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Evolution De La Corpulence à Travers Les Siècles

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Par   •  30 Mai 2015  •  827 Mots (4 Pages)  •  1 144 Vues

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I- La Renaissance : le début de l’exaltation du corps féminin

C’est à partir de la Renaissance, faisant suite à la rigidité du Moyen Age, que le monde découvre le corps et sa beauté, c’est en partie les peintres de cette époque qui ont été le plus inspirés par ces corps en chair. Nous pouvons prendre l’exemple de la femme dans le tableau de Botticelli intitulé « La naissance de Vénus » (le tableau ce trouvant aujourd’hui dans la galerie des offices à Florence) : la femme se tient dans une posture peu naturelle, qui rappellent le déhanché des statues antiques grecques. Elle a tout de la statue : d'une blancheur d'ivoire, sans le moindre pli ni bourrelet, une divinité plus qu'une femme, au corps entièrement idéalisé. On remarque qu’il y a beaucoup d’élément qui nous font penser que ce corps n’est pas entièrement normal comme le coup qui est trop long, les épaules qui sont trop tombantes et le bras gauche qui ne paraît pas faire partie de ce corps. Les artistes de l'époque transforment la réalité pour mieux se rapprocher de leur conception de l'idéal féminin.

On voit donc une sophistication, souvent artificielle, pour se rapprocher au mieux de cette beauté tant recherchée que se soit dans sa présentation ou dans sa description. C’est une recherche constante de la perfection, l’approche de l’idéal divin de Vénus représentée sous de nombreuses formes. La Renaissance est aussi le moment où la beauté qui n’avait pas de réelle définition laisse place à une beauté charnelle qu’on se doit d’essayer d’approcher.

II- Les éloges de la rondeur de la femme de 1600 à 1850

Depuis le XVIème siècle, les femmes ont plus de rondeurs. On leur fait porter des corsets serrés à la taille pour qu'elles paraissent plus fines, tout en faisant ressortir leur poitrine imposante. Les bras doivent également être potelés. Cette admiration pour les femmes ayant des rondeurs vient du fait qu'à l'époque, les paysans mourraient de famine car ils étaient pauvres. Être bien en chair signifiait pouvoir manger à sa faim et donc avoir de l'argent pour s'acheter de la nourriture. Seuls les nobles et les riches bourgeois pouvaient s'offrir le luxe de cette beauté.

1. La chair, un critère de beauté important au XVIIème siècle

Durant le XVIIème siècle, la beauté du corps correspond à des critères très précis. Cette époque est celle de la sophistication, les femmes veulent que leur beauté évolue et soit plus complexe. On demande aux femmes d'avoir un teint de lait, une taille très fine, une poitrine imposante, des bras et des mains potelés, tout en portant non plus un corset mais des structures en tissus qui rentrent le ventre mais qui laissent tout de même deviner les courbes naturelles. Les femmes mettent du fard à joue rouge qui est le symbole de l'amour et de la sensualité, elles vont également accentuer leurs veines pour souligner leur délicatesse et leur haut lignage. Comme on peut le voir sur ce tableau d’époque se situant aujourd’hui au château de Versailles Madame de Montespan incarne parfaitement la femme idéale de cette époque. Le corps est enfermé dans un corset serrant fortement la taille et faisant

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