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Supplément Au Voyage De Bougainville-analyse De La Tirade Du Vieillard

Note de Recherches : Supplément Au Voyage De Bougainville-analyse De La Tirade Du Vieillard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Septembre 2012  •  1 675 Mots (7 Pages)  •  2 115 Vues

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Extrait su supplément au voyage de Bougainville (texte polycopié)

Fait référence au vrai voyage de Bougainville / Vieillard qu’il en parle tout au long = personnage qui est un être ayant réellement existé mais avec Diderot, devient fictif. Avec un jeu sur la polyphonie.

Intérêt du texte/thème = parallèle entre 2 sociétés, entre l’ici et l’ailleurs, le sauvage et le civilisé ; colonialisme = dès le moment où il plante le « drapeau » : ce pays est à nous. (préparation de la colonisation). Cosmopolitisme = s’approprie et non emprunt des choses qu’on lui offre (exemple des femmes) / abus des européens qui présage la colonisation ultérieure ; notoriété inefficace ( celui du vieillard)

Forme de cynisme apparent = « je me console » traduit amertume => feint le détachement parce que la situation est sans solution : « vous auriez un moyen … avenir ; en donner le conseil » => dit de massacrer les européens. Il s’agit de les empêcher de partir pour pas qu’ils ne reviennent les coloniser => ellipse avec un conseil qui est donc implicite -> va donc trahir les lois de l’hospitalité si il les massacre

Met à jour le pessimisme de Diderot => aucune bonne solution possible.

Vieillard incarne la raison (qualité chrétienne)

Cette tirade (construite en 2 mouvements : aux tahitiens ; Bougainville) Dans un premier temps = la leçon aux tahitiens / Dans un second temps = apostrophe à Bougainville qui permettra le parallèle entre les sociétés : critique des mœurs, prétendu sup de la civilisation + critique de la colonisation.

S 1 = Formes d’emphase mais le pathétique sera rapidement oublié « un jour vous les connaitrez mieux » -> comme s’il prophétisait, prédit véritablement le moment de la colonisation qui correspond à celui de l’esclavage (intiment confondu). C’est aussi inscrit dans un ton de révélation, déjà cynique car a patir du moment ou connaitre => subir. Structure en parallèle (répétition de « un jour ») sans mots de liaison (ce qu’on appelle asyndète ou parataxe : absence de liens logiques) / crée une équivalence entre être connu et égorgé => cynisme plus une pointe d’ironie.

« Le fer qui pend » = métonymie désignant l’épée + « morceau de bois » = soit le gourdin soit la croix.

Au niveau du style, la phrase fonctionne sur un procédé d’accumulation ou d’énumération : amplification de la phrase correspondant à une certaine emphase. (+ rythme ternaire = confère 3 verbes amplifié avec les COI) => gradation. Enchainer = esclavage ; assujettir = plus fort grâce au COI : ie que leur folie vicieuse c’est là leur pire décadence. => champs lexical de l’esclavage. La colonisation est vu ici comme de l’esclavage.

Puis « aussi vil, … » = énumération avec rythme ternaire. Répétition de aussi que = emphase. Corrompus = terme religieux. Entre corrompus et vils = gradation. En donne après conséquence = le vice crée le malheur. Etonnant : on passe de l’assujettissement à une forme d’équivalence dans le malheur. => pire = conséquence de cette esclavage qui est de ressembler à ses maitres. (idée diderotienne) .

Ton prophétique puis une référence claire à une posture de prophète : voir étoile. Cependant, personne ne l’écoute car cela va tout de même se passer.

Amis = marque l’attachement de son peuple avec le futur, contredit son apparemment désintérêt

Ce qui crée la transition avec Bougainville: « va je te laisse vivre »

S 2 = Bougainville (normalement c’est lui qui rapporte ce texte) est traité de brigand (dénonce le comportement des européens ailleurs ) parle d’un ton menaçant. Qui t’obeissent = s’oppose à la société tahitienne qui n’est pas réellement hiérarchisé (tahiti = sans gouvernance avec principe naturelle ; europe = arbitraire) .

Lien cause conséquence marqué par les 2 points : écarte toi parce que nous sommes innocent et heureux (termes qui s’opposent au brigand => structure en parrallèle ) + gradation avec le reste. « bonheur »

A partir de la on aura des éléments concernant tahitien, autre européen. Proximité entre instinct et nature chez les tahitiens (qch qu’il porte en eux), notions qui vont s’opposer aux notions de souillure, vils chez les européens. Fait critique du processus de la civilisation (deux nétoiles) => le fait d’enlever qch , on le dénature (la civilisation va déntaurer le tahitien ) C’est donc une aliénation car les rends autres.

Revient sur leur règles : ici comme ca, toi t’a fait ca

Axiome « ici tout est à tous » => accentue simplicité de la règle : pas de propriété (car c’est elle qui crée le pb en fondant société et civilisation). Diderot est plus ou moins dac avec ça mais pour nous européens . Notion de propriété qui intervient dans une distinction quasi incompréhensible, qch de religion (civilisation). ( fait allusion à d’autres discours religieux que l’auteur reconnait à son époque)

« nos filles et nos femmes » : commune donc pas de propriété. Dit qu’avec partage bénéficie donc des femmes. A partir du moment « fureur » = folie dangereuse ; on a transgression. Maladie = (provoque des guerres bactériologiques). Usotopie de la folie . Constat qui arrive au comportement.

Alterne dans ce texte structure binaire, et ternaire (amplification). Confrontation des valeurs européens et tahitienne = revisitation de tout ce qu’il y a eu historiquement a l’époque

Pas de mot de liaison, => dans la continuité

« Nous somme libre et voila que » marque l’opposition temporelle / présent de vérité

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