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Lucrèce, « Sérénité Du Sage épicurien », De Rerum Natura, II, Vers 1-33

Dissertation : Lucrèce, « Sérénité Du Sage épicurien », De Rerum Natura, II, Vers 1-33. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2012  •  560 Mots (3 Pages)  •  2 050 Vues

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Suave Il est doux

turbantibus aequora ventis les vents troublant les flots

mari magno sur la haute mer

e terra spectare de contempler de la terre

magnum alterius laborem ; le grand effort d’autrui ;

non quia vexari quemquam non parce que <le fait que > quelqu’un soit tourmenté

est jucunda voluptas, est un plaisir agréable,

sed quia cernere suavest mais parce qu’il est doux de discerner

quibus ipse malis careas à quels maux soi-même on échappe.

Suave etiam Il est doux aussi

belli certamina magna tueri de voir les grands combats de la guerre

per campos instructa disposés à travers les champs de bataille

tua sine parte pericli ; sans ta part du danger (sans participer au danger) ;

sed nihil dulcius est quam tenere Mais rien n’est plus doux que d’occuper

bene munita templa les espaces bien protégés (les hauteurs fortifiées)

edita édifiés

doctrina sapientum serena, par la doctrine sereine des sages,

despicere unde queas alios d’où on peut contempler les autres de haut

passimque videre errare et les voir errer de-ci de-là,

atque viam palantes quaerere vitae et chercher au hasard le chemin de la vie

certare ingenio, rivaliser de talent,

contendere nobilitate, se disputer la gloire de la naissance,

noctes atque dies niti nuits et jours s’efforcer

praestante labore par un effort exceptionnel

ad summas emergere opes de se hisser au sommet des richesses

rerumque potiri. et de s’emparer du pouvoir.

O miseras hominum mentes O misérables esprits des hommes,

o pectora caeca! O cœurs aveugles !

qualibus in tenebris vitae dans quelles ténèbres de la vie

quantisque periclis et dans quels dangers

degitur hoc aevi se passe ce morceau de vie

quodcumquest! quel qu’il soit !

Nonne videre Comment ne pas voir

nil aliud sibi naturam latrare que la nature ne réclame rien d’autre pour elle-même

nisi utqui corpore sejunctus dolor si ce n’est que la douleur séparée du corps

absit, en soit absente,

mensque fruatur jucundo sensu et que l’esprit jouisse d’une sensation agréable,

cura

...

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