les diverses implications stratégiques induites par ces nouveaux enjeux environnementaux majeurs a recentré Engie dans une stratégie sur les énergies vertes.
Cette stratégie a été caractérisée par trois axes prioritaires (dite stratégie des « 3D ») :
- Décarbonisation : ENGIE se concentre sur la réduction de son portefeuille d’énergies fossiles pour se tourner vers des sources d’énergie plus durables.
- Digitalisation : L’entreprise utilise le digital pour dynamiser ses activités existantes, améliorer l’efficacité opérationnelle et offrir de nouveaux services à ses clients.
- Décentralisation : ENGIE lance de nouveaux business à grande échelle, souvent par le biais d’acquisitions, pour renforcer sa position sur le marché de l’énergie renouvelable et décentralisée.
Cette stratégie vise à positionner Engie comme un acteur clé dans le domaine des énergies renouvelables en combinant innovation et investissements stratégiques, tout en gérant efficacement ses actifs traditionnels. En mai 2021, l’engagement ambitieux annoncé publiquement est une trajectoire vers le Net Zéro Carbone en 2045.
Si la stratégie du groupe a tardé à se montrer fructueuse sur le plan économique, les effets de la transition commencent néanmoins à se faire ressentir, dans la mesure où le chiffre d’affaires du groupe est reparti à la hausse en 2019.
L’engagement de plus en plus prononcé du groupe dans les énergies renouvelables, passant par des investissements à travers le monde, a donc permis au groupe de s’inscrire dans une nouvelle dynamique, en gagnant des parts de marché sur ces concurrents.
Engie a donc réussi ces dernières années à s’affirmer dans le secteur de l’énergie, en se dotant d’une réelle stratégie sur les énergies vertes. Elle s’est traduite par des mesures concrètes montrant la détermination de l’entreprise : cessions de centrales à charbon, arrêt du nucléaire belge, investissement massif dans les énergies renouvelables.
La transition vers des sources d’énergie renouvelables est cruciale pour réduire l’empreinte carbone d’ENGIE et contribuer à la lutte contre le changement climatique. En investissant dans les énergies renouvelables et en réduisant les émissions de CO2, ENGIE peut non seulement répondre aux attentes réglementaires et sociétales, mais aussi se positionner comme un leader dans le secteur de l’énergie durable.
2. Talents et compétences
En 2023, ENGIE compte 96 454 collaborateurs, dont 30,4% de cadres, un chiffre nettement supérieur à la moyenne des entreprises privées qui est de 21%. Cette proportion élevée de cadres reflète l’engagement d’ENGIE à attirer et à développer des talents hautement qualifiés pour répondre aux défis du secteur énergétique.
Dans sa gestion des ressources humaines, ENGIE met en œuvre une stratégie de montée en compétences pour préparer l’avenir et favoriser le développement de ses collaborateurs. Le processus “ENGIE Skills” est utilisé pour anticiper les besoins en compétences et s’assurer que les employés disposent des compétences nécessaires pour s’adapter aux évolutions rapides du secteur. Elle offre également des opportunités de développement à son personnel à travers des programmes de formation, des parcours de carrière et des actions de développement personnel. La mobilité interne est également renforcée, avec des politiques de développement et de parcours de carrière visant à fidéliser les collaborateurs. De plus, ENGIE mise sur l’apprentissage pour acquérir de nouveaux talents, en espérant bénéficier de jeunes diplômés dynamiques et compétents, déjà familiarisés avec les codes du groupe.
En combinant ces initiatives, ENGIE peut ainsi maintenir une organisation agile et performante et favoriser l’employabilité et l’adaptation aux nouvelles exigences du marché. De plus, ENGIE intègre l’innovation et le digital à tous les niveaux opérationnels, ce qui améliore encore plus la performance et l’efficacité
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