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Quels sont les différentes étapes amenant le stress, notamment chez les étudiants (en général et en cette période sanitaire compliquée) ?

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Par   •  21 Décembre 2022  •  Synthèse  •  1 368 Mots (6 Pages)  •  175 Vues

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Stress

Quels sont les différentes étapes amenant le stress, notamment chez les étudiants (en général et en cette période sanitaire compliquée) ?

        Dans la réflexion concernant mon projet professionnel et dans l’interrogation sur un sujet personnel, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’interroger sur le stress et son lien avec notre corps et tout ce qu’il est capable d’engendrer sur notre santé (physique comme morale). Le stress correspond à un ensemble de réactions de l’organisme qui apparaissent lorsque l’organisme est soumis à un changement de situation brutale, on l’appelle aussi « syndrome général d’adaptation ». Celui-ci, différent du trac, connaît 2 grandes catégories : le stress aigu et le stress chronique.

        Le stress apparaît principalement lors d’une surcharge de travail, de difficultés relationnelles, de problèmes financiers, un passage à l’oral devant un public, un examen important,  ou encore les études en général (une cause de stress bien légitime!). Les symptômes les plus courants du stress se résument à une tension musculaire, des problèmes digestifs intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des troubles de l’alimentation, l’hyperventilation, des migraines, des vertiges, des tremblements, de la tension, des tocs (regarder vers le haut quand on parle devant un public, ronger ses ongles...), ou encore de la fatigue. Lorsque le stress est imminent et relativement court, on l’appelle le stress aigu.

        Lorsque le stress s’installe et devient permanent, on parle de stress chronique. Il peut survenir si l’on est facilement stressé ou encore si l’on est une personne habituellement calme et que l’on subit une situation stressante prolongée. Par exemple, la crise sanitaire et le confinement ont pu générer du stress chez vous, car cette situation est inédite, incertaine et s’inscrit dans la durée. Ce stress chronique à des symptômes légèrement différents de ceux du stress aigu, ils sont récurrents. En effet, les symptômes typiques sont les migraines, l’hyperventilation, mais aussi l’eczéma, les palpitation cardiaque et les troubles du comportement par exemple.

        Le stress aigu se manifeste par l’augmentation soudaine du taux d’adrénaline dans le sang. Cette hormone est sécrétée par les glandes surrénales qui accélère le rythme cardiaque. En cas de situation stressante, notre cerveau envoie directement un message à l’hypothalamus, une glande située au cœur du cerveau. Celui-ci va à son tour, faire parvenir un message nerveux aux glandes surrénales afin qu’elle sécrètent de l’adrénaline. L’adrénaline est sécrétée quelques secondes après l’agent stresseur ressenti. Par la suite, l’organisme sécrète du cortisol : celui-ci joue un rôle essentiel dans l’équilibre du glucose dans le sang et la libération de sucre à partir des réserves de l’organisme en réponse à une demande accentuée en énergie. Lorsque le stress aigu est prolongé, on peut parler d’un stress post-traumatique. En effet, vous pouvez en souffrir après un évènement traumatique et ressentir un stress persistant même une fois l’évènement terminé : il est caractérisé notamment par des souvenirs récurrents et intrusifs de l’évènement traumatique, des troubles de l’humeur et du sommeil, une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, et dans certains cas, des abus de substances (alcool, drogue…) et même des symptômes dépressifs.

        L’installation du stress chronique s’effectue lorsque le taux de cortisol ne diminue pas après plusieurs heures, ou même plusieurs jours. En augmentant le taux de cortisol, le stress chronique peut entrainer une hyperglycémie, et favorise ainsi le diabète. De plus, les conséquences du stress chronique peuvent être dangereuses pour la santé, notamment et le plus souvent : le burn-out (syndrome d’épuisement professionnel). Le burn-out, l’inverse du bore-out, est un surmenage de travail, lorsque nous ne trouvons pas d’équilibre entre le travail à faire et le temps qu’il nous reste pour le faire (dû à la charge de travail, au rythme de travail, manque d’autonomie…). Ici, chez les étudiants, beaucoup ont décelés une forme de burn-out lié à la charge de travail donné lors des cours en distanciel (qu’il ont dû subir toute l’année). On a vu à plusieurs reprises des suicides étudiants liés à la charge de travail trop importante demandée, comme par exemple le 13 janvier, une étudiante en médecine à la sorbonne s’est suicidé suite aux résultats de ses partiels, le 15 avril, une étudiante retrouvée pendue dans son studio à Rennes, ou encore le 31 mai 2021 à Belfort (chute de 7 étages dans un crous). Il n’y a malheureusement pas que ces trois étudiants : lors d’un sondage fait par le journal Le Monde, 11,4 % des 70 000 étudiants interrogés ont eu des idées suicidaires au cours des douze derniers mois. J’ai également, de mon côté, fait un sondage auprès de mes proches. En effet, ils m’ont tous, sans exception, parlé d’un stress et d’une pression constante concernant les nombreux travaux à rendre dans un délais très court, ainsi qu’une important appréhension concernant la réaction des profs. Par exemple, certains m’ont parlé d’une classe hétérogène, dans laquelle la plupart des élèves travaillent le plus possible pour ne pas « lâcher », puis l’autre moitié de la classe ne travaille pas ou très peu. Cette partie démotivée ne fait majoritairement pas tout le travail demandé par manque de temps, et les profs concernés les rabaissent et disent qu’ils « ne sont capables de rien » et qu’ils « n’arriveront jamais à rien dans la vie ». C’est pourquoi nous voyons dans cette exemple que la pression psychologique accentue le stress chez les étudiants et donc peut « aider » dans leur décision de tout abandonner (dont la vie). J’ai également interrogé le directeur de la BU (bibliothèque universitaire) de Reims, qui a affirmé un changement d’habitudes dans le comportement des étudiants : une fréquentation moins courante due aux limites de places (400 au lieu de 1000) et aux retours chez leur parents (pour ceux qui sont en distanciel). Un changement également dans leur manière de travailler : plus d’informatique (ordinateur) qu’avant. Il y a également du stress visible lors de l’organisation des cours, la recherche de stage, le manque de rencontre avec leurs amis sur le campus. Il cite « que l’incertitude liée à l’évolution de la crise sanitaire et à l’organisation des cours et des examens n’a pas facilité les choses ».

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