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Cours: l'architecture

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Par   •  5 Décembre 2013  •  5 245 Mots (21 Pages)  •  1 148 Vues

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Introduction Générale

La capacité du regard anamorphique ⇒ si on transpose un problème, on trouve la solution au problème de base

Exemple : les têtes de morts avec les petites filles ou la femme dans le miroir + Arcimboldo

⇨ Saint Charles des 4 Fontaines à Rome ⇒ XVIème siècle, voute elliptique.

La connaissance de l’art et de l’architecture nous permet de mieux comprendre l’environnement dans lequel nous sommes.

Partie I. LE MOYEN AGE

Lien indéniable : l’architecture et l’art ont un lien avec le développement économique et social. Remise en perspective de l’économie entraine une remise en question de l’architecture.

Epoque où on veut construire pour l’éternité, les rois et les seigneurs bâtissent pour eux et pour dieu. Ils ont rarement été conservés pourtant… Au MA, énormément d’échanges commerciaux et donc artistique. Il y a avait une véritable entité chrétienne, englobant toute la méditerranée.

Etoffe précieuse, dragons ou animaux exotiques ⇒ symboles utilisés dans la décoration des Eglises. Beaucoup d’échanges également grâce au pèlerinage. Jusqu’au Croisades, le pèlerinage à Jérusalem était le plus notoire, ensuite celui de Rome et aujourd’hui celui de Compostelle.

Enfin, l’expansion des ordres religieux : en France, deux ordres ont été très importants ⇒ Cluny et Cîteaux.

• Cluny : Bourgogne, Fondé par Guillaume 1er, duc d’Aquitaine – symbole du renouveau monastique en France). L’Eglise à la volonté de réformer la vie monastique et elle va s’appuyer sur la fameuse règle de Saint Benoît (les Bénédictins) qui régie les moindres détails de la vie monastique. Toutes les ressources de l’art doivent être employées pour la gloire de Dieu.

• Cîteaux : règle de Saint Bernard qui revendique une vie monacale très stricte, ce qui donne l’ordre Cisterciens : humilité et simplicité pour éviter le pêché d’orgueil.

Avènement d’une nouvelle classe sociale : les marchands. Des Guildes* (association de marchands) se forment et donc des commanditaires de bâtiments. XIIIème : époque de la croisade des Albigeois, et à cette époque il y a eu un vrai rayonnement français, lié à trois choses :

o Le prestige de Saint Louis (dit Louis IX) mort à Tunis lors de la 8ème croisade

⇨ El Gréco, Louis IX.

o L’Université de Paris : centre intellectuel au MA qui attirait des personnes du monde entier

o Les Eglises et surtout les Cathédrales (Chartes et Reims)

La prospérité est freinée au XIVème siècle. La Guerre de Cent ans entre 1337 et 1453. En 1337, Les Anglais veulent s’accaparer du territoire de la France. 1453 : la bataille des Castillons et la Prise de Bordeaux, donc à partir de là seul Calais restait Anglais.

I. L’architecture religieuse

⇨ L’art Roman et éléments de vocabulaire

Vocabulaire composition Eglise :

• Nef* :

o Simple

o Elle est également flanquée/bordée de collatéraux (quand la toiture est au mm niveau que la nef) et si la toiture est plus basse on les appelle les bas-côtés.

⇨ Saint Philibert de Tournus

Le Transept* : avec ses croisillons Nord et Gauche. Le centre s’appelle la « Croisée du transept », cette croisée est souvent couronnée par une coupole qui supporte un clocher. S’il dépasse de beaucoup de la nef, on l’appelle un transept débordant. Il est possible d’avoir un double transept, notamment au MA.

⇨ Image de Synthèse de Cluny

• Le Chevet* (vers l’est) : Le cœur était réservé au clergé, interdit aux fidèles, et c’est là où se trouve le maitre-autel.

o Chevet simple :

• plan en hémicycle, composé d’une travée droite et une abside demi-circulaire (le + commun)

• plan en carré ou rectangle avec un chevet plat.

• Chevet à pans coupés, avec travée droite

o Chevet complexe : L’entrée est toujours à l’Ouest, tournée vers Jérusalem.

• à absides échelonnées ⇒ ce sont des absidioles

• à chapelles rayonnantes, l’abside du centre c’est la plus importante

• chapelles rayonnantes à chevet plat

• Les voûtes* : caractéristiques de l’art roman

Au départ la nef n’était pas voutée. Elles ont de

• Voûte en berceau :

La plus simple de toute, elle repose sur des murs gouttereaux (qui portent la gouttière), voûte en demi-cercle donc dite en « plein cintre ».

o Voute du berceau parallèle à la nef : donc voûte en berceau plein cintre longitudinale. ⇒ Voute soutenue par des Arcs doubleaux qui aident à soutenir le berceau en plein cintre.

⇨ Saint Savin sur Garpente

o Voute à berceaux transversaux : quand l’axe est perpendiculaire à la nef. Arc doubleau à double rouleaux. Arc à plusieurs rangs de claveaux(ou voussoirs) = pierre taillée à 6 faces qui rentrent dans la composition de l’arc. La partie supérieure est l’extrados, et la partie intérieure c’est l’intrados

Le claveau au sommet de l’arc s’appelle la clé.

o Voute en berceau brisé

o Voute en demi-berceau

• La Voute d’arrête

Pénétration de deux berceaux perpendiculaires, très caractéristique des églises romanes. Voute complexe.

• La voute en cul-de-four

Quart de sphère

La coupole* : très fréquente dans l’architecture romane avant la voute d’Ovide. Elle peut être élevée sur un plan circulaire ou sur un plan

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