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Le spectacle de théâtre Edouard II

Étude de cas : Le spectacle de théâtre Edouard II. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2016  •  Étude de cas  •  1 434 Mots (6 Pages)  •  691 Vues

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Le spectacle de théâtre Edouard II du 29 Septembre 2015 à l'Auditorium de La Louvière, organisé par la compagnie des ATP des Vosges, a été mis en scène par Guillaume FULCONIS et est présenté par le Ring-Théâtre. Edouard II est une tragédie du théâtre élisabéthain écrite par le dramaturge anglais Christopher MARLOWE.  Le titre complet de cet ouvrage est Le Règne difficile et la mort lamentable d’Édouard II, roi d'Angleterre, ainsi que la chute tragique de l'orgueilleux Mortimer. Cette pièce relate, en prenant des libertés avec l'histoire et la chronologie, les dernières années du règne d'Edouard II d'Angleterre (1284 – 1327). A la cour d'Angleterre, le prince Edouard II (Côme Thieulin) fait scandale à cause de sa mauvaise conduite et de son amour pour le roturier Gaveston (Kévin Sinési). Afin de calmer la colère des nobles, Gaveston est banni par le roi, le père d'Edouard II. Celui-ci doit épouser la jeune Isabelle de France (Lucie Rébéré), qui lui donne un fils. A la mort de son père, Edouard II monte à son tour sur le trône. Son premier geste est de rappeler Gaveston à ses côtés pour partager le pouvoir avec lui, ce qui stimule la haine de la cour. La reine Isabelle, délaissée par le roi qui lui préfère son "mignon", déploie pourtant des efforts désespérés pour apaiser les nobles et sauver l'unité du royaume, désormais au bord de la guerre civile. Edouard II, lui, n'épargne aucune provocation à ses barons (Julien Testard, Cantor Bourdeaux, Sébastien Bonneau), représentants d'un ordre féodal qu'il déteste. Loin de le ramener à la raison, l'assassinat de Gaveston par le 10ème comte de Warwick, l'un des barons, plonge Edouard II dans une rage telle qu'il lève une armée contre sa propre noblesse. Voyant la situation du royaume désespérée, Isabelle rejoint les rebelles menés par Mortimer (Cantor Bourdeaux). Elle gagne la France où elle lève une armée pour marcher sur l'Angleterre aux côtés de Mortimer devenu son amant. Edouard II se fait prisonnier et est contraint de renoncer. Isabelle installe sur le trône son jeune fils, le prince Edouard III (Charlotte Dumez). Mortimer est nommé régent mais craignant pour son nouveau pouvoir, il ordonne la mise à mort du roi déchu. Mais le jeune roi Edouard III n'est pas aussi facilement manipulable que Mortimer ne l'espérait. Lorsqu'il apprend le complot dont il ignorait tout, il ordonne l'emprisonnement de sa mère Isabelle et l'exécution de Mortimer. C'est donc un enfant en larmes qui monte finalement sur le trône. Se souvenant de son père assassiné, il mettra fin aux ravages de la guerre civile en prononçant le dernier mot de la pièce : "Innocence". Mais en quoi toutes les alternances de la pièce amènent à tromper le spectateur? Dans un premier temps, nous verrons que les textes anglais alternent entre tragédie et comédie, puis nous parlerons de l'improvisation des comédiens, et enfin nous étudierons la présence du Belge.

Les textes anglais alternent entre tragédie et comédie, mais il n'est pas dit que nous aurions autant ris si l'œuvre original avait été parfaitement respecté.

En effet, ce texte peut être alterné entre comédie et tragédie mais cela reste un texte classique. Guillaume Fulconis, le metteur en scène, n'a pas hésité à rajouter de l'humour pour moderniser et embellir cette pièce intemporelle. C'est donc un pièce drôle et émouvante à la fois. Le jeu des comédiens en est en partieresponsable. En effet, c'est eux qui procurent les émotions des personnages aux spectateurs. Dans une scène très émouvante, comme l'emprisonnement d'Edouard II, les comédiens arrivent encore à faire rire les spectateurs, malgré la situation insupportable du personnage. Ou au contraire, pendant une scène plutôt comique, on peut trouver une réflexion, ou quelque chose dans la scénographie qui nous rappelle la tristesse de la scène.

Malgré un décor qui ne changera pas tout au long de la pièce, le spectateur saisit l'alternance entre les moments tragiques et comiques. C'est grâce au jeu des lumières d'Elias Farkli que le spectateur peut faire la différence entre les moments humoristiques et émouvants. Par exemple, les moments d'emprisonnement d'Edouard II se font sur un sommier de lit sans matelas avec des néons blancs sous le personnage, et rend la situation tellement triste et sombre étant donné que ces néons sont la seule source de lumière. Une grande scène émouvante. Grâce à cette scénographie, les spectateurs

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