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Le Maitre du Livre de Raison

Étude de cas : Le Maitre du Livre de Raison. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2019  •  Étude de cas  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  619 Vues

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INTRODUCTION

Biographie  Beaucoup d'écrits sur Le Maitre du Livre de Raison, mais rien ne définit clairement son identité, son origine ou son lieu de vie. On n'est pas sûr qu'il soit Allemand ou Néerlandais. Dans les cercles des peintres de vitraux de Peter Von Andlau, ou même dans l'atelier de Hans Hirtz (Maître de la Passion de Karlsruhe) vers Mayence au milieu du siècle, vers 1450. D'après son œuvre il aurait vécu dans la région du Rhin Moyen, Rhin romantique, vers Mayence.

On a la preuve qu'il a travaillé à Heidelberg en 1480. Il est le contemporain de Martin Schongauer, et comme ce dernier il est donc peintre et graveur.

Graveur et peintre du sud de l'Allemagne, dernier quart du XVIe  activité de 1470 - 1500. Son nom vient de son œuvre la plus connue : livre de dessin en aquarelle et de gravures the Housebook, 1480 qui a appartenu à la noble famille des Waldburg-Wolfegg.

D'autre part, le grand nombre de ses gravures conservées au cabinet des Estampes d'Amsterdam a valu à cet artiste d'être appelé Maître du Cabinet d'Amsterdam.

1. Son œuvre et sa technique (le fait qu'il est peintre à la base, à pointe sèche…)

Aujourd'hui on a  91 gravures. 70 n'ont qu'une copie, aucune n'en a plus de 5  124 copies, 80 à Amsterdam. // On lui attribue certaines œuvres que d'autres artistes auraient copiés : Israhel Van Meckenem, 30 copies.

Son œuvre 

"Le Maître du Livre de raison fut d'abord un peintre. On lui attribue une série de tableaux d'un puissant réalisme, tels le Retable de la Passion (v. 1480-1485, panneaux partagés entre les musées de Fribourg-en-Brisgau, les musées de Berlin et de Francfort [Städel. Inst.]), le Couple d'amants (v. 1484, musée de Gotha)

Et un cycle de 9 panneaux consacrés à la vie de la Vierge (Mayence, Mittelrheinisches Landesmuseum).

Mais l'originalité du maître transparaît davantage dans ses gravures. On connaît de lui 89 pointes-sèches (70 d'entre elles ne sont conservées qu'en un seul exemplaire), consacrées à des sujets religieux (Ancien Testament, Enfance du Christ, Passion, saints, images de dévotion) ou profanes (les Trois Vifs et les Trois Morts, le Jeune Homme et la Mort, le Couple d'amants)."

Housebook, 1480 : un conglomérat d'environ 60 pages de textes manuscrits et de dessins originaux mettant en scène des allégories des 7 planètes, des représentations de genre = représentation picturale de scènes quotidiennes, des équipements militaires, des scènes de batailles, et d'armoiries. Le style du Maitre est identifié et donc rattaché à un certain nombre de dessins même si l'opus est attribué à divers artistes.

Style 

1er artiste à utiliser la technique de la pointe sèche pour toutes ses gravures sur bois. L'usage exclusif de la pointe-sèche, technique permettant une plus grande spontanéité dans le trait, une vivacité.

Un dessin vivant et bien maitrisé. Arthur Mayger Hind dans L'Histoire de la gravure du XVe siècle à l'année 1914 : "Un dessinateur remarquablement libre pour son époque, dont le style est marqué par une gravure irrégulière presque amateur et une puissance d'expression vigoureuse de maitre".

Le style du Maitre du Livre de Raison est vivant, animé presque improvisé et sa méthode de burin est douce, lâche, libre et colorée. Ses gravures apparaissent vivaces. Le maitre accentue les aspects humains de ses personnages et prend plaisir à explorer les faiblesses humaines, et investi souvent ses sujets religieux de fraicheur et d'intimité  COUPLE D'AMANTS - POWER POINT

Beaucoup de ses gravures s'intéressent à la représentation d'objets profanes, étonnant vu l'époque. Avec son contemporain Martin Shongauer, ils sont les têtes de proue des "gravures de vieux maitre"  grande gravure à la pointe sèche (genre Les Troix Croix, Rembrandt).

Le Maitre lui, semble indiquer des influences néerlandaises. Certains y voient des racines dans les enluminures flamandes.

Ses gravures sont uniques parce que marquées peu profondément, sur de fines plaques d'étain ou des alliages de cuivre et après une dizaine de copies le plat s'usait trop.  Utilisation de fines plaques de cuivres. Ainsi, le burin peut traverser très superficiellement la plaque. Le sillon ainsi tracé formes des copeaux/volutes/boucles métalliques des deux côtés du fin sillon. Ces ondulations ou bavures conservent une certaine quantité de peinture et créent un riche effet velouté/flou/trouble.

Nous pouvons voir cet effet dans les brins d'herbes à droite de Two Peasants Fighting. Le Maitre prend avantage du flou pour obtenir une variété de tons et de textures sur ses plaques. Le flou a été quelque peu usé par des copies. Le Maitre semble avoir décidé de ne pas imprimer de pages supplémentaires ce qui ferait perdre la richesse et la fraicheur de cette composition originale. Ainsi, seulement une petite série de copie était réalisée pour chaque plaque.

2. Evolution de son travail

1ere décennie :

Caractérisée par la petite taille des œuvres, limite du champ de vision, peu de figures, souvent une seule

Les dernières années :

Productions + larges, parfois des groupes de figures complexe et des relations de perspective et de placement

A- 3 sous-groupes dans ses premières œuvres (1465-75)

1er sous-groupe : dessin incertains, proportions humaines rabaissées, modélisation minimale, draperies maladroitement pliées. Pas ou maladroits effets de lumière + décor simple quelques brins d’herbe et des cailloux.

Pointe-sèche mal maitrisée, des tracés ratés, parfois trop faibles parfois trop forts = débutant il ne gère ni l’outil ni le médium ex : « Peasant woman with a shield and bearing a stickle ».

2nd

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