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Les fondamentaux du design

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Par   •  23 Octobre 2019  •  Cours  •  6 482 Mots (26 Pages)  •  582 Vues

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LES FONDAMENTAUX DU DESIGN GRAPHIQUE

Le travail d’un graphiste repose sur la compréhension de la conception graphiste donc un sens de la vue aiguisé.

La communication visuelle à l’instar des autres formes de communication implique une analyse et une lecture sans faille faisant appel à la maîtrise de toutes les techniques d’expression.

« Le défi du concepteur graphique consiste à transformer des données en informations et des informations en messages signifiants » Katherine Mccoy ; conceptrice graphique américaine.

Les graphistes s’expriment dans une langue visuelle et universelle. De la même manière que l’on s’exprime par écrit ou oralement en utilisant les règles de grammaire et de syntaxe que nous avons intériorisées au cours de notre développement, nous allons donc apprendre les concepts de la communication visuelle.

La communication visuelle intègre donc les notions de typographie, de formes, de couleurs, de lumière…

I – La typographie

1. Caractères et familles de caractères

Les lettres de l’alphabet s’appellent des caractères. Il existe des milliers de types de caractères regroupés en familles (Times, Garamont, Futura…) La distinction entre les familles de caractères tient d’abord à la présence ou à l’absence d’empattement, c'est-à-dire de pied sur les caractères. Les empattements forment une ligne invisible qui supporte le texte. Ils apportent donc plus de confort à la lecture.

Les caractères sans empattements sont plus simples et plus dynamiques. Ils sont adaptés à des textes courts.

Interprétation des caractères typographiques :

Selon Thibaudeau chaque famille de lettres a une connotation particulière : cf. polycop

• L'Antique (caractère bâton) connote la modernité, le contemporain, l'affirmation,

• L'Egyptienne (empattements rectangulaires) évoque l'ère de la mécanique, la stabilité, la solidité, la sécurité,

• L'Elzévir (empattements triangulaires) connote l'élégance, la tradition, l'élitisme,

• Le Didot (empattements fins) évoque le classicisme.

2. La lisibilité

La lisibilité des textes dépend de plusieurs paramètres qui sont :

- du choix des polices de caractères utilisées (les polices sont classées en 3 catégories d’usage courant : les Classiques comme Times qui possèdent des pleins et des déliés et se terminent en haut et en bas par un empattement ; elles ont un bon taux de lisibilité et donnent un ton sérieux aux documents ; il faut néanmoins éviter de les utiliser dans les imprimés techniques. Les Modernes sans empattement sont très contemporains ; très utilisées pour les diaporamas, il s’agit de la police Arial ; elle est recommandée pour les documents commerciaux, les notices, les affiches… Les Ecritures telle que la Monotype Corsiva imitent l’écriture manuscrite ; on les choisit pour les cartons d’invitation ou autre document de communication évènementielle ; elles ne doivent toutefois pas être utilisées dans des textes trop longs car elles les rendent illisibles.

- La graisse va permettre de jouer sur les contrastes. L’utilisation de gras donne de l’importance. Attention il ne faut pas en abuser.

- La taille des caractères et la longueur des lignes (Pour faciliter la lecture la taille des caractères d'un texte courant est toujours comprise entre le corps neuf et le corps 12.

Le corps est la taille de la lettre exprimée en points. Un point équivaut à un peu plus d’1/3 de mm. C'est-à-dire qu’un corps de 3 mesure un millimètre et un corps de 9, trois millimètres.

- Les lignes trop longues ou trop courtes nuisent à la lisibilité. Le nombre moyen de signes par ligne de texte doit être dans tous les cas compris entre 35 et 65. On entend par signe, la lettre, le blanc inter mot et la ponctuation)

- La valeur du blanc entre deux lignes (Un inter lignage trop important ralentit la lecture en revanche un interligne trop petit la rend difficile). La gestion des blancs est essentielle. Ils font respirer une page, ils la structurent, ils la mettent en relief.

Remarque :

Les lettres en bas de casse (minuscules) connotent la familiarité, la proximité, l'égalité entre E et R.

Les majuscules donnent de l'autorité. Elles tiennent le lecteur en respect.

Les lettres droites renvoient à la virilité au contraire des italiques qui indiquent la féminité. Par ailleurs les italiques accélèrent la lecture.

II - Les règles de la mise en page

Il existe quatre grandes catégories de présentation

. La présentation en mono colonne : le titre doit être centré. Les visuels sont alignés dans la colonne ou placé dans la moitié droite de celle-ci. Cette présentation convient aux textes longs c'est-à-dire rapport d'activité, compte-rendu de visite etc.

. La présentation en deux colonnes égales : le titre et l'introduction doivent être centrés sur les deux colonnes. Ce type de présentation convient aux documents qui comportent une introduction, un texte courant, des notes, des légendes etc. il peut s'agir de journaux d'entreprise ou de plaquettes institutionnelles.

. La présentation en trois colonnes égales : dans ce cas, le titre se place en alignement gauche ; cette présentation est utilisée dans les magazines mais également pour les règlements internes et autres documents juridiques.

. La présentation en deux colonnes inégales : cette présentation est particulièrement adaptée pour les notices, fiches techniques, manuels de formation etc.

Le vocabulaire de la typographie

III - Les couleurs

En préambule il faut comprendre que la couleur est un élément aussi important que la typographie et que la couleur possède

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