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Comment une meilleure compréhension des mécanismes en jeu pourrait m’aider à gérer mon stress dans mes études futures ?

Compte rendu : Comment une meilleure compréhension des mécanismes en jeu pourrait m’aider à gérer mon stress dans mes études futures ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2021  •  Compte rendu  •  791 Mots (4 Pages)  •  464 Vues

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Dumortier Yanis TG7

Grand Oral SVT

Problématique : Comment une meilleure compréhension des mécanismes en jeu pourrait m’aider à gérer mon stress dans mes études futures ?

Plan : I) Le stress chronique : ennemi de mes apprentissages

           II) Méthodes pour maîtriser le stress

Introduction : - études de médecine = confrontation quotidienne au stress sous des formes multiples

                          -annonce de la problématique + les deux parties :

                          -stress chronique

                          -méthodes pour maîtriser le stress

  1. Le stress chronique : ennemi de mes apprentissages

Distinction entre le stress aigu (aspect normal, bénéfique, temporaire) et le stress chronique.

Apprendre, c’est créer de nouvelles connexions synaptiques entre neurones. On observe le développement de prolongements appelés dendrites, qui collectent l’information. On parle de plasticité cérébrale (système limbique dont l’hippocampe, cortex préfrontal, …). Le stress est une réponse automatique à une situation mentale ou émotive perçue comme une menace. Ainsi, cet examen peut être considéré comme un « agent stresseur ». Lors de la phase de résistance du stress aigu, le cortisol est sécrété sous contrôle hypothalamique. Cette sécrétion doit être de courte durée grâce à un rétrocontrôle négatif qui entraîne la résilience et l’arrêt de la réaction de stress. Préparer un examen peut constituer une pression mentale durable. Nous sommes fatigués, on sent une boule au ventre, notre attention et notre mémoire sont altérées, nous sommes anxieux. Chez certains sujets, la résilience ne se produit pas, et intervient une phase d’épuisement correspondant au stress chronique. On peut constater que le stress entraîne l’excès de cortisol en quantité mais aussi dans le temps entraîne une régression des dendrites et du nombre de synapses (plasticité mal adaptive). Dans un organe impliqué dans la mémorisation (l’hippocampe), des neurones sont même détruits. Notre altération de la mémoire trouve ici son explication. Le sommeil est un temps essentiel de récupération et plasticité du cerveau. Le manque de ce sommeil accentue encore plus la plasticité mal adaptative.

  1. Quelles méthodes pour maîtriser le stress ?

Le GABA est le principal neurotransmetteur inhibiteur qui calme l’activité cérébrale, dont l’efficacité diminue en cas de stress. La France est le premier pays de consommation d’anxiolytiques (4 boîtes sont consommées en France chaque seconde). Les benzodiazépines amplifient l’action du GABA au niveau des synapses inhibitrices. Cela explique le rôle anxiolytique et relaxant. Mais vous voyez aussi que cela entraîne des effets secondaires : troubles de l’attention et de la mémoire. Le rôle principal du GABA consiste en une régulation dite « inhibitrice » de l'activité cérébrale, qui lui permet de déconnecter le moment venu. Les neurones à GABA aideraient à maîtriser les « idées noires », le ressassement des pensées négatives, notamment au moment de l'endormissement. Cependant, quand des benzodiazépines sont ingérées, elles vont se fixer sur un site spécifique du récepteur GABA. La présence de benzodiazépine sur ce site va potentialiser l'effet du GABA et diminuer d'autant plus l'hyperactivité cérébrale associée à l'anxiété. ... Or ces fonctions sont toutes perturbées par l'anxiété. Il y a aussi la pratique du sport et l’importance de préserver un sommeil de qualité. En effet, le sport agit sur le système cardiovasculaire donc le cerveau est mieux oxygéné via des sécrétions de plusieurs neurotransmetteurs comme l’endorphine. Le sommeil favorise donc la plasticité cérébrale. Mais il y a aussi l’importance de bien respirer (effet similaire au sport). En effet, selon une étude, la destruction d’un petit amas millimétrique de 175 neurones, situé à la base du cerveau, dans le centre respiratoire automatique de la souris, ne change rien à sa respiration. Mais son comportement est plus calme, avec trois fois plus de temps passé au toilettage et moins de temps pour l’exploration. La découverte, c’est qu’il y a une connexion directe entre ces 175 neurones et un centre impliqué dans le stress et l’excitation (le locus coeruleus). La destruction expérimentale a supprimé stress et excitation. Réalisé chez l’homme, cela montre que s’il y a une respiration lente et profonde, le circuit neuronal inhiberais le locus coeruleus. L’anxiété serait diminuée.

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