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Le travail est-il encore source d'intégration sociale ?

Dissertation : Le travail est-il encore source d'intégration sociale ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 192 Mots (5 Pages)  •  4 631 Vues

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Sujet : le travail est-il encore source d'intégration sociale ?

 

      La crise sanitaire due au covid-19 a entrainé une accélération de la pratique du télétravail, le travail a distance est une réelle cause de la fragilisation de l’intégration sociale au travail notamment a cause des difficultés de communication et de la nouveauté de ce système en France. D’un coté le travail favorise l’intégration sociale et d’un autres cotés on remarque une fragilisation de l’intégration sociale dans l’emploie. L’intégration sociale désigne le degré d’appartenance a un groupe, ce groupe partage les même valeurs et normes et ils ont les mêmes objectifs, il faut que l’individu soit conscience d’appartenir a ce groupe et que les membres de ce groupe le reconnaisse comme appartenant a ce groupe. Le travail permet donc de créer des liens entre les travailleurs, mais c’est lien sont parfois plus floues en fonctions du type de travail et des organisations de travail différentes. Dans quelle mesure le travail permet-il d’assurer l’intégration sociales des travailleurs ? Dans un premier temps nous verrons que le travail permet encore d’intégrer socialement un individu et dans un deuxième temps nous verrons que les mutations du travail fragilisent l’intégration sociale au sein du travail.

     Premièrement on peut dire que le travail permet l’intégration sociale d’un individu car il lui offre un statut social qui permet de définir son identité. En effet le salaire et la reconnaissance sociale que lui apporte le travail permet au travailleur de pouvoir intégrer de nouvelles normes et valeurs. Cela va renforcer son intégration sociale au travail. La rencontre avec de nouvelle personne et notamment ses collègues de travail va permettre a l’individue de sociabiliser et de s’intégrer dans la société. Par exemple d’après un sondage de l’IFOP en France en 2016 on remarque que les relations avec les personnes rencontrez dans le cadre du travail représente 20% de la première raison pour laquelle les travailleurs se sentent heureux dans son travail. De plus 6 % des travailleurs ont pour premières raisons d’aimer leurs travaille, le sentiment d’être utile dans la société. On peut donc dire que le statut social et les rencontres entre collègues sont des premières sources d’intégration sociale dans le travail.

     Deuxièmement on remarque que le facteur économique, le salaire du travailleur permet de s’intégrer socialement dans la société. En effet le versement d’un salaire a un travailleur permet a l’individu de pouvoir consommé et de ne pas tombé dans la précarité, la pauvreté. Cela permet de pouvoir s’intégrer aux normes de notre société de consommation actuelle et donc renforcer son appartenance au groupe. De plus les travailleurs versent des cotisations sociales, ce qui permet d’assurer une protection sociale, cela renforce l’idée que les travailleurs sont protégés collectivement fasse aux accidents de travail, chômage, maladies… et appartiennent tous au même groupe. Le travail permet aux travailleurs de bénéficier d’un salaire et donc de ne pas tomber dans la pauvreté, mais aussi une protection sociale avec les cotisations verser par le groupe. L’appartenance a ce groupe permet de renforcer activement l‘intégration de l’individu. On remarque qu’une majeure partie de la population est employer en CDI, les travailleurs bénéficient donc d’un emploi stable et de sur croit d’un niveau de consommations plutôt stable. Même si un CDI de nos jours et de plus en plus instable.

    Le travaille est donc en partie une source de l’intégration sociale mais d’un autres coté on observe de nouvelles organisations du travail et des mutations du travail qui fragilisent l’intégration sociale au travail.

    Tout d’abord la progression des emplois précaires est une évolution qui fragilise la fonction intégratrice du travail. En effet ces emplois précaires sont très souvent faiblement rémunérés et de courte durée ne permettant donc pas de tiser des liens entre collègues et d’avoir des projets financiers. Ce genre de travail précaire ne valorise pas le travailleurs, l’individu cherche a subvenir à ces besoins primaire (nourritures, loyer…) et les liens entre individus au travail ne sont pas nécessaire car l’emploie est de courte durée et la faibles rémunération n’incite pas à sociabiliser entre collègues. Les individus ne partagent pas les même normes et valeurs et ils n’ont pas forcément le même but car leur travaille ensemble n’est que de courte durée. De plus les emplois précaires sont souvent des travaux pénibles de travaille à la chaine ne nécessitant pas de capacité intellectuelle et qui ne valorise pas le travailleur et donc l’intégration sociale. Par exemple en 2008 selon l’INSEE les salariés en contrat limité ne sont pas indemnisés au chômage ou en inactivité (20 %). Cela rend compte de la non-intégration social dans les emplois précaire car les individus n’ont pas le même statut et ne bénéficient pas d’un niveau de consommation normale, les individus ne sont pas intégrés à la société. D’ailleurs on remarque selon l’INSEE une augmentation des emplois a durée limiter (emploie précaires) de 1990 a 2018 de 5 point de pourcentage.

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