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Chose solide, maniable, généralement fabriquée, une et indépendante, ayant une identité propre, qui relève de la perception extérieure, appartient à l’expérience courante et répond à une certaine destination.

Rapport de stage : Chose solide, maniable, généralement fabriquée, une et indépendante, ayant une identité propre, qui relève de la perception extérieure, appartient à l’expérience courante et répond à une certaine destination.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2015  •  Rapport de stage  •  4 312 Mots (18 Pages)  •  863 Vues

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Ces objets qui nous envahissent : objets cultes, culte des objets

Objet : chose solide, maniable, généralement fabriquée, une et indépendante, ayant une identité propre, qui relève de la perception extérieure, appartient à l’expérience courante et répond à une certaine destination.

Objet cultes : objets qui ont marqué une époque précise et qui sont devenus des références pour plusieurs générations.

Cultes des objets : tendance de l’Homme à vénérer et à s’attacher aux objets qu’il accumule.

Alphonse de Lamartine 1830 : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ».

Cette citation nous amène à nous interroger sur la relation que nous entretenons avec les objets. En effet, le paradoxe de cette situation repose sur le fait qu’en s’adressant aux objets il les personnifie tout en ayant conscience qu’ils sont sans vie puisque qu’il les qualifie d’inanimés.

  1. L’Homme crée l’objet

  1. L’homme démiurge ou « Home Faber »

Démiurge : selon les Platoniciens c’était le Dieu qui créa le monde

Homo Faber : terme philosophique qui définit l’homme en tant qu’être capable de fabriquer des outils, pour le distinguer des autres espèces du règne animal.

  • Les premiers outils des premiers hommes

L’utilisation d’outils n’est pas tout à fait le propre de l’Homme car certaines espèces animales montrent aussi les capacités dans ce domaine (le chimpanzé tout comme nos ancêtres utilisent des pierres pour briser des noix.)

Benjamin Franklin (inventeur américain, homme politique) : « L’Homme est un animal fabricant des outils » mais il est surtout capable de : « fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d’en varier indéfiniment la fabrication »

  • Les outils primaires 

C’est l’hominidé ( homme presque bipède) qui va utiliser les outils primaires.

Les outils primaires : les objets utilisés comme outils sans aucune transformation. Ce sont des objets trouvés dans la nature et utilisés tels quels.

  • Les outils secondaires 

Outils fabriqués à l’aide d’un autre outil.

  • Les outils composites 

Plusieurs éléments qui une fois assemblés ne forme plus qu’un seul outil.

  • Le métaoutil

Outil qui permet l’amélioration d’un autre outil aujourd’hui on parle d’accessoire.

L’outil du silex jusqu’à l’iPhone c’est le signe de la perfectibilité de l’homme, son envie de toujours progresser. Mais est-ce que cela ne reflète-t-il pas son envie de domination sur la nature ? Cette domination de l’Homme sur la nature s’accentue davantage avec la première révolution industrielle du 18ème siècle, la deuxième au 20ème siècle et aujourd’hui grâce à la troisième révolution industrielle.

Toutes ces avancées technologique et technique sont possibles grâce à l’intelligence humaine, en effet les inventions sont le fruit de l’imagination puis de la réflexion et enfin arrive l’étape de la création avec la réalisation d’un prototype par l’inventeur.    

Si ces inventions s’avèrent être un réel progrès, elles peuvent être le point de départ de nouvelles inventions et ainsi de suite..

   

  • Les inventions sont-elles toujours des innovations ?

B. Jacomy : l’Homme cherche à prolonger ses membres, ses organes sensoriels et son intelligence grâce à la technique. L’invention des objets est une histoire cumulative, une mutation vers l’immatériel qui se fait de façon lente et progressive.

  • Le courant électrique une invention majeure ?

L’électricité joue un rôle majeur dans nos vies modernes et pour s’en convaincre ils nous suffisent de remarqués combien nous sommes désorientées quand survient la panne.

Jean Echenoz, Des éclairs (2010) : désacralise le mythe de cette grande invention et de son génial créateur Nicolas Tesla dans son ouvrage. Il utilise un style très descriptif pour ancrer la scène dans le réalisme. Toutefois, l’auteur prend le parti pris de l’ironie dans le but de créer un malaise chez le lecteur et une prise de conscience face à l’horreur que constitue l’invention de la chaise électrique.

  1. Fabrication et mode production  

  • Fabrication artisanale

L’objet est fabriqué manuellement à l’aide de matériaux et outils traditionnels.

Les Anciens ne font pas la différence entre les artistes et les artisans, créer de la musique ou fabriquer un bouclier à la même valeur car le mot art fait référence à une technique un talent particulier dans la création. Ce n’est qu’au 12ème siècle que les productions des artistes seront désignés sous le nom de beaux-arts afin de différencier les productions artisanales à visée utilitaire des artistiques à visée esthétique.

  • Fabrication industrielle

L’objet est fabriqué grâce à des machines. Au fil des révolutions industrielles, nous sommes passés de la mécanisation (usage de la machine pour améliorer la force humaine) puis à l’automatisation (suppression partielle de l’intervention humaine) et enfin à la robotisation (les robots remplacement totalement l’humain). Cela permet la production à l’identique et en série d’objets manufacturés.

Emile Zola , L’Assommoir : un ouvrier modèle qui travaille avec force et raison. Le forgeron entretient une relation particulière avec son outil, il le personnifie en l’appelant « Fifine ».

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