Tirade Diafoirus

Commentaire tirade Diafoirus

Introduction :

Nous travaillerons sur la Tirade de Monsieur Diafoirus lors de la Scène 5 Acte II du Malade imaginaire paru en 1673.Cette tirade n’est pas qu’un long éloge assez étrange dit par un père portant une confiance aveugle et inquiétante sur les capacités de son fils, Thomas Diafoirus . Cet extrait est aussi une vive critique de la médecine de l’époque par Molière :symboliser par les personnages de Monsieur Diafoirus et de son fils.

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Cet éloge nous présente Thomas Diafoirus de son enfance à sa vie d’étudiant. Il est présenté par son père comme «un garçon qui n’a point de méchanceté» «doux , paisible et taciturne », .Enfant ,Thomas était un enfant dans un état végétatif ,avec des difficultés d’apprentissage montré par une hyperbole où il trouve toutes les peines du monde à […] apprendre à lire »et qui « ne connaissait pas encore ses lettres ».Il est dépeint dans sa vie de collégien comme un élève avec des difficultés   mais qui « se raidissait contre les difficultés ». Cette qualité d’acharnement ,complimenté par ses régents, le suivra jusqu’à sa vie d’étudiant , où « il n’y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes »de son Ecole .Il est montré dans ses débats « ferme […] ,fort comme un Turc sur ses principes »et aussi déterminé à ne jamais renoncer « de son opinion » tout en donnant « un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique », il est donc montré comme un élève borné , fermé d’esprits et même désagréable à « argumenter à outrance pour la proposition contraire ».On remarque donc que Thomas Diafoirus passe d’un enfant éteint , se comportant tels un légume , à un jeune homme faisant beaucoup de bruit dans son université, acharné voire même têtu dans les débats sans une once d’ouverture d’esprits.

Ce qui est flagrant dans cette tirade, c’est que nous nous apercevons que Monsieur Diafoirus porte une confiance aveugle à son fils. Nous nous apercevons que Thomas est une personne qui « n’a jamais eu l’imagination bien vive » ni qui soit très vif. Mais son père tentera de justifier cela en « qualité requise pour l’exercice de »la médecine. Alors que du point de vue du lecteur, il est juste montré comme un enfant en état végétatif . Il justifiera constamment les défauts de son fils avec des arguments et des formulations de phrase. Comme une précaution oratoire au début de la tirade M.Diafoirus exprime la fierté qu’il ressent envers son fils en toure impartialité mais pas parce qu’il «est son père ».Mais cette tentative d’impartialité est directement réfutée lorsqu’il parle de l’enfance de Thomas, car cela est uniquement possible si M.Diafoirus est son géniteur. Cela montre donc que cet éloge est partial .Le manque de vivacité de Thomas dans son enfance est justifié par M.Diafoirus comme un signe de maturité, car il ne jouait pas «à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantin». L’adjectif « enfantin » servant à crédibiliser sa justification sur la maturité de son fils .Son père restera d’un optimisme à toute épreuve, même quand ce dernier avouera lui-même les lacunes de son fils qui a eu énormément de mal à apprendre à lire et qui « à neuf ans […]ne connaissait pas encore ses lettres ».Son père justifie cela avec une métaphore douteuse « les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits » .La deuxième partie sert à encore à justifier ses difficultés d’apprentissage en comparant son fils à du « marbre » où « les choses y sont conservées bien plus longtemps ».M.Diafoirus conclura cette expression farfelue en justifiant les difficultés de compréhension et le manque d’imagination de son fils comme « la marque d’un bon jugement à venir ».c’est-à-dire que selon son père, la stupidité de Thomas est une qualité de futurs médecin .Avec tout cela , on peut même commencer a douté sur l’obtention « glorieuse » de ses licences , car même quand il était au collège « il se raidissait contre les difficultés » et surtout il est souvent montré à son désavantage par son père qui ne réalise sans doute même pas de la bêtise de Thomas .

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