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Le "beau"

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Par   •  11 Janvier 2022  •  Dissertation  •  3 058 Mots (13 Pages)  •  612 Vues

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Dissertation:

                Le « beau » est une émotion esthétique qui fait naître un sentiment d’admiration ou de satisfaction. Il est utilisé dans la vie courante pour complimenter une personne ou bien pour caractériser quelque chose de matériel. Le questionnement du beau est intéressant car c’est un mot qui désigne quelque chose de concret comme une personne mais c’est aussi un terme abstrait puisque cela reste du sort du goût, qui lui est propre à chacun. Dans l’art et ici en danse, la question du « beau » a un tout autre aspect ce n’est plus seulement un décor ou une expression qui est belle mais aussi un propos ou bien une intention.

C’est pour cela que nous allons nous demander de quelles manières certaines pièces chorégraphiques pose la question de l’idée du « beau ».

Dans un premier temps nous verrons que le beau est montré comme un devoir de véhiculer certaines normes sociales, puis nous verrons comment ces normes évolue dans une beauté qui est tournée vers l’intérieur du propos.

                Tout d’abord le « beau » est un terme qui permet de définir une matière visuelle, c’est un terme mélioratif. Certains chorégraphes partent de certaines attentent que les gens aiment, pour qu’ils trouvent la pièce belle et que cela leur plaît. Tout comme la première pièce présenté sur le document celle de Malandin appelé « Cendrillon », c’est une pièce ou l’on voit un couple : un homme et une femme. Ces deux personnes se situent au centre de la scène et forment un porté avec de parfaite ligne. Au fond nous pouvons observer un décor avec des chaussures à talons qui sont affichées sur un fond dégradé en quinconce. Cette pièce et en l’occurrence cette scène représente le petit couple et l’amour idéal montré par les normes sociales. La scène véhicule ces valeurs celle d’être amoureux pour être heureux et d’être dans un couple hétérogène. En regardant cette scène nous avons presque l’impression que le « beau » se trouve que dans ces normes qui sont dites par tous alors que le « beau » existe dans beaucoup plus que ces valeurs sociales. De plus nous avons le décor qui mes en avant la Femme avec les chaussures à talons qui pourraient dénoncer la pression sociale qui lui est demandée tous les jours en lui disant d’être toujours belle en toutes circonstances. C’est donc en utilisant le couple mais surtout la Femme que Malandin a lui montré son sans du terme du « beau ».

                Effectivement Malandin n’est pas le seul chorégraphe à montrer ces normes sociales nous avons aussi Marius Petipa qui le fait avec le lac des cygnes. Il est vrai que dans le lac le terme du beau est utilisé pour le caractérisé on pourrait même aller jusqu’à dire que c’est magnifique.

Nous pouvons utiliser ces termes car Petipa lui décide de montrer une beauté dans la technique et la virtuosité des danseurs. En effet nous observons les costumes qui sont des tutus qui sont signes de délicatesse et de légèreté. Nous pouvons voir aussi les détails qui sont mis sur tous les costumes surtout sur celui du prince. L’utilisation de l’espace où chaque danseur est placé a égal distance d’un autre. Petipa met en place aussi la gestuelle de chaque mouvement qui parait si simple à reproduire alors qu’en réalité ils sont aussi compliqués que d’apprendre à cuisiner. Tous les mouvements restent dans l’axe du danseur et il va du bout des doigts jusqu’aux orteils.

Le choix de la musique n’est pas anodin chaque tonalité correspond a un personnage ce qui signifie que tout est calculé jusqu’au millimètre prés. Nous pouvons donc dire que Petipa a voulu nous montrer une pièce qui raconte une histoire mais qui reste très encadré.Q

 Il a voulu remettre au goût du jour un compte ancien tout en le faisant vivre avec la danse. Cela lui a demandé beaucoup de travail, il a quand même utilisé de nombreuse norme qu’il y avait dans son époque pour être sûr que les spectateurs trouvent sa pièce belle. Il montre le « beau » comme quelque chose de normal que tout le monde doit avoir. Dans cette pièce le « beau » représente la perfection de la société. Mais il montre aussi avec sa pièce et le choix de ses danseurs que tous le monde ne peut pas être beau s’ils ne s'identifient pas a ses danseurs. Il décide donc de véhiculer les valeurs de la beauté physique ainsi que la prouesse de chaque danseur pour montrer son propre sans du « beau ».

D’autres chorégraphes utilisent encore aujourd’hui le beau pour montrer des normes sociales.

                En effet Ana Morales est une jeune chorégraphe qui nous a présenté récemment une nouvelle pièce chorégraphique : En la cuerda floja. C’est une pièce qui mélange les traditions flamenco et le contemporain. Dans son spectacle nous voyons tout d’abord une seule danseuse sur scène c’est donc un solo. Cette danseuse c’est aussi la chorégraphe. Elle rentre sur scène avec une tenue de danseurs normale c’est-à-dire une brassière et un short pour pouvoir être a l’aise en danse. Puis nous la voyons très rapidement mettre une tenue traditionnelle du flamenco avec une très grande et grosse robe rouge. Elle reste dans un style de danse traditionnel au flamenco tout en le modernisant en faisant par exemple des mouvements plus grands que ce qui se fait naturellement. Ses mouvements sont gracieux et fait avec précisions. Au niveau du décor il est très simple. Il y a un groupe de musiciens qui est présent sur scène à gauche sur une petite scène élevé. Ils sont cachés par un petit rideau et au fur et a mesure de la pièce le rideau est enlevé. Nous pouvons supposer qu’Ana Morales a voulu faire un solo pour être au plus précis de ce qu’elle souhaitait faire et en même de temps que peut être nous transmettre au plus proche de ce qu’elle voulait nous dire.

De plus elle nous amène petit a petit dans son propre univers en nous proposant tout d’abord une entrer sur scène avec un style de danse que tout le monde connaît pour nous embarquer dans son histoire. Petit à petit elle nous entraîne en modifiant d’abord dans des mouvements contemporains vers du flamenco puis c’est ensuite avec la tenue qu’elle y rajoute son histoire. Cette méthode qu’a choisi la chorégraphe permet de ne pas lâcher le spectateur du début jusqu’à la fin. Son spectacle est comme un rêve où l’on ne se réveille pas avant la fin mais au contraire lorsque l’on se réveille nous avons vécu l’histoire du début jusqu’à la fin. Ce rêve est tellement bien et beau que l’on souhaite le revivre. La beauté du spectacle d’Ana Morales se trouve dans sons style de danse qui est le flamenco et que peu de personne ne connaissent vraiment. Elle nous propose en réalité un spectacle sur la découverte d’un nouveau style de danse en mélangeant ces deux univers. Dans sa pièce elle nous montre par sa façon quelles sont les valeurs et norme de son style de danse: le flamenco. C’est donc dans ce mélange et dans la manière dont la chorégraphe que l’on y trouve le « beau » de cette pièce chorégraphique.

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