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Courant littéraire du Réalisme.

Commentaire d'arrêt : Courant littéraire du Réalisme.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2021  •  Commentaire d'arrêt  •  700 Mots (3 Pages)  •  294 Vues

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En conclusion, il est question d’analyser le thème du portrait semblable de la condition féminine dans l’œuvre Agaguk et la pièce de théâtre Un simple soldat en parlant de la dépendance de la femme envers l’homme, la considération de la femme et le sentiment de confiance en soi Les auteurs des deux œuvres nous démontrent la triste réalité qu’éprouvent les femmes à cette époque avec l'aspect familial, financière et la dépendance aux hommes ce qui amène à voir l’inégalité sociale qui avait auparavant envers les femmes.

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Au Québec, à l’époque de la Grande Noirceur (1944-1959) on voit apparaitre le courant littéraire du Réalisme. Ce courant se caractérise par la réalité et les faits du monde qui nous entoure. Agaguk, une œuvre d’Yves Thériault, publié en 1958, en est un exemple. Cette œuvre présente le monde des Inuits, et ce, par la description des modes de vie, des coutumes et des valeurs propres à cette tribu. Dans le travail qui suit, il sera question de dresser un portrait semblable de la condition féminine entre l’œuvre d’Agaguk et la pièce de théâtre Un simple soldat. Tout d’abord, nous aborderons le sujet de la dépendance de la femme envers son mari. Ensuite, il sera question de la liberté d’expression qui se manifeste dans l’œuvre d’Agaguk et non dans Un simple soldat. Enfin, nous terminerons avec les ressemblances au niveau du thème de la confiance de la femme. Premièrement, il est possible de voir l’aspect de la dépendance de la femme envers l’homme dans les deux extraits. D’un côté, dans la pièce de théâtre Un simple soldat, Bertha exprime l’importance de dépendre financièrement de l’homme . Durant une discussion entre elle et sa fille Marguerite, elle mentionne :« J’aurai jamais dû me remarier. Je l’ai fait parce que je voulais pas être obligée de laver des planchers […] » (p.47). Dans ce passage, Bertha exprime l’idée de ne pas vouloir souffrir en faisant des tâches désagréables, et pour cela, l’idée de se marier est importante pour être financièrement dépendante de son mari. D’un autre côté, il possible de voir les ressemblances en lien avec la dépendance de la femme envers l’homme dans l’œuvre d’Agaguk. En effet, il est mentionné dans un passage : « auparavant, elle avait été la femelle précieuse, dépendante de lui.»(p.299). Ici, on parle d’Iriook, la femme d’Agaguk qui dépendait de son homme pour vivre afin qu’elle demeure valorisée. Ainsi, la dépendance de la femme envers son mari amène un confort monétaire du côté de Bertha et la dépendance de la femme sur l’homme du côté d’Iriook est quelque chose de précieux, valorisant. Deuxièmement, la considération de l’opinion de l’autre est un thème important dans les deux œuvres, mais il est possible de voir des passages qui sont contradictoires. D’une part, Bertha discute avec sa fille Marguerite du manque d’importance de la parole accordée à la femme. En effet, elle mentionne : « Même si tu voulais te défendre, tu sais d’avance que c’est inutile. T’es pas plus qu’un chien, tu vis comme un chien et puis tu meurs comme un chien. » (p.48) Ici, Bertha exprime son expérience en tant que femme du manque de considération de ses paroles en disant que peut importe ce qu’elle dit, elle ne sera ni écoutée et ni valorisée. De plus, il y a présence de comparaison de la femme à un chien. Cela démontre le manque de valeur accordée à la parole de la femme. D’une autre part, il est possible de remarquer l’importance de la parole accordée à la femme dans un passage d’Agaguk. En effet, Iriook échanges des paroles avec Agaguk de manière à suggérer une différente perspective en lien avec le crime dont il a commis. Elle mentionne donc : « s’il venait un temp ou tu doives choisir ? donner une vie pour celle que tu as enlevée? […] Agaguk répond : « oui, peut-être. » (p.295). Dans ce passage, Agaguk admet qu’il serait peut-être raisonnable de donner une vie pour celle dont il a enlevé. Il est donc possible de dire qu’ici, Iriook donne son opinion en suggérant quelque chose venant de ses propres pensées et qu’Agaguk prend en considération ses paroles en lui répondant « oui, peut-être

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