Qu'est-ce qui explique le commerce international ?

                La pandémie de covid 19 à mis au jour jour l’interdépendance des états sur des biens essentiels de consommation tel que la nourriture ou les médicaments. Avec l’approche de l’élection présidentielle en France en 2022, la question de la relocalisation des productions essentielles s’est donc trouvé une place dans le débat public. Ces mesures vont donc a l’encontre de plusieurs années de politiques volontaristes promouvant le libre échange et le commerce international. Le commerce international, c’est l’ensemble des échanges: importations et exportation de biens et de service entre différents pays. Ces politiques volontaristes rentrent dans ce que l’on appelle la mondialisation qui est l’ouverture d’un marché mondiale d’échange entre les pays et qui est accompagné par des accords tel que GATT qui deviendra en 1995, l’OMC qui garantissent le respect des règles structurant le marché mondiale avec la suppression des frais de douanes, l’instauration d’une monnaie d’échange commune.

Il s’agit alors de s’intéresser sur ce qui pousse les états et les entreprises à favoriser le commerce international.

 Pour répondre à cela, nous allons dans un premier temps nous intéresser à l’intérêt qui pousse chaque pays à réaliser des échanges commerciaux avec d’autres, puis ensuite nous verrons comment cela se manifeste sur le marché.  

Les pays et les entreprises sont deux acteurs avec des intérêts parfois convergent et parfois divergents. Cependant, pour ce qui est des échanges internationaux, tout deux avancent dans le même sens. Nous allons donc dans cette première partie porter notre attention sur les fondements de ces échanges.

                Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à la spécialisation des pays dans une certaine branche d’activité et les avantages amener par celle-ci.

    D’abord, nous allons étudier la théorie fondatrice de l’avantage comparatif formulée par David Ricardo, un économiste du XVIIIe, et du XIXe siècle. Pour comprendre sa théorie, il faut en premier lieu s’intéresser à la théorie d’Adam Smith developper quelques années au paravant. Smith, a mis sur pied la théorie de l’avantage absolue, qui veux qu’un pays se spécialise dans la branche d’activité ou il est le plus productif. A l’époque de l’élaboration de son propos, les économistes utilisaient la valeur travail (nombre d’heures travaillés nécessaire pour produire un bien) pour calculer la productivité d’une activité . Ricardo va alors approfondir cette théorie en comparant les différentes activité entre les pays et, les pays qui sont le plus efficace ou le moins inefficace ont intérêt a ce spécialiser dans ce secteur. Donc même si un pays à un avantage absolue dans plusieurs domaine par apport a un autre pays, ce pays à tout de même intérêt a se concentrer sur l’activité où il est le plus productif, car il obtiendra un cout d’opportunité sur l’activité qu’il aura renoncé. Les deux pays obtiendront alors gain mutuel, car ils pourront concentrer leur force de travail sur une seule activité ce qui permet d’être une meilleure productivité pour l’ensemble des acteurs de l’échange. On peut illustrer cela au travers de l’exemple formulé par Ricardo. Pour créer une pièce de drap, le Portugal a besoin de 90h de travail tandis que l’Angleterre, elle, a besoin de 100h, et pour créer un tonneau de vin, le Portugal a besoin de 80h contre 120h pour l’Angleterre . Le Portugal qui à deux avantage absolu a tout de même intérêt à ce spécialiser dans la production de vin qui lui nécessite moins d’heure et l’Angleterre elle dans la production de pièce de drap car c’est ici qu’elle est la moins inefficace. On comprend alors que les pays ont intérêt a commercer entre eux pour être plus productif cependant, cette théorie à été complété par une théorie plus récente: la théorie des dotations factorielles et technologiques.  

    A présent, nous allons nous pencher sur l’apport que les facteurs de production constituent pour la spécialisation des pays. D'après trois économistes: Heckscher, Ohlin et Samuelson, les pays, en plus de se spécialiser dans la branche ou ils ont la meilleure main d’oeuvre, ils ont également intérêt de se spécialiser dans la branche d’activité où ils ont les meilleurs facteurs de productions soit le facteur travail, le facteur capital et les outils technologiques. Un pays developper à donc intérêt à se spécialiser dans la production de biens ou de services nécessitant une main d’oeuvre qualifié ou nécessitant des technologies développés. A l’inverse, un pays peu developper avec une main d’oeuvre important à intérêt à se spécialiser dans des productions nécessitant de la main d’oeuvre non qualifié pouvant réaliser des activités de production intensive qui ne sont pas attractives dans des pays développés car la main d’oeuvre est plus cher, est donc cela est moins rentable pour les firmes. La spécialisation suivant les facteurs de production est donc essentiel pour que les pays soient les plus efficaces suivant les facteurs qu’ils possèdent. Ainsi, la France qui est un pays développé s’est spécialiser dans la production de services comme nous le montre un rapport du CEPII publié en 2015 ou nous pouvons voir que son exportation de service a gagner 10 points de pour-cent entre 1974 et 2014 passant de 22% à 32% de ses exportations. À titre de comparaison, la part d’exportation de textile qui pour sa production demande une main d’oeuvre non qualifié importante est resté non significative sur l’ensemble de la période. De plus, suivant un autre graphique du CEPII paru en 2018, la chine et sa forte population de plus d’un milliard d’individu plutôt non qualifié ont participé à exporter 18% des produits industriels manufacturés (qui nécessitent eux aussi du travail à la chaine) en 2016 soit autant que l’Allemagne et les Etats Unis réunis.

La spécialisation des pays suivant les moyens de production profite donc aux acteurs du marché car elle permet d’être plus productif et d’avoir une main d’oeuvre plus adaptés suivant les activités que chaque pays réalise.

                Apres avoir vu ces deux théories expliquant la spécialisation des pays et les échanges inter-branche (de produits différents), nous allons nous pencher sur l’existence d’un commerce intra-branche qui à lieu entre pays comparables.

    Ainsi, nous allons d’abord nous intéresser aux procédés de différenciation des produits qui explique qu’il y ait un commerce entre pays similaires. L’évolution économique et sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale et des trente glorieuses à permis aux pays notamment occidentaux de se developper.  Avec se développement, le pouvoir d’achat à augmenter et avec celui-ci les demandes des consommateurs se sont affinés. Pour répondre à cela, les entreprises ont donc proposés des produits plus spécifiques. On parle alors de différentiation de produit. Cette différentiation prend deux formes: une différentiation verticale, c’est à dire suivant la gamme du produit et une différentiation horizontale suivant les caractéristiques du produit que ce soit sa couleur, sa forme, sa taille, son gout…Cette offre plus vaste permet donc à chaque individu de consommer des produits différents de son voisin, et cette différence, recherché par les consommateurs permet donc l’accroissement de la consommation et de ce fait, le développement de l’activité économique qui à son tour permet l’élévation du pouvoir d’achat et ainsi de suite. D'après le tableau de l’OMC présentant les statistiques de commerce internationale, on peut s’apercevoir que 68,7% des échanges réaliser par l’Europe sont expédier dans un autre pays européen. Parmis ces échanges, il y a par exemple des échanges de véhicules allemands tel que Mercedes réputés pour avoir des véhicules haut de gamme avec des prix élevés avec des véhicules de la marque roumaine (racheté par le groupe français Renault) Dacia qui elle propose des véhicules moins cher et plus accessibles. Le fait que chaque pays produise un produit different de celui de ses voisins profite donc à l’ensemble du marché.

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