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La mort dans l’hindouisme

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Par   •  10 Janvier 2013  •  Cours  •  2 725 Mots (11 Pages)  •  2 107 Vues

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La mort dans l’hindouisme

L'Inde, en forme longue la République d'Inde est un pays du sud de l’Asie qui occupe la majeure partie du sous-continent indien.

L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé et le septième pays le plus grand du monde. Le littoral indien s'étend sur plus de sept mille kilomètres. Le pays a des frontières communes avec le Pakistan à l'ouest, la Chine le Nepal et le Bhoutan au nord et au nord-est, le Bangladesh et la Birmanie la à l'est. L'Inde réclame également une frontière avec l’Afghanistan au nord-ouest.

L'Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciens du monde, la Civilisation de la vallée de l’Indus s'y est développée des 5000 av. J.C . Le sous-continent indien a abrité de vastes empires et est présent sur les routes commerciales dès l'antiquité. L'Inde est la terre de naissance de quatre religions majeures -l’hindouisme, le jainisme, le bouddhisme et le sikhisme - alors que le zoroastrisme , le christianisme et l’islam s'y sont implantés durant le I er millénaire . Le pays a été graduellement annexé par la Compagnie des Indes avant de passer sous le contrôle du Royaume-Uni au XIX siècle . L'Inde devient indépendante en 1947 devient après une lutte marquée par la résistance non-violente du Muhatma Ganghi résistance. Le pays est depuis 1950 une république parlementaire fédérale considérée comme la démocratie la plus peuplée au monde.

Aujourd'hui,l'économie indienne est la dixième du monde en PIB nominal et la quatrième en PIB a parité de pouvoir d’achat L'Inde est considérée comme un nouveau pays industrialisé cependant certains problèmes comme la pauvreté, l'analphabétisme la corruption restent très importants.

L'Inde est un pays très divers sur le plan ethnique, linguistique et religieux.nous nous intéresserons à la manière dont la mort est vécue dans l’hindouisme, quelles sont les pratiques qui y sont liées, à travers deux parties tout d’abord la place de la mort chez les hindous , puis le déroulement d’une cérémonie funéraire .

La mort est très significative pour les hindous. Elle permet de se libérer de l’état dans lequel ils sont afin de passer dans un état meilleur. La mort n’est pas la fin de tout, mais juste une étape à passer. C’est pour cela que, pour les hindous, la mort est si peu dramatique.

Des enquêtes, et plus spécialement celles de Christopher Justice , ont démontré que les hindous ne craignaient pas leur mort. Certaines personnes âgées se privent même de nourriture afin que leur corps soit prêt à libérer leur âme individuelle (ou âtman).   Mais cette privation n’a pas pour but de partir plus vite. L’hindou ne provoque pas sa mort ni la retarde, car bien mourir c’est rendre son dernier souffle lorsque le moment est arrivé. Les hindous qui sentent leur fin proche partent en pèlerinage dans des lieux sacrés, afin d’avoir la plus belle mort possible. La mort idéale est de rendre son dernier souffle les pieds dans l’eau du Gange, eau qui descend, d’après les mythologies indiennes, tout droit du ciel afin de purifier les humains. Le lieu le plus réputé est Vârânasî, ville de plus de trois millions d’habitants située sur les rives du Gange.

Si l’hindou a réussi parfaitement son âshrama, il sait qu’il obtiendra samsara, donc que son âme ira dans un autre corps ayant un niveau de vie supérieur à celui qu’il possède actuellement, ou qu’il accédera à la libération ducycle des réincarnations. Cette libération est nommée moksha.

Moksha est, d’après le dictionnaire Larousse, un « mot sanskrit désignant, dans les religions et philosophies indiennes, la libération définitive du cycle des réincarnations ». Il s’agit d’un état de béatitude éternelle créé par l’union de l’âme individuelle ou âtman avec l’âme cosmique ou parâtman. C’est le but ultime pour une personne faisant partie de l’hindouisme. Moksha brise le cycle des réincarnations que subit l’âtman, l’âme personnelle de l’hindou.

Il y a différents moyens d’accéder à moksha. L’hindou peut l’atteindre grâce, par exemple, à la dévotion ou bhakti, à l’action ou karma, ou encore par la connaissance (jñâna) et la méditation (raja). De nos jours, la technique la plus utilisée par les hindous pour atteindre moksha est bhakti.

Ces différents chemins qui mènent au but ultime se font dans le dernier stade de la vie d’un hindou, nommé samnyâsa. Il faut que l’âshrama soient effectués correctement si l’hindou veut parvenir à faire son pouroushârta et donc à accéder à moksha. Moksha est atteignable dans chaque vie si l’individu a vécu en parfait hindou ; mais s’il a fait des choses mauvaises ou s’il n’a pas pu faire ses quatre étapes ou buts de la vie, il ne peut pas l’atteindre.

On comprend donc qu’en Inde, il ne fait pas bon mourir précocement d’une maladie, d’un homicide, d’un accident ou encore, pourune femme, après son mari. En effet, si la mort arrive trop tôt, la victime ne peut pas effectuer correctement âshrama et par conséquent pouroushârta ne sera pas accompli. Moksha ne sera donc pas atteint. La victime devra en conséquent subir un autre cycle de 8’400'000 renaissances avant de pouvoir accéder à nouveau à moksha.

La présence des proches de la victime est privilégiée lors de son agonie. L’ambiance est plutôt sereine. Les proches du futur défunt ne font preuve d’aucun désespoir. Leurs larmes ont plutôt le but d’encourager le mourant à passer dans l’autre vie.

Juste avant son dernier souffle, on verse si possible quelques gouttes d’eau de Gange et un morceau d’or dans la bouche de la victime. Mais le plus souvent, par faute de moyen, le riz remplace l’eau du Gange et une pièce de monnaie représente l’or.

Lorsqu’enfin « la faucheuse a fait son devoir », les obsèques commencent. Elles se déroulent en trois phases distinctes :

Les rites pré-crématoires qui comportent la préparation du défunt, le cortège jusqu’à l’endroit de crémation et la préparation du bûcher.

Le rite de la crémation.

Les rites post-crématoires constitués de la collecte puis de la dispersion des cendres, le rite d’apaisement, etc.

Les rites pré-crématoires :

Ce rite commence dès que la personne est morte. A partir du décès, plus personne ne peut toucher le corps, excepté les proches. L’âmeest apaisée

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