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Correction bts blanc

Étude de cas : Correction bts blanc. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Juin 2019  •  Étude de cas  •  2 558 Mots (11 Pages)  •  2 894 Vues

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CORRECTION DU BTS BLANC : IT-OBJET

IT-OBJET est une entreprise de la nouvelle économie des technologies de l’information et de la communication, que la maitrise d’un haut niveau de savoir-faire a fait croitre très rapidement et très fortement.  Soucieuse de poursuivre sa croissance, elle s’interroge sur l’opportunité de se lancer sur le marché des objets connectés, ce qui constituerait pour elle une nouvelle activité dont elle ne maitrise ni la production ni le modèle économique.

Afin de l’aider dans la mise en œuvre de ce projet, nous étudierons le marché des objets connectés, l’impact de ces nouvelles technologies sur l’apparition d’un nouveau modèle de la valeur au cœur duquel se situe l’information, et les contraintes juridiques posés par de nouveaux partenariats industriels.

MISSION 1 : Le marché des objets connectés

  1. Analyse des principaux éléments du marché des objets connectés.

L’analyse d’un marché doit mettre en évidence deux grandes catégories d’acteurs ; d’un côté l’offre qui représente toutes les industries qui interviennent dans la production de l’objet ou du service ; de l’autre côté la demande représentée par les consommateurs ou utilisateurs de ces produits ou services.

Ces deux grandes catégories d’acteurs sont mises en relation par le système de prix qui permet assure la dynamique de ce marché en le structurant.

Le marché des objets connectés constitue un segment de l’industrie informatique au sens large. Il a la particularité de se trouver à l’intersection des industries de biens de consommation traditionnelles et des industries des technologies de l’information et de la communication.

Le document de l’institut Carnot nous donne une définition de l’objet connecté : c’est un objet doté de capacité de communication avec les autres objets. L’objet connecté devient ainsi animé d’une nouvelle capacité, celle de produire directement des services non plus par sa seule utilisation originelle mais par sa nouvelle intelligence communicationnelle.

Le cœur de l’objet n’est plus l’objet en soi mais l’information dont il dispose. On assiste là à une évolution du concept de valeur qui va de toute évidence modifier complètement les paramètres de l’analyse économique.

Cette définition prend son importance pour déterminer les catégories d’acteurs qui vont intervenir du côté de l’offre. Intuitivement, nous percevons que les acteurs de l’offre pourront être d’une part les producteurs d’objets traditionnels, d’autre part les producteurs de technologies numériques, ces deux acteurs constituant des industriels, enfin les spécialistes de la big data chargés de gérer les données et de les rendre intelligentes.

  1. Les acteurs du côté de l’offre sur ce marché :

  • Le document n°2 identifie trois acteurs principaux : Les start up qui semblent constituer le cœur innovateur du secteur, les majors traditionnelles de l’internet et de la communication et enfin les industriels de l’objet.
  • Trois dynamiques se créent au sein de ces trois groupes :
  • Une dynamique concurrentielle violente entre les start up et les majors. Les start up apportent leur savoir faire et leur haut niveau de compétence pour faire avancer la technologie et développer les produits ; les majors utilisent leur puissance financière pour les absorber les start up et accroitre leur capacité de développement à moindre frais.
  • Une dynamique insuffisante entre les industriels traditionnels des objets qui n’ont pas encore perçu les enjeux de l’IT et qui ne cessent d’accumuler du retard dans ce domaine, en négligeant de travailler la différenciation.
  • Une dynamique concurrentielle émanant des nouveaux industriels des objets (essentiellement chinois), qui parviennent à unir au sein de structures uniques l’industrie traditionnelle et l’industrie numérique.

Ainsi, utilisant leur savoir faire industriel mis en œuvre pour fournir les pays développés en produits de grande consommation, ils créent un nouveau modèle industriel qui unit objet et internet, en bénéficiant de couts extrêmement faibles.

  • Cette extrême atomicité des acteurs de l’offre conduit à une guerre des prix. Le terme « low cost » est utilisé à juste titre. Il ne signifie pas uniquement que les baisses de prix sont les conséquences de la dynamique concurrentielle. Ils traduisent une perte totale de valeur de l’objet traditionnel au profit de la valeur montante, celle de l’information dont le cout de production est naturellement extrêmement faible.

  1. Les acteurs du côté de l’offre :

Le potentiel d’achat semble à court terme important. Les chiffres proposés dans le document 3 l’attestent.

Au niveau mondial :

  • Le nombre d’objets connectés a été multiplié par 4 en 6 ans passant de 4 mds en 2010 à 15 mds en 2016.
  • Le potentiel de croissance semble s’accélérer : le nombre d’objets connectés pourrait se situer entre 50 et 80 mds d’ici 2020. La multiplication par 4 se ferait donc en 2 ans et non plus en 6 ans.
  • En termes de dépenses, tous acteurs confondus, les dépenses consacrées à l’IT devraient passer de 737 mds$ en 2016 à 1290 mds$ en 2020.

Le potentiel de croissance de ce marché semble donc évident.

Au niveau des utilisations privilégiées :

  • Le smartphone continue d’être le produit leader du secteur alors que les ventes de montres connectées sont en recul, signifiant par là le faible intérêt pour des produits à peu de valeur ajoutée.
  • Trois secteurs semblent pouvoir bénéficier de cette technologie : la santé, la sécurité et la domotique.
  • Le marché de l’e-santé devrait être multiplié par 10 d’ici 2022, passant de 46 mds$ en 2015 à 400 mds$ en 2022.
  • Ce marché devrait être poussé par l’augmentation générale de l’espérance de vie et par l’émergence de la consommation des séniors.

  1. Présenter les forces concurrentielles présentes sur ce marché.

Le modèle de Porter permet de procéder à une analyse d’un segment de marché en envisageant l’ensemble des paramètres susceptibles de constituer des menaces ou des opportunités à l’entrée sur un marché.

Ces forces sont les suivantes :

  • L’intensité concurrentielle : elle permet de mesurer la densité de la concurrence, son caractère plus ou moins fort et son impact sur les prix.
  • Le pouvoir de négociation des fournisseurs : certains fournisseurs ont-ils la capacité d’imposer leurs conditions tarifaires, bénéficiant par exemple d’un pouvoir de monopole sur certains éléments de la chaine de valeur ?
  • Le pouvoir de négociation des clients : certains clients ont-ils la capacité de peser sur les conditions tarifaires en raison de leur poids excessif dans la structure de chiffre d’affaires de l’entreprise par exemple ?
  • Les nouveaux entrants : l’entrée sur ce marché est elle facilitée par des mesures spécifiques d’encouragement de nature fiscales, normatives… Au contraire, est-elle rendue difficile par l’existence de barrières à l’entrée ou de barrières à la sortie ?
  • Les produits de substitution : le produit ou le service peut-il être facilement remplacé directement ou indirectement par un produit similaire ou équivalent qui remplacerait une fonction similaire ?

Trois forces concurrentielles peuvent être relevées sur ce segment de marché :

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