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André Durand présente " Britannicus "

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Par   •  27 Avril 2014  •  10 066 Mots (41 Pages)  •  748 Vues

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André Durand présente

‘’Britannicus’’

(1669)

Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE

pour laquelle on trouve un résumé

puis successivement l’examen de :

les sources (page 4)

l’intérêt de l’action (page 5)

l’intérêt littéraire (page 13)

l’intérêt documentaire (page 15)

l’intérêt psychologique (page 20)

l’intérêt philosophique (page 38)

la destinée de l’œuvre (page 40)

une étude de la pièce, scène par scène (pages 45-76).

Bonne lecture !

RÉSUMÉ

Acte I

En 55 avant J-C., «à Rome, dans une chambre du palais de Néron», au petit matin, Agrippine attend que veuille bien la recevoir celui-ci, son fils, qui, depuis trois ans, est un empereur qui gouverne avec sagesse, mais qui, sous des attitudes encore vertueuses, commence à laisser percer sa véritable nature. Elle vient d’apprendre que, sans l’en avertir, il a commis pendant la nuit une étrange action qui sème le désarroi et l’inquiétude dans son entourage : il a fait enlever et conduire au palais, où il la séquestre, Junie, seule descendante d'Auguste et amie de son demi-frère, Britannicus, dont il s'est épris. Agrippine avait eu Néron d’un premier mariage, et l’avait fait adopter par son second époux, l’empereur Claude (désigné aussi par «Claudius»), auquel, avant de l’assassiner, elle donna un autre fils, Britannicus, qui était donc le prétendant légitime à la succession. Mais elle fit accéder au pouvoir Néron, exerça sur lui sa tutelle avant de se sentir de plus en plus délaissée par cet ingrat qui veut maintenant lui enlever toute influence, l’enlèvement de Junie étant le signe que son autorité sur son lui s'émousse.

Burrhus, un des «gouverneurs» (conseillers) de Néron, lui interdit l'accès à sa chambre. Elle trouve qu’il a pris trop d'importance, ce à quoi il réplique en lui reprochant d'être trop méfiante. Il plaide le droit du jeune empereur à gouverner seul, sans sa mère, à laquelle il conseille de ne pas trop afficher sa disgrâce. Elle l'interroge sur la signification de l'enlèvement de Junie.

Britannicus survient, cherchant Junie, exposant son malheur. Agrippine l’informe, et lui laisse entendre qu’ils pourraient s’allier contre Néron, car elle veut se venger. Ces compagnons d'infortune, naguère ennemis farouches, se retrouvent ainsi paradoxalement solidarisés.

Britannicus se confie à Narcisse, son «gouverneur», qui lui semble dévoué.

Acte II

Néron, sûr de lui, ordonne l'exil de Pallas, affranchi de Claude qui est un allié d'Agrippine, ce qui aggrave encore la tension entre le fils et sa mère. Néron apprend à Narcisse (qui, pour lui, espionne Britannicus) qu'il s'est épris de Junie, cette nuit même, en la voyant en pleurs ; qu’il entend ne pas se soumettre aux caprices de sa mère, que, cependant, il craint encore ; qu’il ne veut pas se révéler au grand jour. Narcisse lui conseille d'oublier complètement sa fidélité envers Agrippine, et de se mettre à gouverner à sa guise, en commençant par répudier son épouse, Octavie (qui est stérile), puis en s'éloignant de Junie, lui faisant savoir I'amour qui l’unit à Britannicus, et les manèges secrets de sa mère et de son demi-frère.

Néron, qui a convoqué Junie, courtoisement, lui dévoile son amour. Elle le repousse, lui opposant qu'elle aime Britannicus, et qu'elle reste sa dernière consolation. Changeant de ton, Néron la menace de le tuer si elle ne lui dit pas, lors d'un entretien qu’il épiera, qu'elle ne l'aime plus.

Narcisse annonce l’arrivée de Britannicus. Néron réitère sa menace, et se cache. Junie tente de se servir de Narcisse pour prévenir Britannicus, mais celui-ci est déjà là.

Junie, s’exécutant à grand-peine, l’accueille avec une froideur forcée, et ne parvient pas à lui faire comprendre que, Néron étant aux écoutes, elle est forcée de cacher son amour. Britannicus, médusé, ne sait plus à qui se fier.

Néron reparaît, mais Junie refuse de l'entendre pour s'abandonner aux larmes.

Néron confie à Narcisse que, n'ignorant plus que Junie aime son rival, il laissera sa jalousie et sa cruauté se donner libre cours pour le «désespérer».

Acte III

Burrhus informe Néron de l’exil de Pallas, lui fait comprendre que ce coup porté à sa mère n'aura de poids que s'il cesse de la craindre, lui conseille aussi d'oublier son amour pour Junie, se lamente de voir que son naturel, malgré ses soins et ceux de Sénèque, son autre «gouverneur», va bientôt apparaître au grand jour.

Dans un monologue, Burrhus exprime son découragement et ses craintes.

Inquiet des outrances de Néron, il s’en ouvre à Agrippine, mais relativise la signification de l'exil de Pallas. Faisant éclater sa colère, elle le menace d'exciter les soldats pour faire monter Britannicus sur le trône, et Burrhus, effrayé, défend Néron.

Agrippine se confie à sa suivante, Albine : outre la colère de voir le pouvoir lui échapper, elle éprouve du dépit devant l’amour de Néron pour Junie, la voyant à présent comme une rivale, car, Octavie étant délaissée, c’était elle qui recevait les plus grands honneurs. Albine la raisonne : elle ne peut commander Néron jusque dans ses amours, l’obliger à respecter son union avec Octavie qu'elle avait mise en place.

Agrippine, conversant avec Britannicus, lui affirme ne pas renoncer à sa promesse, et vouloir se faire craindre de Néron. Mais, quand Britannicus lui apprend qu’il a obtenu le soutien de membres importants du sénat contre Néron, elle

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